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Les Veys

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Les Veys
Les Veys
La mairie des Veys en décembre 2021.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Commune Carentan-les-Marais
Intercommunalité Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Claude Haize
2020-2026
Code postal 50500
Code commune 50631
Démographie
Population 482 hab. (2020 en augmentation de 17.56 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 54″ nord, 1° 09′ 09″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 14,88 km2
Élections
Départementales Carentan
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Carentan-les-Marais
Localisation
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Les Veys est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais.

Elle est peuplée de 482 habitants[Note 1].

Géographie

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La commune s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

Cette commune maritime se compose de plusieurs hameaux : Beuzeville (avec son église), Auville (avec sa chapelle), la Gonnivière, la Miseraigne, Beauvais, la Campagne, le Clos du Sey, la Vallée de Catz, la Sablonnière, Cruchy, Ferme du Pin, le Haut de Délasse, Cantepie, la Fontaine, la Blanche, la Bretonnière, le Haut Clos, la Chasse Ferré, Saint-Sauveur, Saint-Vigor, la Poissonnerie, les Ormeaux, la Londe, la Rosière, le Vieux Château, le Taut, le Marais de Salines.

Le nord du territoire se compose de nombreux polders : polder Frémont, polder Fortin, polder de l'Étang, polder du Flet. Le paysage est entre terre et mer avec également le marais des Salines. La commune est bordée à l'est par la Vire et au sud par le ruisseau du Moulin Poisson. Elle est traversée par le ruisseau Flet.

La commune déléguée est bordée par la mer de la Manche au nord. Les communes limitrophes sont Osmanville (Calvados), Isigny-sur-Mer (Calvados), Montmartin-en-Graignes, Saint-Pellerin (commune nouvelle de Carentan-les-Marais), Catz et Brévands (commune nouvelle de Carentan-les-Marais).

La commune s'est constituée en 1837 sur la fusion d’Auville-sur-le-Vey et de Beuzeville-sur-le-Vey[1].

L'appellation les Veys est empruntée à celle de la baie des Veys, c'est-à-dire « des gués » qui permettaient jadis de la traverser à pied, vei ou représentant la variante normande du mot gué que l'on retrouve par ailleurs en composition dans Hémevez et un ancien Esteinvei à Fresville (du vieux norrois steinn « pierre »)[1].

Le mot français gué est issu du latin vadum, croisé avec le vieux bas francique *wad̄ « gué, endroit guéable, bas-fond » ou directement du vieux bas francique *wad̄[2], semblable au vieux haut allemand wat « idem » et au moyen néerlandais wat « idem »[2]. Les dialectes septentrionaux ont conservé le W- [w] initial, passé à W- / V- [v] postérieurement en normand (vers la fin du XIIe siècle). La limite de ce phénomène est parallèle à la ligne Joret en Normandie.

La route des Veys était jusqu'au XVIIe siècle le seul accès depuis l'ouest vers le marais du Cotentin et la région de Carentan. Les deux passages, du « Grand et du Petit Vey », ne se faisaient qu'avec des guides en raison de la force du courant et du mascaret de la Vire.

Beuzeville est attesté au XIIe siècle sous la forme latinisée Bosevilla[3].

Il s'agit d'un toponyme médiéval en -ville, anciennement vile, d'où vilain « paysan du Moyen Âge » (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). L'ensemble des spécialistes s'accorde à penser que le premier élément est un anthroponyme comme s'est généralement le cas[3],[4],[5] d'origine germanique (francique) Boso[3] ou vieux norrois Bósi (vieux danois Bosi)[6],[7], d'où le sens global de « domaine rural de Boso » ou « de Bósi »[8]. L'emploi de ce nom au Moyen Âge en Normandie paraît également à l'origine du nom de famille Beux, centré sur la Seine-Maritime[3] et son dérivé Beuzelin centré sur la Normandie.

