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Eps

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Eps
Eps
La rue d'Anvin.
Blason de Eps
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Philippe Mayeur
2020-2026
Code postal 62134
Code commune 62299
Démographie
Gentilé Epsois
Population
municipale
244 hab. (2021 en évolution de −3,17 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 20″ nord, 2° 17′ 48″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 155 m
Superficie 6,87 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Eps
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Eps
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Eps
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Eps

Eps, connue également sous le nom de Eps-Herbeval, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Epsois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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Eps est une commune rurale qui se trouve à 13 km au nord de Saint-Pol-sur-Ternoise (aire d'attraction) et à 40 km au nord-ouest d'Arras (chef-lieu d'arrondissement).

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes d’Eps
Heuchin Boyaval
Anvin Eps
Monchy-Cayeux Hestrus

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 6,87 km2 ; son altitude varie de 59 à 155 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est drainée par la rivière d'Eps, cours d'eau naturel de 5 km, qui prend sa source dans la commune de Boyaval et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Anvin[3] et par le Vieil Eps, d'une longueur de 0,77 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la rivière d'Eps au niveau de la commune de Boyaval[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Eps[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[11].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le vallon de Bergueneuse à Fiefs, d’une superficie de 934 ha et d'une altitude variant de 60 à 185 m. Cette ZNIEFF, qui s’étend au nord/nord-ouest de la commune d’Anvin, est une des plus importantes vallées sèches drainant les collines de l'Artois[13].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. Cette ZNIEFF, située au nord d'une ligne allant de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, d’une superficie de 9 502 ha et d'une altitude variant de 22 à 90 m, présente des fonds de vallées, des coteaux crayeux et des zones prairiales[14].

Un ancien panneau d'entrée de la commune.

Au , Eps est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[16]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,2 %), prairies (24,3 %), zones urbanisées (7,7 %), forêts (3,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune comprend un hameau, Herbeval, ce qui explique le nom d'usage d'Eps-Herbeval de la collectivité.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par les routes départementales D 70, D 70 E1 et D 71 E4[20].

Transport ferroviaire

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La commune est limitrophe de la commune d'Anvin, sur laquelle se trouve la gare d'Anvin, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Eiz en 1196 ; Ays en 1273 ; Es en 1295 ; Hes en 1296 ; Ez au XIVe siècle ; Eepz en 1407 ; Eez en 1415 ; Eyps en 1422 ; Dexz en 1430 ; Epx en 1444[21], Eps depuis 1793 et 1801[1].

  • Herbeval était connu en 1121 sous le nom d' Herbouval ; Erboval en 1206 ; Heberval en 1469[22].

Circonscriptions d'Ancien Régime

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Eps, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Sait-Pol et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, puis de Boulogne, doyenné de Saint-Pol, était consacrée à saint Martin et avait Hestrus pour secours[22].

Première Guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale, Eps située à l'arrière du front de l'Artois a parfois vu des troupes françaises passer par la commune ou venir y cantonner, en étant relevées du front, par exemple en novembre 1915[23].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1].

Commune et intercommunalités

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La commune faisait partie de la communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [24] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25]. À l'initiative des intercommunalités concernées[26], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[Note 6] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [27],[28].

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [29].

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2020 Arthur Hermant PS [30],Réélu pour le mandat 2014-2020[31],[32]
23 mai 2020 En cours Philippe Mayeur   Chef d'entreprise[33],[34]

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Boyaval, Hestrus, Tangry, Saint-lès-Pernes et Eps-Herbeval, et qui accueille pour l'année scolaire 2018-2019 un effectif de 83 enfants[30]. Dans ce cadre, La commune administre une école maternelle[35].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[36].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Epsois[37].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 7], en évolution de −3,17 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
332402385428413413409427436
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
423427417405434443457451434
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
449427412347350332340336329
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
317302279249222182235257249
2021 - - - - - - - -
244--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 119 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 52,21 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
3,1 
5,9 
75-89 ans
9,2 
19,3 
60-74 ans
17,7 
21,8 
45-59 ans
16,2 
19,3 
30-44 ans
19,2 
10,9 
15-29 ans
19,2 
21,8 
0-14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et manifestations

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Plusieurs manifestations animent la commune[30] :

  • Le repas champêtre le 4 mai ;
  • La ducasse le 21 juillet ;
  • La brocante le 24 août ;
  • L'arbre de Noël.

En 2019, la commune accueille cinq agriculteurs et cinq autres entreprises (café, restaurant et artisans)[30].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin.
  • L'église Saint-Martin, datant du XVIe siècle : le clocher fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [43]
  • Des éléments patrimoniaux de l'église Saint-Martin sont classés ou inscrits au titre d'objets des monuments historiques :
    • la cloche, datant de 1786, est classée depuis le [44]. Elle est remise en état après avoir reçu la foudre en [30].
    • la chaire à prêcher, datant du XVIIIe siècle, est inscrite depuis le [45].
    • les cinq blochets de la voûte lambrissée de la nef, datant du XVIe siècle, sont inscrits depuis le [46].
    • la console sculptée scellée dans le mur sud, datant du XVIe siècle, est inscrite depuis le [47].
    • la statue du Christ en croix, datant du XIXe siècle, est inscrite depuis le [48].
    • la dalle funéraire d'Antoine Garson, bailli de la vicomté d'Eps, datant de 1624, est inscrite depuis le [49].
  • Le monument aux morts[50].

Patrimoine culturel

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La commune d'Eps bénéficie des services d'une médiathèque intercommunautaire[30].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Eps Blason
D'argent à l'aigle bicéphale de sable, becquée, lampassée et armée de gueules[51].
Détails
Armes de Jean d'Eps, écuyer, seigneur du lieu en 1474.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière d'Eps (E5400670 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vieil Eps (E5401330) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Eps et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013281 - Vallon de Bergueneuse à Fiefs », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007268 - La Vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  21. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  22. a et b Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 135, 194 sur Gallica.
  23. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  24. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  25. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  26. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  27. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  28. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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  30. a b c d e et f Christelle Dourlens, « Réguler la vitesse excessive : Niché au cœur de la communauté de communes d’Anvin et désormais gouverné par la nouvelle entité qu’est TernoisCom, Eps-Herbeval est un village situé au creux de la ruralité. Arthur Hermant, premier magistrat, gère sa commune en bon père de famille depuis 1989 », L'Abeille de la Ternoise, nos 8716-1909,‎ , p. 21 « Élu au sein du conseil municipal en 1979 en tant que conseiller, Arthur Hermant a depuis le temps parcouru un long chemin. Même si la commune ne comptabilise que 257 âmes, chiffre du dernier recensement, les projets ne manquent pas. Malheureusement l’argent reste le nerf de la guerre. Sachant que les dotations n’ont pas été revues à la hausse ».
  31. Aline Chartrel, « À Eps, Arthur Hermant s’engage pour un cinquième mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Aline Chartrel, « Eps – Une priorité: la défense incendie en cinq citernes : Difficile d’avoir une visibilité sur six ans quand les projets d’un village se trouvent en partie suspendus aux dotations de l’État. En tout état de cause, Eps devrait travailler sa défense incendie et son accessibilité », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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