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Utilisateur:AlexandreH2006/The Doors

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The Doors
Pays d'origine Los Angeles, Californie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Rock psychédélique, blues rock, acid rock
Années actives 1965 - 1972
Labels Elektra Records
Rhino Records (compilations)
Site officiel TheDoors.com
Composition du groupe
Membres Jim Morrison
Robby Krieger
Ray Manzarek
John Densmore
[[Fichier: |frameless |upright=1 |alt=Description de cette image, également commentée ci-après ]]
Logo de The Doors.

The Doors est un groupe de rock américain fondé en 1965 à Los Angeles. Composé de Jim Morrison (voix), Ray Manzarek (claviers), Robbie Krieger (guitare) et de John Densmore (batterie), il reste malgré la mort de Jim Morrison en 1971, l'une des références du rock.

Les Doors, dont les influences musicales vont du blues au jazz en passant par le flamenco et la bossa nova[1], ont réussi à vendre plus de 75 millions de disques et continuent d'en vendre plus d'un million par an[2].

Les 8 albums sortis en 7 ans de carrière ainsi que des chansons comme "Break On Through (To the Other Side)", "Light My Fire", "People Are Strange" ou "Riders on the Storm", liées à la personnalité de Jim Morrison, ont permi de développer un mythe autour du groupe.


Histoire du groupe

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Les Débuts (1965 - 1966)

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The Doors résulte de la rencontre deux diplômés de l'UCLA, Jim Morrison et Raymond (Ray) Manzarek sur une plage de la côte californienne, à Venice, en juillet 1965.[3] Jim Morrison déclame des poèmes de sa composition à Manzarek ; Moonlight Drive en faisait partie.[4] Morrison déclame des poèmes de sa composition à Manzarek dont Moonlight Drive. Frappés par les textes, Manzarek suggère de former un groupe.

Les deux frères Manzarek (Ray et Rick) décident alors de quitter leur groupe (Rick and The Ravens) pour fonder The Doors avec Morrison.[5]. Ce nom renvoit à un livre de Aldous Huxley, The Doors of Perception, où l'auteur narre son expérience des drogues (ce titre est lui-même inspiré d'un vers du recueil de poème "Le Mariage du Ciel et de l'Enfer", de William Blake).[6] En août, le batteur John Densmore quitte The Psychedelic Rangers et rejoint The Doors.[5] Il est imité en octobre par le guitariste Robbie Krieger.

Pendant l'automne 1965, munis d'une démo enregistrée à la fin de l'été (avec le bassiste Patty Sullivan des Ravens), les membres du groupe démarchent plusieurs maisons de disques mais toutes les refusent. En décembre, faute de mieux, The Doors s'engage dans un bar de Los Angeles, The London Fog, qu'ils animent régulièrement pendant le premier semestre 1966. Puis ils décrochent en mai 1966 un nouveau contrat avec le Whisky A Go-Go[7], un autre bar branché de Los Angeles. Ils y assurent notamment les premières parties du groupe irlandais Them, dont le chanteur Van Morrison (aucun lien de parenté) aura une considérable influence sur Jim : le peu d'importance que Van accorde à un public qu'il insulte régulièrement et son penchant pour la boisson marqueront à vie Jim et les autres membres du groupe, qui reprendront ensuite régulièrement sa chanson Gloria. Ces débuts difficiles permettent au groupe de se forger une expérience scénique solide, de maîtriser de nombreuses reprises et de tester leurs propres compositions.

Le 10 août 1966, les Doors rencontrent le président de la maison de disque Elektra Records, Jac Holzman, grâce à Arthur Lee, le chanteur de Love, en contrat avec Elektra. Jac Holzman et le producteur Paul A. Rothchild assistent alors à deux représentations des Doors au Whisky A Go Go, et le 18 août, un contrat est signé,[3] marquant ainsi le début d'une longue et fructueuse collaboration avec Rothchild et l'ingénieur du son, Bruce Botnick.

