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Gascon

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Gascon
Gascon
Pays France, Espagne
Région Gascogne : Sud-ouest de la France, Val d'Aran en Espagne
Typologie SVO syllabique
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Drapeau de la Catalogne Catalogne (Espagne) en tant qu’aranais
Codes de langue
IETF -
ISO 639-3 - [1]
État de conservation
Éteinte

EXÉteinte
Menacée

CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre

NE Non menacée
Langue en danger (DE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de la Déclaration des droits de l'homme (voir le texte en français)
  • Norme classique :
    • Totas las (/eras) personas que vaden libras e egaus en dignitat e en dret. Que son dotadas d'arrason e de consciéncia e que las cau hèr l'ua dab l'auta dab esperit de fraternitat.
  • Norme fébusienne
    • Toutes las (/eras) persounes que nachen libres e egaus en dinnitat e en dret. Que soun doutades de rasoû e de counscienci e qu'ous cau ayi entre eres dap û esperit de fraternitat.
Carte
Image illustrative de l’article Gascon

Le gascon est la variété de l'occitan propre au « triangle aquitain »[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]. La variété régionale de gascon parlée au Val d'Aran, l'aranais, est reconnue comme langue coofficielle en Catalogne, sous l'appellation « occitan, aranais en Val d'Aran »[10]. Sa genèse (voir ancien gascon[11]) et les caractéristiques de son système phonologique et celles de sa morphologie verbale[12] poussent certains spécialistes à le considérer comme une langue spécifique[13],[14],[15],[2],[16],[17],[18]. Le gascon est reconnu comme une « langue en danger » sur l'atlas des langues de l'UNESCO[19]. Ses particularités phonologiques par rapport à l'ensemble du domaine occitano-roman peuvent s'expliquer en partie par un substrat aquitain[20],[21].

Le terme « gascon » a aussi servi à désigner l'ensemble de l’occitan du XVIIe siècle[22] au début du XIXe siècle[23],[24],[25]. Il a parfois été appelé aquitain[26],[27]. La Gascogne n'existant plus comme entité politique ou administrative depuis le XIe siècle, on la définit parfois de nos jours comme la région où l'on parle le gascon[28].

Étymologie

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Les mots gascon et basque ont la même origine étymologique : l'ethnonyme vascon prononcé /uaskon/. L'initiale /u/ a subi des évolutions diverses suivant le contexte en /v/, /w/, /b/ ou /g/. La forme gascon est une adaptation romane du mot vascon qu'on attribue parfois à une prononciation germanique (peut-être wisigothique), bien que les divergences puissent s'expliquer dans le cadre phonologique aquitain.

Les linguistes Gerhard Rohlfs[29] et Joan Coromines[30] désignent par gascon l'ensemble des parlers occitans entre la Garonne et les Pyrénées qui connaissent le passage du f latin au h. La frontière du gascon, lorsqu'elle correspond à celle de la langue d'oc et de la langue d'oïl, a été décrite par Tourtoulon et Bringuier[31], Jules Ronjat[32], Pierre Bec[33] ou François Fontan[34]. Celle avec le languedocien a été abordée localement par Pierre Bec[35]. Philippe Lartigue a établi la limite précise, commune par commune, après l'étude, en 1997-1998, d'après les textes issus de l'enquête d'Edouard Bourciez (1894-1895)[36].

Panneau trilingue à Bayonne : en français, basque, et gascon (« Mayretat », « Sindicat d'initiatibe »)

Départements dans la zone d'extension du gascon, en totalité : Gers[37], Hautes-Pyrénées (Bigorre)[38] et Landes[39].

En partie :

Autrement dit, dans les Pyrénées, les domaines de dialectes gascons s’étendent (d’est en ouest) du Couserans (partie occidentale du département Ariège) au Béarn (partie orientale du département Pyrénées-Atlantiques).

Cartographie

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Langues et dialectes occitanoromans.

Classification

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Un dialecte ou une langue spécifique ?

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Entrée gascoun dans le dictionnaire de Lespy

L'ancien gascon, et donc le gascon sont considérés comme un dialecte de l'occitan[4],[6],[7],[5]. Pour Ronjat, qui le nomme aquitain, il constitue même le seul dialecte clairement différencié, les limites entre les autres dialectes restant floues[48]. Pour Rohlfs, à cause de ses spécificités mêmes, il constitue une langue à mettre sur le même plan que le catalan. Les travaux récents de Jean-Pierre Chambon et Yan Greub montrent que l’individuation du protogascon était entièrement acquise en 600 au plus tard ; à la date où les traits définitoires de l'idiome sont fixés, le reste du domaine occitan ne présentait qu'une seule innovation (groupes -TR-, -DR- > -air)[49]. Il y a eu par la suite un rapprochement plus récent du languedocien et du gascon. Néanmoins, si l’on veut bien tenir compte de l’antériorité génétique des traits définitoires du gascon, cette unité ne peut être que « négativo-passive » et faite à partir d’un fonds « de ressemblances romanes ou diaromanes »[18].

