La Neuville-d'Aumont
La Neuville-d'Aumont | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Commune | La Drenne |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Christian Chorier 2017-2020 |
Code postal | 60790 |
Code commune | 60453 |
Démographie | |
Population | 317 hab. (2014 ) |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 36″ nord, 2° 05′ 59″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 232 m |
Superficie | 4,75 km2 |
Élections | |
Départementales | Chaumont-en-Vexin |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Drenne |
Localisation | |
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La Neuville-d'Aumont est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Depuis le , La Neuville-d'Aumont est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Drenne avec Le Déluge et Ressons-l'Abbaye.
Géographie
[modifier | modifier le code]La Neuville-d'Aumont, petit village de l'Oise situé à 18 km au sud de Beauvais et 10 km au nord de Méru, est composé de deux hameaux : Le Bois-de-Molle, Aumont qui s'ajoutent au chef-lieu, La Neuville-d'Aumont.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Nova villa (1230) ; Nova villa d’Osmont (XIIIe) ; Nova villa d’Oomont (XIIIe) ; Nova villa d’Hesmunt (XIIIe) ; Nova villa d’Eaumont (XIIIe) ; de Villanova d’Osmont (vers 1320) ; la Neuville d’Aumont (1375) ; la Neufville d’Omont (XIVe) ; la Neufville d’Aumont (1465) ; Neuville en Beauvoisis (1480)[2].
Le nom Neuville dérive du latin novavilla, ou « nouveau domaine ».
Le village s'est appelé La Neufville-d’Aumont, La Nova Villa et la Nova Villa d’Osmont, en référence au village voisin d'Aumont[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les origines anciennes du village sont mal connues. C'est le berceau de la Maison d'Aumont.
On sait qu'un château-fort existait dans le bois des Prés, entre Aumont et La Neuville. Celui-ci fut sans doute détruit à l'époque de la Ligue catholique, et seuls subsistèrent quelques caves, des puits comblés et les vestiges des fossés. On raconte que les cloches de la Neuville ont été jetées dans l'un des puits dont l'orifice fut longtemps visible au milieu du bois, et qu'on y aurait enfoui quantité d’argenterie et d'objets précieux[3]...
La commune est créée sous la Révolution française. Elle est fugacement intégrée au Coudray-sur-Thelle, de 1827 à 1833[4].
Au XIXe siècle et au début du XXe siècle existaient un four à chaux au Bois-de-Molle et un moulin à vent sur la commune. On y a fabriqué de la tabletterie et des éventails. Le village comptait un café en 1900[3].
Les communes du Déluge, de La Neuville-d’Aumont et de Ressons-l’Abbaye envisagent de se regrouper en 2017 pour former une commune nouvelle[5] afin de mutualiser leurs moyens et d’éviter pendant plusieurs années une baisse des dotations de l’État[6].
La décision de fusion et de création de La Drenne est prise par arrêté préfectoral du et prend effet le [7]. La Drenne est l'une des trois communes nouvelles créées le dans l'Oise, avec Bornel (issue de la fusion entre les communes de Bornel, Fosseuse et Anserville) et Saint-Crépin-Ibouvillers (issue de la fusion de Saint-Crépin-Ibouvillers avec Montherlant)[8].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]L'ancienne commune de La Neuville-d'Aumont se trouvait dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle faisait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles[4] puis a été intégrée, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, au canton de Chaumont-en-Vexin.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La Neuville-d'Aumont était membre de la Communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996. Celle-ci a fusionné le avec la communauté de communes la Ruraloise, formant une nouvelle intercommunalité qui a pris la dénomination provisoire de communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise.
Toutefois, la commune nouvelle regroupe trois villages qui étaient membres de deux intercommunalités différentes. En conséquence, le conseil municipal de La Drenne décide de se rattacher à la communauté de communes des Sablons[9].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 317 habitants, en évolution de +13,21 % par rapport à 2009 (Oise : +2,14 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 26 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 28,2 %, plus de 60 ans = 11,5 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 25 %, plus de 60 ans = 12,2 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune accueille une école de deux classes en 2016 (CM1 et CM2), gérée en regroupement pédagogique intercommunal avec Ressons-l’Abbaye, Le Déluge et Le Coudray-sur-Thelle, ainsi qu'une cantine scolaire[3].
Économie
[modifier | modifier le code]En 2016, le village ne compte plus de commerces de proximité. La commune accueille une entreprise de travaux publics, un électricien et un maçon[3].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La Neuville-d'Aumont ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire : l'église Saint-Nicolas[16] : C'est un édifice très homogène du XVIe siècle, exception faite d'un pan du mur du sud plus ancien et difficilement datable.
Bâtie en rognons de silex et en pierre de taille pour les chaînages d'angle et autour des fenêtres, l'église vient d'être restaurée et bénéficie d'un entretien régulier. Elle se compose d'une nef de quatre travées, d'un unique bas-côté au nord, et d'un chœur de deux travées, dont la dernière comporte le chevet à pans coupés. Le clocher octogonal en charpente est assis sur le toit, à l'est de la nef. Le clocher et le chœur sont couverts d'ardoise, et la nef est couverte de tuiles.
À l'intérieur, elle communique avec le bas-côté par quatre arcades brisées au profil prismatique, qui se fondent dans les piliers cylindriques isolés. Seul le bas-côté et la dernière travée de la nef sont voûtés d'ogives. Les départs des voûtes sont visibles dans les trois premières travées de la nef, mais il est impossible à déterminer si les voûtes ont disparu ou si elles n'ont jamais été construites. Le chœur est recouvert d'une belle charpente. La baie centrale du chevet est la seule à bénéficier d'un remplage, qui est de style gothique flamboyant. Les boiseries du chœur, l'autel et la chaire à prêcher datent du XVIIIe siècle et sont d'une belle facture[17].
La restauration de l'église s'achève en 2016[3].
On peut également noter un petit château du XIXe siècle au hameau du Bois-de-Molle[3].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt (1767-1830), militaire français, général des armées de la République et de l'Empire, baron de l'Empire, est né à La Neuville-d'Aumont[18].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Communes limitrophes de La Neuville-d'Aumont » sur Géoportail.
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 389.
- Philippe Delattre, « Un mystérieux puits au trésor ! Tout savoir sur La Neuville-d’Aumont : Dix-huitième opus de notre série d’articles consacrés aux villages de la Communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner. », L'Écho du Thelle, no 657, , p. 15.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Le Déluge, La Neuville-d’Aumont et Ressons-l’Abbaye vont fusionner », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « Oise : la commune nouvelle s’appellera La Drenne », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Arrêté préfectoral du 27 mai 2016 portant création d'une commune nouvelle », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, no 6, , p. 7-8 (lire en ligne [PDF]).
- « Vu et entendu cette semaine : Voici quelques petites informations glanées ou observations insolites de notre région », L'Écho du Thelle, no 645, , p. 3.
- « CC des Sablons (N° SIREN : 246000582) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Patrick Caffin, « Christian Chorier, premier maire de la Drenne », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à La Neuville-d'Aumont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Inscrite monument historique par arrêté du 23 janvier 1970 : Notice no PA00114776, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Noailles, Pays de Bray, Pays de Thelle et Vallée de Thérain, Beauvais, s.d., 32 p., p. 14.
- « Lecat baron de Bazancourt », base Léonore, ministère français de la Culture