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Équipe Pur Sang

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Équipe Pur Sang
Idéologie Patriotisme
Objectifs Permettre le passage de la frontière de 1871 (rétablie, le 24 juillet 1940, par le Troisième Reich lors de l'annexion de fait de l'Alsace) aux prisonniers de guerre évadés et aux réfractaires.
Fondation
Date de formation Octobre 1940
Origine Les membres sont toutes des anciennes Guides de France (GDF).
Pays d'origine Drapeau de la France France
Fondé par Lucienne Welschinger
Dissolution
Date de dissolution Mars 1942
Causes Démantelé par les Allemands en mars 1942
Actions
Mode opératoire Réseau de passeurs
Zone d'opération Alsace (France)
Période d'activité Octobre 1940 à mars 1942
Organisation
Membres 6
Soutenu par Groupe résistance française : France 99
Répression
Nombre de prisonniers 5
Considéré comme terroriste par Drapeau de l'Allemagne nazie Allemagne nazie
Seconde Guerre Mondiale

L’équipe Pur-Sang est un réseau de passeuses et passeurs composé majoritairement de femmes du mouvement scout des Guides de France (GDF) pendant la Seconde Guerre mondiale. Il se forme en et est démantelé par les Allemands en . Lors du jugement de ses membres, les Allemands attribuent au réseau le passage de 250 prisonniers évadés et d'une centaine de familles alsaciennes en fuite[1]. Le réseau permet notamment l'évasion d'Alsace de Marcel Rudloff, le futur maire de Strasbourg, le [2],[3].

Le nom l’équipe Pur-Sang est choisi en souvenir des camps de formation des cheftaines Guides de France dans lesquels une équipe portait toujours ce nom[4]. Mais il se pourrait que cela soit aussi pour se moquer du sang aryen des doctrines nazies[5].

Après la défaite de mai- et l'annexion de fait de l'Alsace, le mouvement des Guides de France est dissous. Néanmoins certaines Guides de France comme Lucienne Welschinger (29 ans) et Emmy Weissheimer entrent en résistance[6].

Dans un premier temps le but est de soulager le quotidien de milliers de prisonniers de guerre français (PG) qui traversent chaque jour l'Alsace pour être transférés dans les camps de prisonniers en Allemagne. Elles distribuent de l'eau, de la nourriture, du courrier, des vêtements. Ainsi tous les matins, à l'Orangerie (Strasbourg), Lucienne Welschinger apporte du ravitaillement aux prisonniers (PG)[1].

L'équipe prend des risques, en organisant un système de ramassage clandestin du courrier des prisonniers. Quand la voiture de ravitaillement arrive, une des jeunes filles engage la conversation avec la sentinelle. La seconde fait signe au prisonnier de corvée qui laisse tomber un paquet de lettres tandis qu’une troisième le récupère. Les lettres sont transmises à des cheminots et envoyées à Paris. Le système fonctionne dans les deux sens. Des lettres de réponses sont cachées dans certains paquets de nourriture adroitement jetés dans la voiture de ravitaillement sur le trajet du retour vers le camp[4].

Très rapidement, certains prisonniers manifestent le désir de s'évader. En , le jour de l'incendie criminel de la synagogue du quai Kléber située près du restaurant du frère de Lucienne, celle-ci assure la prise en charge de deux prisonniers polonais, dont un juif, réfugiés dans un confessionnal de l'église Saint-Jean[7]. Elle organise avec Emmy Weissheimer le passage des deux prisonniers par la vallée de la Bruche à Hersbach (Bas-Rhin). Très vite elles renouvellent l'opération. Devant l'afflux de prisonniers, il faut diversifier les zones de passages[1].

Face à l'augmentation de l'activité, Lucienne Welchinger décide de contacter d'autres membres des Guides de France pour former l'organisation clandestine l'Équipe Pur-Sang. Elle recrute Marcelle Engelen, Alice et Marie-Louise Daul, Lucie Welker. En , une première réunion du groupe a lieu pour définir le rôle et la spécialisation de chacune[1].