Le déterminant -sur-le-Vey, attesté aux XIIIe et XIVe siècles sous les formes latinisées super Vada, supra Vada « sur les Veys », fait référence à la baie des Veys près de laquelle l'agglomération se trouve. Plus précisément, la forme singulière -sur-le-Vey évoque le Petit Vey, gué sur la Vire près duquel l'ancienne paroisse était située, qui permettait de franchir la Vire à pied entre Auville et Isigny-sur-Mer.

Auville est attesté au XIIe siècle sous la forme latinisée Auvilla[9].

Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). Le premier élément est sans doute l'anthroponyme d'origine germanique (francique) Awo (masculin) ou Awa (féminin), d'où le sens global de « domaine rural d'Awo / Awa »[10]. Le déterminant -sur-le-Vey est d'apparition assez tardive (XVIIIe siècle)[11].

Microtoponymie

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Le hameau la Londe, qui signifie en vieux normand « bois, bosquet » (de l'ancien norrois lundr « bosquet », cf. Yquelon).

Le hameau la Vallée de Catz, du nom de la commune limitrophe Catz.

Le hameau Cantepie, toponyme fréquent dès les XIe – XIIIe siècles, forme normanno-picarde de « Chante pie »[12].

Le hameau Beauvais, toponyme fréquent dès les XIe – XIIIe siècles (forme dialectale de l'Ouest de Beauvoir, « bel aspect »).

Le hameau Cruchy, de Cruciacum : Crucius + -acum « domaine de Crucius » (gallo-romain).

Les lieux-dits en X-ière/-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient le domaine ou la ferme de la famille X, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe et XIIIe siècles. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie (forme semi-savante) ou -ière (forme populaire)[13].

Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le / Clos / Pont / Maison)-X sont des constructions plus tardives, ils désignaient un bien de la famille X.

Au XVIe siècle, Beuzeville-sur-le-Vey était réputée pour ses pommes à cidre, comme l'atteste Julien du Paulmier, auteur d'un Traité du vin et du sidre en 1589[14] : « Les meilleurs sidres de la Normandie se trouvent en Costentin, & en premier lieu à Beuzeville sur le Vé, chez le sieur duquel lieu se trouvent Chevalier, pomme rayee de rouge, grosse comme un œuf ou plus, aigrette comme Passe-pomme : mais plus succulente, de couleur un peu vermeille au dedans. Le pommier est moyen, & de menu bois. »

La commune fait partie du canton de Montmartin-en-Graignes avant d'intégrer celui de Carentan en 1801.

Le creusement du canal de Vire et Taute et les autres canaux du marais ont été creusés vers 1830.

En 1837, Beuzeville-sur-le-Vey (496 habitants en 1836[15]) absorbe Auville-sur-le-Vey (182 habitants[16]) et devient Les Veys.

Le , Les Veys intègre avec deux autres communes la commune de Carentan les Marais[17] déjà créée l'année précédente sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Brévands, des Veys et de Saint-Pellerin deviennent des communes déléguées au même titre que les communes d'Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont, déjà réunies, et Carentan est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1989 Francis Lecler[18]    
1989 mars 2001 Yvon Lorence SE  
mars 2001[19] décembre 2016 Jean-Claude Haize[20] SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22],[Note 2].

En 2020, la commune comptait 482 habitants, en évolution de +17,56 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
420469536477490496683689660
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
650680670631622574550521555
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
550519446462469477492509511
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
509456392370377358411389444
2019 - - - - - - - -
438--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique d'Auville-sur-le-Vey avant 1837
1793 1800 1806 1821 1831 1836
154172178179173182
(Source : EHESS[16])

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[24].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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  • Église Saint-Martin des XIIe – XVIIIe siècles, qui a conservé son plan d'origine romane et un appareillage des pierres dans le mur de la nef qui rappellent le XIIe siècle. Sa tour est coiffée d'un petit clocher en forme de dôme.
Elle abrite plusieurs œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[25] dont une Vierge à l'Enfant (XVe)[26], dix vitraux (XXe) de C. Champigneulle et H. Pinte[27]. On doit à René Godefroy (1882-1963), chapelain épiscopal, curé des Veys de 1919 à 1962 et sculpteur sur pierre et sur bois de nombreux objets et statues dont le bénitier de l'église[27].
  • Église Saint-Guingalois (Saint-Guénolé) d'Auville du XIVe siècle avec une épitaphe du XVe, un petit cimetière et une croix du XVIIe siècle armoriée.
  • Ancien presbytère dont les murs des communs possèdent des sculptures médiévales[27].

