Le Poët-Laval
Le Poët-Laval | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux | ||||
Maire Mandat |
Yves Magnin 2020-2026 |
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Code postal | 26160 | ||||
Code commune | 26243 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poët-Lavaliens, Poët-Lavaliennes | ||||
Population municipale |
963 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 12″ nord, 5° 00′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 973 m |
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Superficie | 31,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Dieulefit (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Le Poët-Laval est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune s'étend sur 3 122 hectares, de part et d'autre de la vallée du Jabron, entre Souspierre et Dieulefit.
Le village est situé à 5 km à l'ouest de Dieulefit, 15 km de Grignan, 20 km de Montélimar, 20 km de Nyons, 65 km de Valence, un peu moins de 90 km d'Avignon, 170 km de Lyon, 175 km de Marseille et à moins de 3 h de Paris en TGV.
Souspierre Salettes Eyzahut |
Eyzahut | Rochebaudin Dieulefit |
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Souspierre La Bégude-de-Mazenc |
N | Dieulefit | ||
O Le Poët-Laval E | ||||
S | ||||
Aleyrac | Taulignan Roche-Saint-Secret-Béconne |
Roche-Saint-Secret-Béconne |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers[1] :
- Col de Gorge d'Ane (708 m)
- Col du Coulant de Pommier
- Combe du Four
- Combe Fortune
- Combe Rouby
- Combe Saint-Martin
- Combe Ville
- Montagne de Champlat (779 m)
- Montagne de la Gète
- Montagne de l'Autèche
- Montagne du Poët
- Mont Rachas
- Pas de la Cavale
- Rocher de la Tournelle
- Serre Combeau
- Serre Court
- Serre de Font Estrèche
- Serre Gros
- Serre Longe
- Serre Pelé
- Serre Pointu
- Serre Sigoyet
- Serre Tapy
Anciens sites :
- les Alibeaux sont un mont attesté en 1891[2].
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- le Jabron
- Ravin d'Andrenne
- Ravin de Bisquerle
- Ravin de Chardon
- Ravin de Chorian
- Ravin de Combe Ville
- Ravin d'Espuy
- Ravin de Font la Molle
- Ravin de Fusieux
- Ravin de Guimard
- Ravin de la Bérangère
- Ravin de la Fontaine des Monges
- Ravin de la Plaine
- Ravin de la Rige
- Ravin de l'Oulette
- Ravin de Molans
- Ravin de Pouzet
- Ravin de Ribesaille
- Ravin des Baillardes
- Ravin des Crolles
- Ravin de Traversier
- Ravin Fontairard
- Ravin Ruine du Pont
- Ruisseau de Chabotte
- Ruisseau des Rivales
- Ruisseau de Variza
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 925 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Taulignan », sur la commune de Taulignan à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 842,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Poët-Laval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dieulefit, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,1 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (3,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La commune est composée de deux agglomérations principales, Gougne et le Vieux Village, auxquelles s'ajoutent de nombreux hameaux.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bisquerle
- Blachassous
- Cessonnet
- Chabotte
- Chambaillard
- Chardon
- Chaufard
- Combe Reynaud
- Combe Verre
- Costan
- Côte Chaude
- Côte Chorian
- Escouliats
- Espuy
- Estampes
- Flachaire
- Fond Gary
- Garaix
- Gaudet
- Gougne
- Graneron
- Jas Mottet
- la Bérangère
- Labry
- la Chapelle
- la Chasse
- la Condamine
- la Garenne
- la Grande Combe
- la Grotte
- la Jardinière
- la Périère
- la Rige
- la Rivière
- la Taillée
- Laugière
- le Brotin
- le Diable Vert
- le Moulin
- le Péroux
- le Plat
- le Pont
- le Poulailler
- le Pradou
- le Renevier
- les Alibeaux
- les Baillardes
- les Côtes
- les Cougnets
- les Drayes
- le Serret
- les Granges Basses
- les Martins
- les Vignaux
- Lorette
- Molans
- Pierre à Feu
- Pigoulet
- Piolenc
- Porte Rouge (grotte)
- Richon
- Rivales
- Robert
- Sauvan
- Serre Crue
- Traversier
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la route départementale D 540[1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 1269 : Poietum Vallis et Pogetum Vallis (de Coston, Étymologie de la Drôme).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : preceptoria Vallis Poieti (pouillé de Die).