Le 21 aôut, lors d'une représentation des The Doors au Whiskey A Go Go, Jim Morrison, qui a avalé un cachet de LSD, et sans doute inspiré par les écrits de Freud sur le complexe d'Œdipe, improvise des paroles sur la section musicale centrale de la chanson The End : "Father. Yes son ? I want to kill you. Mother, I want to fuck you all night long" ("Père. Oui fils? Je veux te tuer. Mère, je veux te baiser toute la nuit").[1] Scandalisé, le patron du Whiskey A Go Go jette The Doors dehors sans même leur laisser le temps de terminer le morceau. Ce premier incident inaugure une longue série de provocations transgressives: elles deviendront caractéristiques de The Doors et contribueront à forger la légende de Jim Morrison[1].


The Doors (1966)

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A la fin de l'été 1966, The Doors enregistrent leur premier album, sobrement intitulé The Doors, caractérisé par un son unique résultant de la combinaison du style virevoltant de Manzarek, des tonalités jazz de Densmore et des réminiscences de flamenco et de musique indienne apportées par Krieger. Il s'ouvre sur un morceau bref et très rythmé, Break on Through (To The Other Side), à valeur de manifeste puisqu'il invite à dépasser les apparences banales et à passer "de l'autre côté" par l'usage de la drogue. L'album comprend également des titres où la musique met en valeur la qualité poétique des paroles de Morrison (Soul Kitchen ; The Crystal Ship), des chansons plus légères correspondant mieux à l'esprit "rock 'n roll" inspiré par l'insouciance (Twentieth Century Fox ; I Looked at You), et des reprises (notamment Alabama Song tirée de Grandeur et décadence de la ville de Mahagony de Kurt Weill, sur des paroles de Bertolt Brecht). Le disque s'achève dans la longue composition (11 minutes) [The End (chanson des Doors|The end], dont l'atmosphère troublante s'intensifie grâce aux paroles tour à tour mystérieuses ("Weird scenes inside the gold mine", "Scènes étranges dans la mine d'or"), évocatrices ("Ride the snake/To the lake/The ancient lake", "Chevauche le serpent/Jusqu'au lac/Le lac primordial") et scandaleuses (la fameuse "section oedipienne", maintenue textuellement sur l'album).

Achevé en une semaine grâce au professionnalisme acquis par le groupe, l'album paraît en janvier 1967. Les critiques sont d'abord peu enthousiastes et le premier single Break On Through (To the Other Side) ne connaît pas le succès.[8] Il faut attendre le printemps, lorsque Richard Goldstein rédige un article élogieux où il écrit, à propos de The End : "quiconque conteste la notion de littérature rock devrait méditer sur cette chanson". Pendant ce temps, The Doors ré-enregistrent l'un des titres de l'album, Light My Fire (écrit par Robbie Krieger) pour la réduire de six à trois minutes afin de la sortir en single le 3 juin. Le succès est immédiat : dès le 25 juillet, Light My Fire, véritable hymne à l'amour fou, atteint le n°1 du billboard et y reste pendant six semaines, devenant le titre culte des Doors.[9] Le groupe est alors acclamé à la fois par la presse adolescente (notamment 16) mais aussi par la presse intellectuelle (Newsweek, Time, Vogue…), séduite par la qualité lyrique des paroles de Morrison. Il n'était guère fréquent alors de trouver un groupe de rock qui cite Blake, Brecht ou Freud.

En mai de la même année, les Doors font leurs débuts à la télévision en chantant The End sur Radio-Canada de Yorkville à Toronto. Cette retransmission se trouve sur le DVD The Doors Soundstage Performances sorti en 2002.