Église Saint-Jean à Strasbourg où les prisonniers évadés prennent contact avec l’Équipe Pur Sang
Église Saint-Jean à Strasbourg où les prisonniers évadés prennent contact avec l'Équipe Pur-Sang.

Au cours d'une réunion chez les Sœurs de la Croix à Strasbourg, il est décidé d'assurer une permanence à l'église Saint-Jean tous les soirs de 18 à 19 heures grâce à la complicité de l'abbé Prince, curé de la paroisse[8],[9]. Les prisonniers évadés s'agenouillent devant l’autel de la Vierge auprès des jeunes filles en prière puis s'identifient avec le mot de passe : « Pierre »[10].

Les prisonniers sont surnommés « Freddy »[4].

L'action avec les sympathisants

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Elles sont aidées dans leur combat par de nombreuses personnes : Ernest Burglin, Alice Fuchs, Mathieu Gander, Auguste Gauer (employé chez André, le frère de Lucienne Welschinger), Julie Hans, Jean-Antoine Sardi. Beaucoup sont des commerçants et fournissent des vivres gratuitement. L'employé au service architecture et inspection des bâtiments publics, Albert Jundt, met à disposition des timbres officiels. Lucienne Welschinger récupère les documents, les fausses pièces d'identité par l’intermédiaire de Paul Widmann (du réseau Hector des Forces Françaises Combattantes FFC)[1] et du photographe Charles Latzarus qui fournit les photos[5]. Alice Daul remplit les cartes en prenant soin de localiser les évadés dans des régions francophones d'Alsace. Elle contrefait les signatures. L'agent de police Charles Jost appose le cachet du commissariat de police. Élise Weisheimer, la sœur de Emmy, ajuste et répare les vêtements des évadés[5]. Albert Ott et Édouard Keller les convoient et leur fournissent les billets de train[6].

Paul Widmann intégrera l'Équipe Pur-Sang dans le réseau « France 99 »[11].

Les chemins d'évasions

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Le Troisième Reich rétablit de fait les frontières du traité de Francfort de 1871.
Le 24 juillet 1940, le Troisième Reich rétablit de fait les frontières du traité de Francfort de 1871. C'est cette ligne que les réseaux de passeurs alsaciens et Mosellans font passer au fugitifs.

La principale difficulté est de trouver des zones de passage. Alice Daul et Lucie Welker vont en repérage à Hégenheim. Un chemin derrière le cimetière permet de passer en Suisse. Elles établissent des relevés topographiques et des cartes sommaires qui seront distribuées aux évadés. Cet itinéraire fonctionne six mois mais devient trop dangereux car les Allemands renforcent les patrouilles[4].

Alice et Marie-Louise explorent le site du col de la Schlucht dans la vallée de Munster (Haut-Rhin). Le massif du Tanet est propice car situé à 1 000 m d'altitude entre le col et le lac blanc. Les 25 douaniers allemands répartis par patrouilles de deux surveillent 25 km de frontière. Lorsqu'on connait les horaires et circuits des patrouilles, il est facile de les éviter. Les Allemands restent sur les grands axes. Ils négligent les sentiers du Club Vosgien et les chemins de débardage[5]. Les jeunes femmes disposent de l'aide de Frédéric Baumgart, cultivateur à la ferme de Schupferen, qui offre une étape et sert de passeur[1]. Tous les dimanches, l'Équipe Pur-Sang accompagne les évadés jusqu'au massif en simulant des excursions sur les sentiers balisés du Club vosgien[4],[12] car il y a beaucoup de monde sur ces sentiers le week-end[5]. Elles les dirigent vers le pensionnat de Notre-Dame de Sion à Gérardmer (Vosges) où les sœurs les recueillent. Le mot de passe est « Marie-Louise »[11]. De là, ils sont envoyés à Épinal (Vosges). Puis grâce à des résistants cheminots, ils partent vers Lyon[4],[1].

Au cours de l'année 1941, l'équipe doit faire face à un afflux massif de prisonniers évadés. La tenancière du débit de tabac de Wissembourg, Marie Gross avec l'aide d'Anne-Marie Muller[5] envoie les évadés sur Strasbourg[6]. L'hiver 1941-1942 interdit l'accès au massif de Tanet. Il faut trouver un passage moins élevé. Il est trouvé à Landange (Moselle) par l’intermédiaire de l'instituteur André Kommenacker.