- 1381 : castrum de Pogeto Vallis (Valbonnais, II, 162).
- 1391 : Le Puy de la Val (choix de documents, 214).
- 1509 : mention de l'église Saint-Michel : ecclesia Sancti Michaelis Pogeti Vallis (visites épiscopales).
- 1529 : Lou Poyt de Laval (archives hosp. de Crest, B 11).
- 1573 : Poyt Lava (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, III, 321).
- 1588 : Poit Laval (Chabeul, notaire à Crest).
- 1891 : Le Poët-Laval, commune du canton de Dieulefit.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Poët signifie « hauteur » (comme puy)[16]. Le mot est dérivé du latin podium[réf. nécessaire].
Le Poët-Laval signifie « le petit mont dans la vallée » (pogetum vallis)[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]La seigneurie : au point de vue féodal, le Poët-Laval était une terre patrimoniale de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem pour laquelle les commandeurs du lieu devaient hommage aux comtes de Valentinois suivant une transaction de l'an 1209[15].
Les commandeurs jouissaient du droit de haute-justice[18].
Le bourg castral du XIIIe siècle, qui s'était développé autour du château, fut entouré d'une enceinte fortifiée au XIVe siècle[réf. nécessaire].
La commanderie du Poët-Laval comptait quarante-deux membres en 1338 ; elle a connu un important développement à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, avec l'extension du vieux château, la construction d'un second château dit « Salon des commandeurs » à la limite sud-ouest de l'enceinte du village et la reconstruction partielle ou complète d'une partie des habitations du bourg[réf. nécessaire].
Au cours des guerres de Religion, Le Poët-Laval subit plusieurs sièges.
À la fin du XVIe siècle, le château, étant très endommagé, est délaissé par les commandeurs qui se fixent définitivement à Montélimar. Les fortifications seront démantelées et le corps de logis tombera en ruines. La chapelle castrale Saint-Jean redevient église paroissiale sous le vocable de Saint-André[réf. nécessaire].
XVIIe et XVIIIe siècles
[modifier | modifier le code]1742 (démographie) : 120 familles et autant de maisons[15].
Au XVIIIe siècle, le village possédait une fabrique de verrerie, occupant huit personnes, qui fabriquait bouteilles, verres et gobelets[19]. Une fabrique semblable existait aussi dans le village de Taulignan[réf. nécessaire].
Dans le cadre de la réaction seigneuriale et nobiliaire qui précéda la Révolution française, le seigneur local s'approprie un bois qui appartenait collectivement à la communauté dans les années 1770 et le vend à des charbonniers[20].
Avant 1790, le Poët-Laval était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Michel, était celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, connue dès le XIIIe siècle, et dont le titulaire était décimateur dans les paroisses de Dieulefit, Manas, le Poët-Laval et Souspierre[15].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune fait partie du canton de Dieulefit[15].
En 1893, Le Poët-Laval est relié à Montélimar par une ligne des chemins de fer départementaux de la Drôme à écartement d'un mètre et construite en accotement sur la route (sauf pour le contournement du Poët). Pendant la Première Guerre mondiale, une usine fabriquera des grenades qui étaient expédiées par ce tramway à vapeur[21].
En 1895, la chapelle castrale, utilisée comme église paroissiale Saint-André depuis le début du XVIIe siècle, est abandonnée et remplacée par une nouvelle église construite dans la vallée[réf. nécessaire].
À partir du début du XXe siècle, le développement du village de Gougne, en fond de vallée, entraîna l'abandon progressif du vieux village qui n'était plus occupé que par quelques personnes âgées au début des années 1950.
Dès 1925, l'association des Amis du vieux Poët-Laval freina le pillage systématique dont le site faisait l'objet en acquérant et en consolidant les constructions les plus menacées[22]. À partir de 1959, les travaux réalisés par des particuliers sur toute la partie haute du village, dans les rues et quelques maisons anciennes, ont permis de redonner vie au lieu[réf. nécessaire].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France[24], qui vise à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.
Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 963 habitants[Note 2], en évolution de +5,36 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête votive : le dernier dimanche de juillet[18].