Les Doors gagnent leur réputation par le comportement controversé de Jim Morrison. Les jeans que porte Morrison font de lui un sex-symbole, mais il est rapidement fatigué de cette réputation. L'une des plus mythique controverse se produit lorsque la télévision Columbia Broadcasting System (CBS) a exigé soient changées les paroles de Light My Fire en modifiant « Girl, we couldn't get much higher » avant que les Doors ne jouent en direct, le 17 septembre 1967, dans le Ed Sullivan Show. Les paroles deviennent alors « Girl, we couldn't get much better ». Cependant Morrison chante la version originale, et l'émission étant en direct, la chaîne CBS ne peut arrêter le groupe. Furieux, Ed Sullivan refuse de les féliciter , et décide de ne plus les inviter. Selon Manzarek, le groupe a été informé que plus personne ne jouereait dans le Ed Sullivan Show. A ce propos Morrison dira: « Et alors? Nous avons déjà joué dans le Ed Sullivan Show ».[10] À l'époque, une apparition dans ce programme est considéré comme une impulsion majeure vers la réussite. Selon Manzarek encore, le groupe s'était mis d'accord avec le producteur à l'avance.

L'incident de New Haven (1967)

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Le 9 décembre un incident cèle le statut de rebelle de Jim Morrison, le concert des Doors se finissant par une arrestation de Jim Morrison par la police de New Haven dans le Connecticut.

Les événements qui ont mené à cette arrestation sont encore un peu flous, mais il est dit (notamment dans le film d'Oliver Stone, The Doors (film)) que Morrison a été surpris en conversation avec une femme, par un policier, dans les coulisses. L'officier, suspectant un comportement indécent aurait harcelé les deux individus, ce qui aurait poussé Jim Morrison à menacer le policier.

N'ayant pas été arrêté à ce moment-là, sur scène, le chanteur commence à raconter cet incident en dévalorisant la police. C'est à ce moment qu'il est arrêté , pour comportement indecent et obscénité publique, et conduit au commissariat de police. Une émeute pousse alors les Doors vers la sortie de la salle (détruite depuis) de New Haven.

Morrison fait lui-même référence à cet événement dans la chanson « Peace Frog » de l'album Morrison Hotel en 1970 en chantant : « Blood in the streets in the town of New Haven » (« Sang dans les rues de la ville de New Haven »).

L'année 1967 se termine par une série de représentations télévisuelles et de concerts à San Francisco et Denver.

Strange Days (1967)

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En octobre 1967, l'album The Doors et le single Light My Fire deviennent tous deux disques de platine [11]. La sortie, au même moment, du deuxième album, Strange Days, contribue à maintenir le groupe sur le devant de la scène. Plus déconcertant encore que le premier disque, Strange Days exprime, au travers de plusieurs titres, une sensation de malaise, de perte d'identité, de solitude (Strange Days ; You're Lost, Little Girl ; People Are Strange). Des chansons en apparence plus romantiques (Love Me Two Times ; Moonlight Drive ; My Eyes Have Seen You) laissent percer un sentiment d'urgence, d'imminence, qui se teinte même d'agressivité. Ces impressions morbides culminent dans le morceau central de l'album, Horse Latitudes, un poème écrit par Jim Morrison pendant ses dernières années de lycée, et où il décrit l'épouvante de chevaux jetés à la mer par des marins pour alléger leur navire. Le disque s'achève, comme le premier opus, sur une longue composition presque apocalyptique, When The Music's Over, où Morrison exprime, sous sa forme la plus ramassée et la plus dense, la révolte de la fin des sixties contre le puritanisme américain : « We want the world and we want it, now » (« Nous voulons le monde et nous le voulons, maintenant »).

Waiting for the Sun (1968)

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En avril, l'enregistrement du troisième album a été marqué par les tensions dues à la dépendance de plus en plus forte à l'alcool de Jim Morrison. Alors que la popularité des Doors est proche de son apogée, les concerts qu'ils donnent parfois lieu à des affrontements entre fans et policiers, en particulier au Chicago Coliseum le 10 mai 1968.

