[go: up one dir, main page]

Étymologie

modifier
(XIIe siècle)[1] Du latin curvare devenu *curbare en latin populaire.

courber \kuʁ.be\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se courber)

  1. Rendre courbe.
    • D’une grosseur appétissante, fermes et opaques, long-pendues en trochets bien fournis, elles courbaient les longues branches. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
    • Une charge trop forte a courbé cette pièce de bois, cette poutre.
    • La vieillesse l’a tout courbé.
    • Se courber pour ramasser quelque chose.
    • Courber un arc pour le bander.
    • Courber une règle.
    • (Poétique) Les ans ont courbé sa tête, son front.
  2. (Suisse romande) Sécher les cours.
    • J'ai courbé la philo.
  3. Devenir courbe.
    • Il courbait sous le faix.
    • Le roseau courbe sous le vent.
    • Cette poutre, cette branche se courbe.
    • Il devient vieux, il commence à se courber.
  4. (Sens figuré) Plier sous la volonté d’un autre, donner à quelqu’un des marques de soumission, de respect.
    • Tout se courbe, tout est courbé devant cet homme.
    • Se courber devant l’idole.

Dérivés

modifier

Apparentés étymologiques

modifier

Vocabulaire apparenté par le sens

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier
  • France : écouter « courber [kuʁbe] »
  • France : écouter « courber [kuʁbe] »
  • France : écouter « courber [kuʁbe] »

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références

modifier