- Le Poët-Laval Jazz/s festival : le week-end précédant la fête votive, 3 jours de concerts au Vieux Village pour accueillir toute la diversité et l'actualité de la musique libre[29]
- Des visites accompagnées du château et du village sont organisées[30],[31].
- Le Centre d'art et d'animation Raymond-du-Puy propose chaque année deux expositions temporaires : une exposition de printemps à thème, et une exposition d'été consacrée à un artiste de renom. Il organise également des concerts de mars à septembre[réf. nécessaire].
- Les « Voix d'Exils » proposent des journées thématiques organisées au mois d'octobre dans les pays de Bourdeaux, de Dieulefit et de Saou, le long de l'itinéraire huguenot[32].
- Le vieux village du Poët-Laval est le point de départ du sentier de grande randonnée sur les pas des huguenots qui relie le Poët-Laval à la ville allemande de Bad Karlshafen[33].
Loisirs
[modifier | modifier le code]- Randonnées : GR 429, GR 965, GRP Tour du Pays de Dieulefit[1] dont la randonnée vers le site montagneux du Rachas[18].
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : lavande, apiculture (miel)[18].
Industrie
[modifier | modifier le code]La commune possède une ancienne carrière[18].
Commerce
[modifier | modifier le code]Le café Tous les Matins du Monde, situé à Gougne, porte le label Bistrot de Pays[34], et adhère à ce titre a une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l'animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d'un lieu de vie du village »[35].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'ensemble médiéval comprend les ruines du château et de la chapelle, avec leurs murs d'enceinte (MH). C'était la plus belle commanderie provençale. De la chapelle, il ne reste que l'abside. Les remparts sont classés IMH[18].
- Le château médiéval. Son donjon de plan rectangulaire a été construit par les Hospitaliers[36] de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, sans doute au début du XIIIe siècle[37].
- Édifié sur un mamelon rocheux dominant la vallée, il se composait de deux salles voûtées superposées et d'une terrasse défensive. L'ensemble était desservi par deux volées d'escaliers en pierre. La porte d'entrée, aujourd'hui murée, était protégée par un système de mâchicoulis sur arc. Le donjon était probablement entouré à l'origine d'un simple mur d’enceinte, auquel le village, fortifié au XIVe siècle, vint rapidement s'accoler[38].
- Le château connut un important développement au XVIe siècle : construction d'un pigeonnier sur la terrasse (entourée d’un chemin de ronde couvert) et adjonction d'un vaste corps de logis composé de quatre grandes salles à cheminées, superposées sur deux niveaux. Les capacités défensives de l'enceinte furent également améliorées par l'adjonction de bastions[réf. nécessaire].
- Plusieurs fois assiégé au cours des guerres de Religion, le château cessa d'être occupé vers la fin du XVIe siècle. Il sera démantelé en 1622 sur ordre du roi Louis XIII.
- Acquis et entretenu par des particuliers au XIXe siècle, amputé d'une partie de son corps de logis, le château est devenu propriété de la commune en 1988. Classé monument historique[39], il a été restauré en 1996-1998[réf. nécessaire].
- La chapelle Saint-Jean-des-Commandeurs. Sa construction est probablement contemporaine de celle du château (début XIIIe siècle).
- Implantée le long du mur d'enceinte qui séparait le village de la basse-cour du château, elle servait à la fois de chapelle castrale et d'église paroissiale. À partir de la basse cour du château, une porte donnait accès à une petite tribune d'où le seigneur pouvait assister à l'office.
- Le clocher qui surmonte le chœur roman a sans doute été ajouté tardivement (fin du XVIe siècle ?), afin de renforcer les défenses du château[réf. nécessaire].
- L'édifice a été très endommagé par les guerres de Religion : la voûte et les élévations latérales de la nef, initialement décorées d'arcatures dont il ne subsiste que les amorces de part et d'autre du chœur, ont été reconstruites à la fin du XVIIe siècle.
- La chapelle est restée église paroissiale jusqu’à la construction de la nouvelle église en contrebas du village en 1895. La nef et la sacristie attenante se sont effondrées dans les années 1930, et n'ont jamais été reconstruites. Le chœur a été restauré en 1966[réf. nécessaire].
- Église romane[18].
- La Commanderie (ou Salon des Commandeurs) est un second château, construit probablement au milieu du XVIe siècle. Il était peut-être destiné au logement du châtelain qui administrait le domaine au nom des commandeurs[40].
