Ꝁ
K barré | |
Ꝁ ꝁ Ꝁ ꝁ |
|
Graphies | |
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Capitale | Ꝁ |
Bas de casse | ꝁ |
Utilisation | |
Alphabets | saanich |
modifier |
Ꝁ (minuscule ꝁ), ou K barré est une lettre additionnelle utilisée dans l’écriture du saanich et qui était utilisée en norrois ou en latin pour indiquer une abréviation[1]. Elle formée d’un K diacrité par une barre inscrite oblique.
Utilisation
[modifier | modifier le code]En latin, ‹ ꝁ › a été utilisé comme abréviation de kalendas à la fin du VIIIe siècle, de karte au milieu du XVe siècle, ou encore de kalendae et kaput (caput)[2] ; ‹ Ꝁ › a été utilisé comme abréviation de Kapitulum (Capitulum) au IXe siècle.
Le ꝁ est utilisé comme symbole phonétique, en 1861 par C. A. E. Jessen ou en 1864 par Kristen Jensen Lyngby, pour représenter le χ grec ou ch allemand, c’est-à-dire une consonne fricative vélaire sourde [x] ou une consonne fricative palatale sourde [ç][3],[4].
Le ꝁ a été utilisé par Karl Hermann Berendt (en) notamment dans Berendt 1869 pour l’écriture des langues mayas[5],[6].
K barre médiane
[modifier | modifier le code]Fernando Araujo a utilisé le K barre médiane (majuscule et minuscule) dans son alphabet phonétique utilisé dans une description de la phonétique castillane de 1894[7], tout comme d’autres lettres barrées : ꞓ et ɍ.
En saanich, qui est écrit quasi uniquement en lettres majuscules, le K barré a sa barre horizontale centré sur la hauteur, traversant tout le glyphe, ressemblant au symbole du kip ‹ ₭ ›[8].
Le K barre médiane est utilisé en ghomala dans plusieurs manuels scolaires publié dans les années 1970[9],[10].
Représentations informatiques
[modifier | modifier le code]Le K barré peut être représenté avec les caractères Unicode suivants :
formes | représentations | chaînes de caractères |
points de code | descriptions |
---|---|---|---|---|
capitale | Ꝁ | Ꝁ | U+A740 |
lettre majuscule latine k barré |
minuscule | ꝁ | ꝁ | U+A741 |
lettre minuscule latine k barré |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Everson et autres 2006
- Cappelli 1928, p. 195.
- Jessen 1861.
- Lyngby 1864, p. 47.
- Berendt 1869, p. 3.
- Tozzer 1921, p. 21.
- Araujo 1894.
- First Voices.
- Nissim, Noche et Ntagne 1977, p. 3-5.
- Ntagne et Sop 1972, p. 4-5.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) Fernando Araujo, Estudios de Fonétika Kastelana, Toledo, Ermanos, (lire en ligne)
- (en) Carl Hermann Berendt, Analytical alphabet for the Mexican & Central American languages, New York, (lire en ligne)
- (it) Adriano Cappelli, Dizionario di abbreviature latini ed italiani, Milan, (lire en ligne)
- (de) Adriano Cappelli, Lexicon abbreviaturarum, Leipzig, J. J. Weber, (lire en ligne)
- (en) Michael Everson, Peter Baker, António Emiliano, Florian Grammel, Odd Einar Haugen, Diana Luft, Susana Pedro, Gerd Schumacher et Andreas Stötzner, Proposal to add medievalist characters to the UCS (no L2/06-027, N3027), (lire en ligne)
- (en) « SENĆOŦEN », sur First Voices, 2000-2024 (consulté le )
- (da) C. A. E. Jessen, Om stavelsemåls og „toneholds” gengivelse i lydskrift ; De almindeligst kendte levende sprogs lydbetegnelse sammenstillet med lydskriftens, (lire en ligne)
- K. J. Lyngby, Udsagnsordenes böjning i jyske lov og i den jyske sprogart, København, Commiss. hos F. H. Eibe, (lire en ligne)
- (en) Alfred Marston Tozzer, A Maya grammar, with bibliography and appraisement of the works noted, Cambridge, Massachusetts, Peabody Museum of American Archaeology and Ethnology, Harvard University, coll. « Papers of the Peabody Museum of American Archaeology and Ethnology, Harvard University » (no 9), (lire en ligne)
- Gabriel Nissim, André Noche et Sébastien Ntagne, Je parle bamileke :
Gomáláʔ, Douala, , 2e éd. - (bbj + fr) Sébastien Ntagne et G. Sop, Pé ŋké : ŋwaʔnyə nə jíʔtə́
gɔ̀máláʔ [Manuel de bamiléké à l’usage de la classe de 6e], Douala, Collège Libermann,