Le troisième LP contient les dernières chansons du répertoire initial des Doors. En effet, seuls les titres Hello, I Love You et Summer's Almost Gone, étaient présents sur la première démo de 1965. Ce troisième album est leur premier et unique à atteindre la première place du Billboard Hot 100, et le titre Hello, I love You est leur deuxième et dernier à atteindre la première place des singles.[12] Cependant, une controverse née lors de la sortie de Hello, I Love You, car la presse musicale note une certaine ressemblance avec le tube « All Day and All of the Night » des Kinks. Sarcastiques, les Kinks rajoutent alors, lors de leurs concerts, des extraits de la chanson des Doors à leur chanson. [13] En concert, Jim Morrison laisse alors occasionnellement sa place à Ray Manzarek au moment où arrive cette chanson.

Un mois après les émeutes au Singer Bowl à New York,[14] le groupe s'envole pour la Grande-Bretagne pour sa première date en dehors de l'Amérique du Nord. Ils tiennent une conférence de presse à l'ICA Gallery de Londres et jouent au théâtre The Roundhouse. Leur représentation est filmée par Granada TV et sort en video sous le titre The Doors are Open.[15] En tournée en Europe, Jim Morrison ne peut participer à un concert après avoir absorbé une drogue. Il rentre alors à Londres le 20 septembre et y reste un mois.[réf. souhaitée]

De retour aux États-Unis, les Doors jouent neuf dates et commencent à travailler leur quatrième album. L'année 1969 commence par un concert à guichets fermés au Madison Square Garden à New York, le 24 janvier[16] et le succès du nouveau single Touch Me sorti en décembre 1968. Il atteint la troisième place du Billboard.

L'incident de Miami

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L'incident de Miami a lieu le 1er mars 1969 au « Dinner Key Auditorium ». Morrison ayant bu, il rate son vol l'amenant au concert.[17] Les 6 900 sièges de l'auditorium sont saturés et on estime à 13 000, le nombre de spectateurs. Ivre sur la scène, Morrison invective et provoque la foule.[17] Les confusions et railleries qui s'en suivent vont conduire à l'arrêt du concert après une heure de scène et à l'arrestation du chanteur quelques jours plus tard. Ce qui semble n'être qu'une ivresse, va passer, le 3 mars, dans la presse locale, comme de l'exhibitionnisme. De fait, le 5 mars est émis un mandat d'arrêt pour indécence et obscénité. Les concerts qui suivent sont alors annulés.

Entre-temps, les Doors s'envole pour la Jamaïque, où Jim Morrison enregistre quelques-uns de ses poèmes et commence, avec ses comagnons, le tournage de HWY, un film expérimental sur un auto-stoppeur, dans lequel il joue le rôle principal. Ce film, non commercialisé, contient très peu de dialogue.

Leur première apparition publique depuis l'incident se fait pour la chaîne de télévision PBS fin avril. Le groupe y chante certains titres de leur prochain album The Soft Parade.

Les Doors reprennent le chemin des concerts à l'Auditorium Theatre de Chicago le 14 juin, et les 21 et 22 juillet à l' Aquarius Theatre à Hollywood. Morrison y apparaît barbu, portant des vêtements hippies et des lunettes aviateur teintées, assis sur un tabouret.

Le 30 octobre 1970, Morrison est reconnu d'injures et d'atteinte à la pudeur, mais est acquitté quant à l'accusation d'ivresse et de comportement obscène. Le verdict est contestée mais Morrison meurt en juillet 1971 alors que son affaire est toujours en cours.

The Soft Parade (1969)

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Le quatrième album des Doors, The Soft Parade, sort en juillet 1969. Ce disque s'éloigne un peu du style initail du groupe, avec des tonalités pops mais aussi avec du cor et des trompettes. On entend aussi le saxophoniste Curtis Amy sur le premier single Touch Me[18].