- L'édifice a été construit sur le rempart du XIVe siècle en y intégrant au moins une tour plus ancienne. L'accès du château s'effectuait par l'intérieur du village, à travers un vestibule débouchant sur un escalier monumental à volées droites distribuées autour d'un noyau creux. Les grandes salles du premier étage s'ouvrent largement sur la campagne par de grandes croisées de meneaux à doubles traverses.
- Le château a été acquis et restauré par des particuliers à la fin des années 1950[réf. nécessaire].
- L'ancien temple protestant du Poët-Laval a été aménagé au début de 1622 dans une ancienne maison d’habitation convertie en maison commune au XVe siècle.
- En 1685, lors de la révocation de l'Édit de Nantes, le temple fut sauvé in extremis de la démolition par son statut de maison commune.
- L'aménagement actuel du bâtiment date de 1807, avec des tribunes ajoutées en 1822. Le bâtiment fut utilisé pour le culte jusqu’en 1935, avant d’être aménagé en musée en 1961[41].
-
Musée.
-
Entrée du musée.
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Intérieur.
-
Chaire.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Vue sur la chapelle et le château.
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Vue sur le donjon.
-
Au pied du donjon.
-
Ancien bassin.
-
Maison ancienne.
-
Escalier ancien.
-
La terrasse du Centre d'art.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Le musée du protestantisme dauphinois[18] :
- Le musée[42] est accolé à l'ancien temple et présente de nombreux documents et objets liés à l'histoire du protestantisme dans la région, notamment sur les persécutions subies par la communauté réformée au lendemain de la révocation de l’Édit de Nantes.
- Poterie et faïence d'art[18] :
- Comme d'autres villages[43] de la Drôme provençale (Cliousclat, Dieulefit), les artisans du Poët-Laval travaillent la terre vernissée[44], depuis au moins le début du XVIIIe siècle.
- En 1830, il existe de nombreux ateliers de poterie dans le village[45].
- Pendant trois générations, la famille Robin a assuré la production dans le village[46].
- Aujourd'hui, il reste de nombreuses fabriques artisanales[47].
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gerard Reve (1923-2006) : écrivain hollandais, habitait la maison La Grâce, qui se trouve au village bas, la Gougne[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Le Poët-Laval possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- 1966-1985 : Léo Bertrand, Le Poët-Laval, commanderie des chevaliers de Malte, Amis du Vieux Poët-Laval, 1966-1985.
- 2011 : Alain Tillier, Le Poët-Laval, une commanderie des Hospitaliers en Dauphiné, éditions Bleulefit, 2011, (ISBN 978-2-36228-003-0).
- 2020 : Philippe Porcel, Moi, Constantin, 181 ans, neuf nouvelles symboliques, mystères drômois et Nature, éditions Librinova, 2020, (ISBN 9791026251996 et 9791026252009).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Drôme
- Liste des localités adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
- Commanderie hospitalière
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (Les Alibeaux).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Poët-Laval et Taulignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Taulignan », sur la commune de Taulignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Taulignan », sur la commune de Taulignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dieulefit », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montélimar », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 278 (Le Poët-Laval).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Le Poët-Célard.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, 1978.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Le Poët-Laval.
- André (1824-1910) Auteur du texte Lacroix, Étude sur les Bouillane et les Richaud : par A. Lacroix, (lire en ligne).
- Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, no 64, mars 1985, p. 19.
- Charles Gardelle, Le « Picodon, Études drômoises, octobre 1992, no 86, p. 30, [lire en ligne].
- Association des amis du vieux Poët-Laval.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- « Appellation « Plus Beaux Villages de France » – Le Poët-Laval » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Poët-Laval Jazz/s ».
- « Le Poët-Laval - Office de Tourisme Dieulefit-Bourdeaux », sur Site de l'office de tourisme du Pays de Dieulefit - Bourdeaux (consulté le ).
- « L'Association des amis du Vieux Poët-Laval | Préserver les monuments de ce village de la Drôme provençale » (consulté le ).
- « Voix d'Exils, un événement en Drôme autour de l'itinéraire Sur les pas des Huguenots », sur Vercors Escapade, (consulté le ).
- « Sur les pas des Huguenots », sur Musée protestant (consulté le ).
- La charte Bistrot de Pays
- L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
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