[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Startpage

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Startpage
Logo de Starpage depuis 2018.
Capture d'écran du site.
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Ixquick (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Robert E.G. Beens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Surfboard Holding BV (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sites web

Startpage, initialement connu sous le nom d'Ixquick, est un métamoteur de recherche sur le Web.

Le moteur de recherche revendique une politique respectant la vie privée de ses utilisateurs, cependant cette politique est mise en doutes par des acteurs de la neutralité du net.

Ixquick est fondé en 1998 par David Bodnick à New York[1],[2]. Il fournit initialement un service métamoteur à l'aide de 14 moteurs de recherche et répertoires Internet différents (AOL, AlltheWeb, Altavista, Ask/Teoma, Bing, EntireWeb, Gigablast, Google, Open Directory, Wikipédia), ainsi que des moteurs d'images, d'actualités et MP3[3]. Les résultats affichés constituent une synthèse de ceux renvoyés par les services de recherche interrogés[4].

En 2000, à la suite de soupçons de surveillance par les services de renseignement américains, le FBI et NSA des serveurs des grandes sociétés de l'internet comme Google, Yahoo, Facebook, Skype, Microsoft, Youtube, les services d'Ixquick sont transférés en Europe. La société Surfboard Holding BV basée à Zeist, aux Pays-Bas, dirigée par Robert E. G. Beens, acquiert Ixquick[2].

Les recherches peuvent s'effectuer dans quatre types d'éléments : Web, annuaire téléphonique, vidéos et images.

Ixquick fusionne avec Startpage le [réf. nécessaire].

Le , la société lance Startpage, basé exclusivement sur les résultats du moteur de recherche de Google. Startpage, comme Ixquick, n'enregistre pas les adresses IP des internautes et offre les mêmes garanties de confidentialité.

Startpage est le moteur de recherche par défaut de Tor Browser jusqu'à la sortie de la version 4.5 en [5].

Le , Ixquick.com fusionne avec le moteur de recherche Startpage.com.

En 2017, Startpage effectue environ 2 milliards de recherches. L'entreprise était l'une des 200 entreprises européennes qui s'opposaient à la mise en œuvre par la Commission fédérale des communications d'une politique mettant fin à la neutralité du net[6].

En , le site est à la position 1 327 du classement Alexa[7].

En , la société Privacy One Group Ltd, propriété de l'entreprise américaine spécialisé dans la collecte de données et la publicité ciblée System1 (en), acquiert une participation majoritaire dans Startpage[8],[9] Cette acquisition questionne sur le respect de la vie privée[10],[11].

En , Vivaldi annonce que le navigateur avait ajouté Startpage comme moteur de recherche facultatif[12].

Fonctionnalités

[modifier | modifier le code]

Le service est disponible en 18 langues et est personnalisable.

Ixquick fournit un service proxy, Ixquick Proxy, incorporé dans les moteurs de recherche Ixquick et Startpage, ce qui permet d'ouvrir un résultat de recherche individuellement via proxy. Sa spécificité est censément le respect de la vie privée de l'utilisateur et affirme ne conserver aucune trace numérique des recherches effectuées, pas même l'adresse IP[13].

En , la société annonce le lancement de Startmail, un service sécurisé et confidentiel de courrier électronique[réf. nécessaire].

Controverse

[modifier | modifier le code]

Le rachat de Startpage par une filiale de System1 entraine l'expression de préoccupations[11] :

  • L'absence d'information sur les modalités de détention de Starpage par System1,
  • l'intégration du conseil d'administration par un cofondateur du système1 et un investisseur extérieur,
  • le délai de neuf mois dans la communication publique de ces changements,
  • l'historique et le modèle d'entreprise de System1, qui comprend la collecte « autant de données que possible » et le profil des utilisateurs pour des publicités ciblées.
  • le modèle d'entreprise contradictoire de System1 avec celui d'un véritable moteur de recherche privé.

Communication

[modifier | modifier le code]

Identités visuelles

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Jason Dowdell, « IXQuick.com Q & A With David Bodnick & Alex van Eesteren » Accès libre, sur web.archive.org, (consulté le )
  2. a et b (de) « Alternative zu Google: Ixquick bzw. Startpage » Accès libre, sur news.ch, 11. juin 2013 (consulté le )
  3. (en) Phil Bradley, « Search Engines: 'Ixquick', a Multi-Search Engine With a Difference », Ariadne, no 23,‎ (ISSN 1361-3200, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Computer Shopper (November 2000), (lire en ligne)
  5. (en) « Tor Browser 4.5 is released », blog.torproject.org (consulté le )
  6. (en-US) Liz Alderman et Amie Tsang, « Net Neutrality’s Holes in Europe May Offer Peek at Future in U.S. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  7. « startpage.com Traffic Statistics », alexa.com
  8. (en-US) Chris, « Building a more private internet experience with Privacy One Group », sur Startpage.com Blog, (consulté le )
  9. (en-US) « Privacy search engine StartPage has sold to ad tech company System1 », sur Reclaim The Net, (consulté le )
  10. (en) « Delisting Startpage.com », sur PrivacyTools, (consulté le )
  11. a et b (en-US) Alex Lekander, « Startpage Acquired by System1, Privacy One Group - Still Safe? », sur Restore Privacy, (consulté le )
  12. (en) « Startpage private search engine now an option for Vivaldi browser », sur ZDNET (consulté le )
  13. « Alternative à Google #1 : Ixquick », (consulté le ).
  14. a et b (en) « Ixquick », sur Logopedia (consulté le )
  15. a b c d et e (en) « Startpage », sur Logopedia (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]