Alors que le groupe tente de maintenir son élan, les sons expérimentaux provoquent la critique, d'autant plus que Jim Morrison continue de boire, ce qui prolonge les sessions d'enregistrements et du coup les frais. Ces problèmes ont presque conduit le groupe à sa perte. [réf. nécessaire]

Lors de l'enregistrement de leur album suivant en novembre 1969, Morrison a de nouvelles fois des problèmes avec les autorités pour avoir aggressé le personnel d'un avion, en se rendant à Phœnix, en Arizona, pour assister à un concert des Rolling Stones. Il est acquitté en avril 1970, identifié à tort comme son compagnon de voyage, l'acteur américain Tom Baker.[19][réf. souhaitée]

Le groupe commence l'année 1970 avec deux concerts au Felt Forum du Madison Square Garden à New York, les 17 et 18 janvier.

Morrison Hotel et Absolutely Live (1970)

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La sorti du cinquième album Morrison Hotel remet les Doors sur la voie du succès. Le 1er single Roadhouse Blues atteint la 4e place aux États-Unis et la critique est bonne. Cet album marque aussi le retour de Jim Morrison à l'écriture, puisque qu'il est le principal auteur, avec Robbie Krieger, des chansons, alors que c'était ce dernier qui avait écrit la majorité des chansons sur le précédent.

Le groupe continue de se produire sur scène durant l'été et, malgré le procès de Morrison en août, ils participent au Festival de l'île de Wight le 29 août.[20] aux côtés d'autres artistes tels que Jimi Hendrix, The Who et Joan Baez. Deux de leurs chansons seront utilisées dans le documentaire Message To Love, présentant ce festival et sorti en 1995.

Entre-temps, sort Absolutly Live, en juillet, une compilation de titres enregistrées lors de concerts donnés entre août 1969 et juin 1970.

Le 16 septembre, Jim Morrison retourne devant les tribunaux où il est reconnu coupable d'obscénité et d'injures le 20 septembre. Il est condamné à huit mois de prison, mais est libéré sous caution, en attendant l'appel[21].

The Doors après la mort de Jim Morrison

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La mort de Jim Morrison intervient dans un climat politique difficile aux États-Unis. L'opposition à Richard Nixon et à la guerre du Viêt Nam grandit, et plusieurs rock-stars (Jimi Hendrix, Janis Joplin) sont mortes elles aussi d'overdoses, tandis que les deux leaders du mouvement afro-américain, Malcolm X et Martin Luther King ont été assassinés.

Il semblait inévitable que ce décès prématuré, ces obsèques précipitées sans même une autopsie pour déterminer les causes de la mort, dans un pays étranger de surcroît, provoquât des rumeurs et de nombreuses interrogations. Plusieurs thèses s'affrontent. Certains, peut-être avaient-ils raison, prétendent que le FBI avait une "liste noire" de personnalités charismatiques "dangereuses", pour ne pas dire "à abattre", et que Jim Morrison figurait sur cette liste. D'autres encore prétendent que Morrison aurait en fait orchestré un "décès fictif" destiné à couvrir sa fuite, et qu'il serait toujours vivant.

L'hypothèse d'un simple arrêt du cœur à la suite d'une vie d'excès (Morrison se vantait d'avoir pris deux cents fois de l'acide) paraît encore la plus vraisemblable : il reste néanmoins que cette mort mystérieuse, à un âge si peu avancé, dans le pays même qui vit naître Baudelaire et Rimbaud, ne pouvait qu'ajouter à la légende de Jim Morrison et contribuer à lui offrir une aura de "poète maudit" que plus rien ne pourra contredire aujourd'hui puisque le seul témoin direct, Pamela Courson, est décédée d'une overdose d'héroïne en 1974.

Les membres restants tentèrent malgré tout de faire survivre le groupe mais deux albums boudés par le public, Other Voices (1971) et Full Circle (1972), poussent le groupe à l'éclatement. Il se reforme brièvement en 1978 pour composer des morceaux qui serviront de support mélodique aux enregistrements de poèmes réalisés par Morrison le 8 décembre 1970, et publiés en disque sous le titre An American Prayer. L'intérêt pour The Doors fut ensuite relancé par Oliver Stone qui consacra, en 1991, son film The Doors au parcours du groupe, en s'inspirant de la biographie de Jim Morrison écrite en 1980 par Jerry Hopkins et Danny Sugerman, No One Here Gets Out Alive (Personne ne sortira d'ici vivant).

À la fin de 2002, Manzarek et Krieger ont ressuscité The Doors en recrutant Ian Astbury du groupe The Cult au chant, le batteur Ty Dennis et le bassiste Angelo Barbera, ces deux derniers faisant partie du Robby Krieger Band. En 2005, le groupe se renomme du titre d'une de leur plus célèbre chanson, "Riders On The Storm", suite à des problèmes de droits avec les héritiers Morrison et John Densmore.

The Doors Box Set

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A l'occasion du 30e anniversaire des Doors, Paul.A.Rotchild et les 3 membres du groupe s'unissent pour créer "The Doors Box Set", une compilation de morceaux inachevés, d'inédits, d'enregistrement studio, de live et de versions différentes de certains morceaux des Doors. Sur cette compilation de 4 cds on trouve: CD1(dénommé "Without A Safety Net"):Des enregistrements live de quelques morceaux des Doors, et des enregistements studios.CD2(Dénommé "Live in New York"):Le live à New York enregistré au Madison Square Garden en 1970.CD3(Dénommé "The Future Ain't What It Used To Be"):Même genre de contenu que le CD1. et enfin CD4(Dénommé "Band Favorites"):Ou l'on peut écouter les 5 morceaux favoris du groupe de chacun des membres restants(Ray Manzarek-Robby Krieger-John Densmore). Cette compilation est vendue sous deux formes: Une Forme composé de 2 fois 2 cds (soit deux boîtes differentes)et une version de une fois 4 cds.

The Doors et le cinéma

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Les Doors ont été le sujet d'un film d'Oliver Stone en 1991, simplement intitulé The Doors. Le film retrace de manière romancée la carrière du groupe, avec Val Kilmer dans le rôle de Jim Morrison.

Les chansons du groupe ont été employées dans de nombreux films. On peut notamment citer :

Discographie générale

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Albums studio

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Mort du chanteur Jim Morrison

Albums live

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Compilations

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Bibliographie générale

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  • 1975 : Jim Morrison au-delà des Doors, Hervé Muller, Albin Michel/Rock&Folk, avec beaucoup d'extraits traduits de paroles
  • 1983 : The Doors : the Illustrated History, Danny Sugerman, W. Morrow and Cie Compilation d'articles , d'interviews...
  • 1991 : The Doors, Rainer Moddemann, Heel (en langue allemande)
  • 1991 : The Doors in their own words, Andrew Doe and John Tobler, Perigee edition, Reprint de London: Omnibus, 1988.
  • 1991 : Riders on the storm : my life with Jim Morrison and the Doors" de John Densmore, Delta
  • 2000 : Les Doors : la véritable histoire de Ray Manzarek
  • 2005 : Les cavaliers de l'orage de John Densmore, Riders on the storm : my life with Jim Morrison and the Doors" mais en Français, biographie
  • 2005 : La tragique romance de Pamela et Jim Morrison de Patricia Butler, Castor Astral Editions
  • 2005 : Morrison, un festin entre amis de Frank Lisciandro, Castor Astral Editions
  • 2005 : Jim Morrison ou Les portes de la perception de Jean-Yves Reuzeau, Castor Astral Editions
  • 2007 : The End, Jim Morrison de Romain Renard. Bande Dessinée retraçant le parcours du chanteur. Casterman Editions


Notes et références

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Liens externes

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