Hardivillers-en-Vexin
Hardivillers-en-Vexin | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vexin Thelle |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Victor Grammatyka 2019-2020 |
Code postal | 60240 |
Code commune | 60300 |
Démographie | |
Population | 142 hab. (2016 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 16″ nord, 1° 56′ 22″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 164 m |
Superficie | 4,82 km2 |
Élections | |
Départementales | Chaumont-en-Vexin |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Corne en Vexin |
Localisation | |
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Hardivillers-en-Vexin est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Elle a fusionné le avec Boissy-le-Bois et Énencourt-le-Sec pour former la commune nouvelle de La Corne en Vexin, dont elle devient une commune déléguée.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Hardivillers-en-Vexin est un village rural situé sur le plateau du pays de Thelle, et non dans le Vexin comme son toponyme le laisse penser[1], à 23 km au sud-ouest de Beauvais.
Hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Hardivillers compte un hameau, Le Fayel Bocage.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom apparaît en 862 sous la forme Hardricovillare. Il s'agit d'un composé d'un nom d'homme germanique Hardric et du bas latin villare « écart, ferme, hameau », dérivé du latin villa[2]. Hardric est formé de hard- « dur, fort » et de rîc- « puissant »[3].
L'appellation en-Vexin permet la distinction avec la commune d'Hardivillers du canton de Saint-Just-en-Chaussée. Elle se réfère à la région historique du Vexin, originellement territoire de la tribu gauloise des Véliocasses[4],[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les restes d'un théâtre antique ont été retrouvés au lieu-dit la Chair à Loup, à côté d'une chapelle, en limite de la commune de Jouy-sous-Thelle. Une voie romaine de Paris à Beauvais via Petromantalum longeait l'actuel le territoire de la commune à cet endroit[4].
Le village, qui succédait à une villa gallo-romaine, a été détruit au cours de la guerre de Cent Ans et reconstruit plus à l'ouest[1].
La commune instituée lors de la Révolution française, a été fugacement intégrée à celle d'Énencourt-le-Sec de 1826 à 1833[5].
Hardivillers-en-Vexin a décidé de fusionner avec Énencourt-le-Sec, et Boissy-le-Bois pour former la commune nouvelle de La Corne en Vexin, ce qui a été fait par un arrêté préfectoral qui a pris effet le , avec Énencourt-le-Sec pour chef-lieu[6].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Hardivillers-en-Vexin se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.
La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Chaumont-en-Vexin[5]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle reste intégrée à ce canton (qui passe de 37 à 73 communes) jusqu'à la fusion de 2019.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Hardivillers-en-Vexin faisait partie de la communauté de communes du Vexin Thelle jusqu'à sa fusion de 2019.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2016, la commune comptait 142 habitants[Note 1], en évolution de +13,6 % par rapport à 2010 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,3 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 52,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 25 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
- 47,7 % de femmes (0 à 14 ans = 27,4 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 24,2 %, plus de 60 ans = 14,5 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les enfants du village sont scolarisés, en 2016, par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui regroupe Bachivillers — qui héberge la cantine ainsi que le service périscolaire, et accueille les deux tiers des 138 élèves concernés — Boissy-le-Bois, Énencourt-le-Sec, Hardivillers-en-Vexin et Thibivillers[12].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Germain, située au centre du cimetière, dédicacée en 1519[1]. Elle était ornée d'une Vierge à l'enfant en bois sculpté et peint de la fin du XIII e ou du XIVe siècle, qui été déposée au MUDO - Musée de l'Oise de Beauvais après des cambriolages de l'église[13].
- Pigeonnier du XVIIIe siècle[14]
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Une rue du village.
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Monument aux morts.
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Ancienne ferme seigneuriale et son pigeonnier.
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Salle communale et église.
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L'église
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Porche de l'église
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Côté de l'église
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Façade de la salle communale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Philippe Avron, acteur de cinéma et de théâtre est inhumé dans le cimetière de la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Hardivillers-en-Vexin, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 169-170
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Hardivillers-en-Vexin sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune d’Hardivillers-en-Vexin (60300) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Dominique Vermand, « Hardivillers-en-Vexin, église Saint-Germain », Diocèse de Rouen, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
- Maurice Lebègue, Les noms des communes du département de l'Oise, Amiens, Société de Linguistique Picarde, , p. 111
- Albert Dauzat et Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France, Paris, Larousse, (ISBN 2-03-340309-2)
- Georges-Pierre Woimant, Carte archéologique de la Gaule. L'Oise, Paris, Editions de la Fondation Maison des sciences de l'Homme, , 570 p. (ISBN 2-87754-039-1), p. 270
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de "La Corne en Vexin" », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, , p. 18-19 (lire en ligne [PDF])
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Hardivillers-en-Vexin en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « L’ouverture d’une classe, un défi relevé avec succès par Bachivillers », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM60000903, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Daniel Delattre (préf. Jean-François Mancel), L'Oise : Les 693 communes, Grandvilliers, Editions Delattre, , 316 p., p. 137.