Démantèlement du réseau

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Devant le nombre croissant d'évadés, la situation devient difficile à gérer pour l'équipe. Lucienne Welschinger, accompagnée de Lucie Welker, se rend à Vichy pour informer le gouvernement du maréchal Pétain. Elles apportent au général Campet, chef du cabinet militaire du maréchal, un rapport sur la situation en Alsace écrit par Paul Widmann et demandent de l'aide pour leurs actions[4],[1],[11].

Pour le retour, les deux femmes se séparent. Lucie Welker se trompe de train[2]. Elle est arrêtée en gare de d'Avricourt (Meurthe-et-Moselle) le [6]. En perquisitionnant chez elle, les Allemands trouvent la liste des membres du réseau. Tous les membres de l'équipe, sauf Marcelle Engelen, sont arrêtés en , Lucienne Welschinger et son frère André, le 12, Alice et Marie-Louise Daul, le 21 et Emmy Weisheimer, le 25.

André Kommenacker, Albert Ott sont arrêtés le , Paul Widmann, le  ; Anne-Marie Muller, le et Marie Gross, le . Les détenues sont conduites à la prison de Kehl (Allemagne) en cellules individuelles.

Les membres de l'Équipe Pur-Sang utilisent le morse pour communiquer entre elles. Elles évitent ainsi d'autres arrestations. Le , elles sont transférées au camp de sureté de Schirmeck[11].

Jugement et détention

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Le , l'équipe est jugée devant le tribunal du peuple (Volksgerichtshof) de Strasbourg[13]. Après une journée de débat, les verdicts tombent. Marie Gross, Antoine Krommenacker, Albert Hott, Lucienne Welschinger et Paul Widmann sont condamnés à la peine de mort pour haute trahison (l'Alsace est considérée comme allemande par les nazis). Lucie Welker est condamnée à quinze années de prison, Anne-Marie Muller à dix années, Emmy Weisheimer, Alice et Marie-Louise Daul à huit années, André Welshinger à six années[11].

Les condamnés à mort sont transférés à Stuttgart (Allemagne) où ils attendent leur exécution. En fait ils ne savent pas que la sentence a été suspendue à la suite notamment de l'intervention du nonce apostolique[4] et du maréchal Pétain[2] qui a déclaré aux Allemands « Les Français condamnés n'ont fait qu'aider d'autres Français à regagner leur pays »[14]. André Welschinger est interné à Ludwigburg (Allemagne). Toutes les femmes sont incarcérées à la maison centrale de Ziegenhein (Allemagne) avec des détenus de droit commun.

Le , Alice Daul s'évade et se réfugie en Suisse. Le même jour, Marie-Louise Daul, Lucie Welker, Anne-Marie Muller et Emmy Weisheimer sont transférées à Hambourg (Allemagne). Elles seront libérées par les troupes britanniques en . Elles reviennent en France en .

Lucienne Welschinger et Marie Gross sont libérées par les troupes américaines le à Aichach (Allemagne)[1].

Décorations

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Le à Strasbourg, le général Langlade, gouverneur militaire de la ville, décore Alice et Marie-Louise Daul, Emmy Weisheimer, Lucie Welker et Lucienne Welschinger de la médaille de la Résistance française.

Alice et Marie-Louise Daul, Lucienne Welschinger, Emmy Weisheimer sont décorées de la croix de guerre.

Lucienne Welschinger, Emmy Weisheimer sont également décorées de la Légion d'honneur[1].

