Sainte-Suzanne-en-Bauptois
Apparence
Sainte-Suzanne-en-Bauptois | |
Le château et l'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Commune | Prétot-Sainte-Suzanne |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 50320 |
Code commune | 50555 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 29″ nord, 1° 26′ 04″ ouest |
Élections | |
Départementales | Créances |
Historique | |
Fusion | 1980 |
Commune(s) d'intégration | Prétot-Sainte-Suzanne |
Localisation | |
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Sainte-Suzanne-en-Bauptois est une ancienne commune française du département de la Manche. La commune a été d'abord associée en 1973 à Prétot pour former Prétot-Sainte-Suzanne puis a fusionné en 1980.
Toponyme
[modifier | modifier le code]Le déterminatif en-Bauptois a été ajouté officiellement en 1958 mais il était déjà d'usage courant depuis longtemps.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[3].
À la fin du XVIIe siècle, la paroisse a pour seigneur et patron Bonnaventure de Mauconvenant, écuyer, conseiller du roi et vicomte de Saint-Sauveur-Lendelin de 1668 à 1692[4].
Au XVIIIe siècle, René-Jacques-François-Bonnaventure de Mauconvenant, écuyer, est cité en 1735 comme sieur de Peseville, seigneur et patron de Sainte-Suzanne[5].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Sainte-Suzanne (1783) construit en brique rose sur le modèle de celui de Franquetot à Coigny, avec trois avenues donnant accès au château dont l'allée principale, plantée de chênes, construite par le comte de Mauconvenant. Les communs, perpendiculaires à l'actuelle château datent de la fin du XVIe et début XVIIe siècle.
- Le , le général Leclerc qui s'est installé à Vesly rendra visite à ses cousins, François et Françoise de Hauteclocque, au château de Sainte-Suzanne[1].
- Église néogothique Sainte-Suzanne (1884). Elle abrite une statue de sainte Suzanne du XIVe classée en 1955 au titre objet aux monuments historiques[6] ainsi qu'un maître-autel du XIXe. À noter que les bancs seigneuriaux sont toujours en place de chaque côté de la nef[1].
- Valentine de la Croix des Castries (1813-1890), vicomtesse de Choiseul et propriétaire du château de Sainte-Suzanne, fit restaurer en 1884 l'église du lieu dont l'état était jugé inquiétant[1]..
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gautier 2014, p. 527.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Suzanne », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 185.
- Jean-Michel Renault, « Revue monumentale et historique de l'arrondissement de Coutances : Canton de Saint-Sauveur-Lendelin », Annuaire du département de la Manche, Julien-Gilles Travers, 28e année - 1856, p. 57 (lire en ligne).
- Georges Bernage, « Le manoir du Dick », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 35 (ISSN 0224-7992).
- « Statue : Sainte Suzanne », notice no PM50000870, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 527.
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :