Aleyrac
Aleyrac | |||||
La mairie et l'église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux | ||||
Maire Mandat |
Dominique Arnaud 2020-2026 |
||||
Code postal | 26770 | ||||
Code commune | 26003 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aleyraciens | ||||
Population municipale |
52 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 29′ 59″ nord, 4° 56′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 318 m Max. 571 m |
||||
Superficie | 6,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
Aleyrac est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Aleyrac est située à 7 km de La Bégude-de-Mazenc et à 12 km de Grignan.
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est arrosée par le ruisseau d'Aleyrac, affluent de la Berre, long de 5,800 km, qui prend sa source au sud du village[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 977 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Taulignan à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 842,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Aleyrac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Aleyrac est un village perché.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est accessible par la route départementale D 9, depuis Salles-sous-Bois ou La Bégude-de-Mazenc. Cette route passe par le col d'Aleyrac (481 m) au sud du village.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]- ou Aylairacum (cartulaire du monastère de l'Île-Barbe)[15]).
- 1323 : Aleyracum (inventaire des dauphins, 225)[14].
- 1558 : Allerac (Nadal, Les Adhémar, 250)[14].
- 1780 : Aleyras (Aff. du Dauphiné)[14].
- 1891 : Aleyrac, commune du canton de Dieulefit[14].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Comme tous les toponymes de la région se terminant en -ac, ce toponyme fait référence à un habitat gallo-romain dont le nom était dérivé avec le suffixe -acum[16], d'origine gauloise, probablement une « villa » dont l'un des premiers propriétaires devait s'appeler Alarius[16],[15] ou Hilarius[16].
Homonymie avec les Alairac, Alleyrac et Alleyrat d'Oc et Allerey d'Oïl[16]
Histoire
[modifier | modifier le code]Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]- Le monastère bénédictin
Aleyrac est le fief d'un monastère bénédictin au XIIe siècle[17].
Ce monastère de religieuses bénédictines relevait de l'abbaye de l'Île-Barbe. Il est connu dès 1295. Il sera ruiné en 1385 et supprimé en 1440 au profit de la collégiale de Sainte-Croix de Montélimar qui, de ce chef, percevra les dîmes de la paroisse d'Aleyrac jusqu'à la Révolution[14].
- 1323 : monasterium de Aleyraco (inventaire des dauphins, 225).
- 1385 : monasterium Aleyracii (archives de la Drôme, E 606).
- XVe siècle : Les Nonains d'Alérac (archives du Rhône, fonds de l'Île-Barbe).
- La seigneurie
La seigneurie d'Aleyrac[14] :
- La seigneurie appartint en premier à l'abbesse du monastère.
- 1440 : elle passe au chapitre de Montélimar.
- 1550 : elle est vendue aux Adhémar de Grignan (au baron de Grignan, Louis Adhémar de Monteil[17]).
- 1568 : elle passe par héritage aux Castellane.
- 1747 : elle est vendue aux Yse.
- 1769 : elle est vendue aux Ravel des Crottes, derniers seigneurs.
Avant 1790, Aleyrac était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à Notre-Dame-la-Brune, était celle du monastère ruiné[14].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Mazenc. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Dieulefit[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Intercommunalité et syndicats intercommunaux
[modifier | modifier le code]Aleyrac fait partie du Syndicat Intercommunal des Eaux et de l'Assainissement du Pays de Dieulefit, service public responsable de son assainissement[19]. La commune possède et gère son réseau d'eau potable. Le village fait également partie de la communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux[20].
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 52 habitants[Note 1], en évolution de +13,04 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Aleyrac dépend de l'académie de Grenoble.
La commune ne possède aucune école. L'école primaire la plus proche est celle du Poët-Laval[25].
Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête : le [17].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]La paroisse catholique d'Aleyrac fait partie du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[26].
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : forêt (bois), pâturages (ovins), apiculture (miel)[17].
Le secteur agricole de la commune est composé essentiellement d'élevage, ainsi que d'une production céréalière, de lavande et truffes.
Artisanat
[modifier | modifier le code]- Artisanat[17].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Village perché. Maisons au bel appareil[17].
- Ruines classées (MH) du prieuré d'Aleyrac, d'architecture romane (fin XIIe siècle). On peut y voir une abside en cul-de-four brisé, un pignon avec un clocher à deux arcades et une source « miraculeuse »[17].
- Chapelle du XIXe siècle de style néo-roman[17].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Aleyrac possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 5.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Aleyrac sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Ruisseau d'Aleyrac.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aleyrac et Taulignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Taulignan », sur la commune de Taulignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Taulignan », sur la commune de Taulignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Frank R. Hamlin, Le suffixe -acum dans la toponymie de l'Hérault, contribution à l'étude des noms de lieux du Languedoc
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891 (aleyrac) (lire en ligne), page 5.
- Pierre Palengat - La Drôme insolite: d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, page 11
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 8a
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Aleyrac.
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- Syndicat Intercommunal des Eaux et de l'Assainissement du Pays de Dieulefit
- Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- école primaire du Poët-Laval.
- paroisse d'Aleyrac