L'histoire des membres de l'équipe Pur-Sang

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  • Lucienne Welschinger a vingt-neuf ans quand elle crée cette équipe à l’automne 1940. Entrée chez les Guides de France en 1925, cheftaine de la compagnie 9e Strasbourg en 1933, elle est cheftaine du district de Strasbourg en . Sa famille exploite l’hôtel-restaurant « À l’ancienne gare » où de nombreux évadés trouveront refuge[8]. Nommée commissaire régionale d’Alsace des Guides de France de 1947 à 1950. Après la guerre, elle retourne à une vie discrète et n’est promue officier de la Légion d’honneur qu’en 1999. Lucienne Welschinger meurt le .
  • Emmy Weisheimer s'engage dès 1940 aux côtés de Lucienne Welschinger avant la création de l'équipe. Avec l'aide de ses parents, elle gère l'hébergement et le ravitaillement des prisonniers évadés. Emilie WEISHEIMER décéde le 15 septembre 2005 à l'age de 86 ans à Strasbourg.
  • Marcelle Engelen (épouse Faber), alors âgée de 17 ans, s'engage en 1940. En , menacée par son appel au Reicharbeitdienst (RAD)[15], elle franchit la frontière par Landange (Moselle)[16]. Cela lui évite l'arrestation en . Elle s'engage comme volontaire en qualité d'infirmière au sein des Auxiliaires féminines de l'Armée de terre (AFAT) le jusqu'à sa démobilisation le [1]. Marcelle Faber est décédée le 7 janvier 2023 à Meylan. C'était la dernière survivante du réseau[17].
  • Alice Daul (épouse Gillig) est mobilisée comme infirmière au mont Sainte-Odile (Bas-Rhin) puis à l'hôpital de Neufchâteau (Vosges). En , elle est démobilisée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et revient en Alsace annexée[8]. Le , elle s'évade et parcourt 600 km à travers l'Allemagne pour atteindre une enclave Suisse près du lac de Constance. De nuit elle se glisse sous l’énorme réseau de barbelés marquant la frontière. Ensanglantée et en loques, elle se présente le à h 50 au poste de la douane suisse[4],[12]. En , elle est l'une des trois premières élues au conseil municipal de Strasbourg[1]. Alice Daul meurt le .
  • Marie-Louise Daul, sœur d'Alice, est guide-aînée, cheftaine de louveteaux chez les Scouts de France. Elle meurt en 1973[4].
  • Lucie Welker naît en 1919. Elle entre chez les guides en 1933. Elle est assistante cheftaine. Elle a vingt et un ans quand elle rejoint l'Équipe Pur-Sang[4]. Lucie Welker est décédée en 2008.

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k et l Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens et Christophe Clavel, La Résistance des Alsaciens, Paris, Fondation de la Résistance, Département AERI, cop. 2016 (ISBN 978-2-915742-32-9 et 2915742324, OCLC 959964698, lire en ligne).
  2. a b et c Philippe Wendling, « Des passeuses toujours prêtes », Les saisons d'Alsace no 81,‎ , p. 25.
  3. Marcel Rudloff et Alain Howiller, Souvenirs pour demain : entretiens avec Alain Howiller, FeniXX, , 192 p. (ISBN 978-2-402-12557-4, lire en ligne)
  4. a b c d e f g h i j et k « L’héroïsme au quotidien : les Pur-Sang d’Alsace », sur www.latoilescoute.net (consulté le ).
  5. a b c d e et f Éric Le Normand, Alsace, territoire de résistance : les filières d'évasion et les passeurs en 1939-1945, Pontarlier, Éditions du Belvédère, 189 p. (ISBN 978-2-88419-420-4, 2884194207 et 2373620278, OCLC 985728323, lire en ligne).
  6. a b c et d Marie-José. Masconi, Et les femmes se sont levées : portraits de résistantes alsaciennes et lorraines, copyright 2021 (ISBN 978-2-7165-0897-1 et 2-7165-0897-6, OCLC 1247468187, lire en ligne)
  7. « Rue Lucienne Welschinger », sur strasbourg.eu (consulté le )
  8. a b et c Marie-Thérèse Cheroutre, « GILLIG Alice », sur maitron-en-ligne, (consulté le ).
  9. Archives de l'évêché de Strasbourg. L'abbé Eugène Prince est curé de la paroisse Saint-Jean de 1933 à 1945.
  10. Le Marec, Bernard., L'Alsace dans la guerre, 1939-1945 : la tentative de réannexion, Mulhouse, Alsatia, , 201 p. (ISBN 2-7032-0211-3 et 978-2-7032-0211-0, OCLC 49177753, lire en ligne)
  11. a b c d et e Auguste Gerhards, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : Résistants et héros inconnus 1939-1945, Cherche Midi, , 693 p. (ISBN 978-2-7491-2067-6, lire en ligne).
  12. a et b « Alice Gillig, anticonformiste et ancienne résistante », sur La croix, (consulté le ).
  13. Bopp, Marie-Joseph, 1893-1972. et Bopp, Marie-Joseph, 1893-1972., Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande : 1940-1945, Nancy, Place Stanislas, , 467 p. (ISBN 978-2-35578-077-6 et 2-35578-077-3, OCLC 704340099, lire en ligne)
  14. Arbois, Julien., Histoires insolites de la Résistance française, Saint-Victor-d'Épine, City, , 231 p. (ISBN 978-2-8246-0625-5 et 2-8246-0625-8, OCLC 914160625, lire en ligne), p. 127
  15. François-Xavier Maigre, « Portrait. L'histoire oubliée d'une guide résistante. », sur La-Croix.com, (consulté le ).
  16. Veneranda Paladino, « Marcelle, la dernière des Pur-Sang », DNA,‎ , p. 13
  17. H. de C., « La dernière des Purs-Sang », L'Alsace,‎ , p. 35 (lire en ligne Accès limité)