Des mouvements culturels gascons (aussi appelés occitanistes) revendiquent leur appartenance à l'occitan. C'est le cas des sections locales de l'Institut d'études occitanes, du Félibrige, des maisons d'édition comme Per Noste ou le CAP'Òc, mais également du CFP'Òc, de l'Ostau Biarnés, l'Ostau Girondin, le Festvial Mascaret, la fédération Òc Bi, des fédérations Calendreta, Hestiv'Òc, Menestrèrs Gascons, Lo Pimtemps de l'Arribèra, los Sauvetons, le Groupe Nadau, les Pagalhós...[réf. nécessaire]

Le poète gascon Bernard Manciet déclarait : « Je suis occitan et mon dialecte est le gascon negre car je suis des Landes ». Il faisait ainsi référence au localisme dialectal du "parler negue" de la langue gasconne, au sein d'un vaste ensemble culturel d'Oc.[réf. nécessaire]

D'autres associations, l’Institut béarnais et gascon, Esprit Gascon, et Région Gascogne Prospective[50] prônent la reconnaissance du gascon comme une langue[51] et soutiennent ainsi l'idée de "langues d'Oc" au pluriel.[source insuffisante]

Spécificités

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En ce qui concerne la phonétique, on explique en partie les traits spécifiques du gascon par le substrat de l'aquitanien[52], une langue proto-basque, parlée en Aquitaine antique ou Aquitaine préromaine.

Toutefois, l'évolution phonétique des emprunts latins dans l'histoire du basque semble indiquer que la plupart des évolutions qui marquent le passage du protobasque au basque ont eu lieu alors que le domaine actuel du gascon était déjà romanisé depuis des siècles. Ces évolutions auraient pu alors avoir lieu en même temps en basque et en gascon[53].

Le protogascon (ou aquitano-roman) serait apparu au VIe siècle[54] : l’étude de documents (monnaies) de cette époque montre la présence de traits caractéristiques du gascon. L’ancien gascon, mots gascons présents dans les textes rédigés en Gascogne médiévale depuis le XIIe siècle, y compris ceux (surtout jusqu’au XIIIe siècle) dans des textes en latin, a été étudié et répertorié dans le Dictionnaire onomasiologique de l’ancien gascon (DAG) conçu et dirigé par Kurt Baldinger.

Au milieu du XIIe siècle, le premier échantillon d'une strophe troubadouresque entièrement en gascon est fourni par Raimbaut de Vaqueiras dans le « Descort »[55] soit trois siècles avant la floraison littéraire du gascon. Il a été désigné du nom de gascon dans son domaine linguistique depuis au moins 1313 et l'usage de ce nom n'a pas cessé jusqu'à nos jours[réf. nécessaire]. L'école littéraire toulousaine du Gay Saber le considérait dans sa grammaire appelée Las Leys d'Amors (rédigée avant 1341, version finale en 1356) comme une langue « étrange » ou « étrangère » à la langue « romane » utilisée dans les concours de poésie à Toulouse[56].

À partir du XVIe siècle, le français commença à s'imposer dans de nouveaux domaines, de la philosophie aux sciences, tandis que le gascon demeurait la langue du peuple. Le français fut imposé à tout le territoire, et le gascon ne se transmet en général plus naturellement depuis au moins deux générations.

En France, le gascon ne dispose d'aucun statut officiel. Il est inclus dans l'occitan qui devient langue d'enseignement facultatif au titre de la loi Deixonne, puis individualisé dans le cadre de l'appellation plus consensuelle d'occitan-langue d'oc sous le nom d'occitan-langue d'oc gascon[57].

En Espagne, dans la communauté autonome de Catalogne, la loi sur le régime spécial du Val d'Aran du 13 juillet 1990 fait de l'occitan aranais la troisième langue officielle du Val d'Aran : « L'aranais, variété de la langue occitane propre au val d'Aran, est officiel dans le val d'Aran »[58]. Depuis le 9 août 2006[59], le nouveau statut d'autonomie de la Catalogne fait de l'occitan la troisième langue coofficielle de la communauté autonome, ainsi que la cinquième langue constitutionnelle de l'Espagne. Ce statut est confirmé en septembre 2010 par l'adoption, par le parlement de Catalogne, de la loi de l'aranais, occitan en Val d'Aran, qui réaffirme l'officialité de l'occitan dans l'ensemble de la communauté autonome.

Géographie linguistique

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Variétés du gascon

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Le gascon est divisé en trois variétés ou sous-groupes dialectaux[60] :

Le béarnais, langue officielle lorsque le Béarn était un État indépendant, ne correspond pas à un parler unifié : les trois formes de gascon sont parlées en Béarn (au sud, le gascon pyrénéen ; au centre et à l'est, le gascon oriental ; au nord-ouest, le gascon occidental).