Patrimoine civil

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  • Manoir de Cantepie du XVIe siècle, partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [28].
  • Vestiges du vieux château de Beuzeville du XVIe siècle.
  • Château de la Gonnivière du XVIIe siècle.
  • Ferme-manoir de la Poissonnerie du XVIe siècle.
  • Saint-Sauveur des XVIe – XVIIe siècles.
  • Ancien corps de garde de Beuzeville du XVIIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [29].

Site naturel

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Activité et manifestations

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Personnalités liées

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  • Guillaume le Bâtard qui échappa aux seigneurs du Cotentin qui conspiraient pour l'assassiner en « passant de nuit avec grande peur et grande contrariété les gués de Vire (Wace) », c'est-à-dire le Grand et le Petit Vey[27].
  • Anne-César, marquis de la Luzerne (1741-1791), chevalier, diplomate, ambassadeur de France aux États-Unis (1779-1784) et à Londres, inhumé dans le cimetière des Veys[27].

Notes et références

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  1. Population municipale 2015.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a et b François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 233.
  2. a et b Gué sur le site du CNRTL (lire en ligne) [1]
  3. a b c et d François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 79-80.
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 81a.
  5. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 67a.
  6. Dominique Fournier, « Beuzeville-sur-le-Vey - Toponymie » in Wikimanche [2].
  7. Plus précisément, il s'agit d'une forme adjectivale Bosa « de Boso », accordée avec villa.
  8. « L'anthroponyme Boso est l'hypocoristique d'un nom germanique dont le premier élément est bos- « mauvais », tels que Boswald ; cf. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 60b. L'élément bos- repose sur le radical germanique commun *baus- « enflé, gonflé », d'où « en colère; violent, emporté », et enfin « méchant, mauvais » (cf. ancien saxon bōsi; allemand böse, néerlandais boos « méchant, mauvais »; norvégien baus « fier; violent, emporté »), dérivé de la racine indo-européenne *bheu- « gonfler », au degré en o, soit *bhou-; cf. également l'anglais to boast « se vanter », initialement « se gonfler ». » in Dominique Fournier, « Beuzeville-sur-le-Vey - Toponymie » in Wikimanche
  9. Cartulaire de Montebourg [Bibliothèque Nationale, ms Latins 10087, Nouvelle Acquisition latine 2433], f° 105.
  10. Ces noms sont des hypocoristiques formés sur un élément awi-, de sens discuté et incertain.
  11. Par contre, celui de Beuzeville-sur-le-Vey est attesté dès 1213.
  12. Toponymie générale de la France. Volume 2 par Ernest Nègre
  13. Voir Histoire de la Normandie.
  14. Julien du Paulmier, Traité du vin et du sidre, Caen, 1589 (rééd. Éditions des champs, Bricqueboscq, 2003), p. 51.
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Auville-sur-le-Vey », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  17. « Recueil des actes administratifs de juillet 2016 », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
  18. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
  19. « Municipales : Jean-Claude Haize, candidat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  20. Réélection 2014 : « Les Veys (50500) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  24. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
  25. Œuvres mobilières classées aux Veys.
  26. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM50001250, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  27. a b c d et e Gautier 2014, p. 367.
  28. « Manoir de Cantepie », notice no PA00110640, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Ancien corps de garde », notice no PA00110676, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 266.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 367.

Articles connexes

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Liens externes

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