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Eric Le Normand, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (ill. Christophe Clavel), « L'équipe des Pur Sang », dans La résistance des Alsaciens, Fondation de France, département AERI, (ISBN 978-2-915742-32-9) DVD pédagogique Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Eric Le Normand, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (ill. Christophe Clavel), « Le procès de l'équipe des Pur Sang le 26 janvier 1943 à Strasbourg », dans La résistance des Alsaciens, Fondation de France, département AERI, (ISBN 978-2-915742-32-9) DVD pédagogique Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Eric Le Normand, Alsace Territoire de Résistance : les filières d'évasion et les passeurs en 1939-1945 (ISBN 978-2-88419-420-4).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Philippe Wendling, « Des passeuses toujours prêtes », Les saisons d'Alsace no 81, , p. 25.
  • Bernard et Gérard Le Marec, L'Alsace dans la guerre 1939-1945 : La tentative de réannexion, Mulhouse, Alsatia éditions, , 203 p. (ISBN 2-7032-0211-3), p. 141 ; 144
  • Alphonse Irjud, « Une résistance éclatée dans un maillage totalitaire », dans Alfred Wahl, Les résistances des alsaciens-mosellans durant la Seconde Guerre mondiale 1939-1945, Imprimerie Pierron, , 336 p. (ISBN 2-85730-033-6), p. 34
  • Etienne Gendrin, La boîte à Bulles, Têtes de mule : Six jeunes alsaciennes en résistance, Saint-Avertin/impr. en Pologne, Vincent Henry, , 168 p. (ISBN 978-2-84953-376-5).
  • Eric Le Normand, « La résistance alsacienne », Les saisons d'Alsace no 61, , p. 23.
  • « Les Pur-Sang : Elles étaient guide de France », dans Marie-José Masconi (préf. Frédérique Neau-Dufour), Et les femmes se sont levées, Strasbourg, La Nuée bleue, , 282 p. (ISBN 978-2-7165-0897-1), p. 17-36.
  • Laurence Lamard et Aurélie Charnet, « Résistantes ! Alice Daul et les Pur-sang », Les cahiers de Bischheim,‎ , p. 20-21
  • Bertrand Merle, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (préf. Victor Convert, intro. Marie-Claire Vitoux), « Les filières d'évasions », dans 50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne, Strasbourg, Éditions du Signe, , 196 p. (ISBN 978-2-7468-4334-9), p. 30-33
  • Bertrand Merle, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (préf. Victor Convert, intro. Marie-Claire Vitoux), « Réseaux, organisations, filières », dans 50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne, Strasbourg, Éditions du Signe, , 196 p. (ISBN 978-2-7468-4334-9), p. 56-64

Articles connexes

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Liens externes

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