Différences entre les variétés du gascon
maritime béarnais bigourdan aranais commingois

et couseranais

gascon intérieur bazadais et grand-landais bordelais
phrase affirmative:
Il y va
Qu' i va. Que i va. Que i va. I va. Que i va. Que i va. (Qu’) i va/vai. I vai.
négation:
il ne l’écoutait pas
ne l’escotèva pas non / ne l’escotava pas non / ne l’escotava pas non la escotaua non l’escotava cap ne l’escotava pas (ne) l’escotèva pas ne l'escotava pas/briga
formation du pluriel:
les jeunes hommes - les jeunes filles
los gojats - las gojatas eths / los gojats - eras / las gojatas eths / los gojats - eras / las gojatas es gojats - es gojates eths gojats - eras gojatas los gojats - las gojatas los gojats - las gojatas los gojats - las dònas/gojas

La classification d'Achille Luchaire[61], historien et philologue du XIXe siècle, reprend la division départementale et provinciale. Elle est considérée comme dépassée[60] :

Dialectologie

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Le gascon, comme tout l'espace roman traditionnel, forme un ensemble linguistique complexe, différencié intérieurement par un grand nombre d’isoglosses qui s’entrecroisent.

La carte ci-contre[63] présente ainsi 11 isoglosses significatives de l'espace gascon. Chaque définition donnée dans le tableau ci-dessous correspond à un changement linguistique (par rapport au latin) ayant affecté les variétés parlées au sud de la ligne correspondante.

1 -II- > -r- entre voyelles (anhèra ‘agnelle’ < lat. agnella)
-ll- > -th en fin de mot (anhèth ‘agneau’ < lat. agnellum)
2 f > h (haria ‘farine’ < lat. farina)
3 r- > arr- (arren ‘rien’ < lat. rem)
4 amuïssement de -n- entre voyelles (lua ‘lune’ < lat. luna)
5 -nd- > -n- (tóner ‘tondre’ < lat. tondere)
6 métathèse: praube ‘pauvre’ < lat. pauperum
7 Syntaxe: utilisation du “que énonciatif” en énoncé assertif (ex. que bieni ‘je viens’)
8 Syntaxe: type quan lo men hilh e sia gran, fr. ‘quand mon fils sera grand’
(subjonctif en subordonnée temporelle à valeur future)
9 Articles définis eth < lat. illum, era < lat. illa
10 Lexique: maishèra ’joue’ < lat. maxillagauta, jauta (autres dialectes occitans) < celt. gabata
11 Lexique: tòsabreuvoir, panier de vendangeur’ (cf. castillan troza)

Les écrivains en gascon ont essentiellement utilisé au XXe siècle deux systèmes graphiques :

La graphie classique est aujourd'hui employée par les institutions (Conseil Général d'Aran et Généralité de Catalogne, Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine) ainsi que dans l'enseignement (enseignement public en Espagne et en France, Calandreta), l'édition et la presse en gascon, dont le journal en ligne Jornalet et les périodiques País Gascons et Reclams. Pour sa part, l'Institut béarnais et gascon maintient surtout la graphie fébusienne et ses évolutions ou la graphie d'origine des auteurs.

Numération

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La numération en gascon peut utiliser la base dix, la base vingt et même la base six[66] :

français gascon variante
un, une un, ua [ˈyɔ] [ˈiβə] (Bayonnais)
deux dus, duas (f.)
trois tres
quatre quate
cinq cinc
six sheis
sept sèt
huit ueit
neuf nau
dix dètz
douze dotze dus sheis
dix-huit dètz e ueit tres sheis
vingt vint
trente trenta cinc shèis
quarante quaranta dus vint
soixante seishanta tres vint
quatre-vingts, huitante ueitanta quate vint
cent cent cinc vint

Quelques mots gascons

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français gascon Prononciation
terre tèrra [ˈtɛrrɔ] / [ˈtɛrrə]
ciel cèu [sɛw]
eau aiga [ˈajɣɔ] / [ˈajɣə]
feu huec/huc/hòc [hwek] / [hyk] ~ [hœk] / [hɔk]
homme òmi/òme [ˈɔmi] / [ˈɔmə]
femme hemna [ˈhennɔ] / [ˈhemnə] / [ˈhœmnə]
manger minjar [minˈd͡ʒa] / [minˈʒa] / [minˈdja]
boire béver/búver/beure/buure [ˈbeβə] ~ [ˈbewə] / [ˈbywə] / [ˈbewrə] / [ˈbywrə]
jouer jogar [juˈɣa] ~ [ʒuˈɣa]
grand gran [ɡran]
petit petit [peˈtit] ~ [pœˈtit]
nuit nueit/neit/nuit/net [nwejt] / [nejt] / [nœjt] / [nyjt] / [net]
jour dia/jorn [ˈdijɔ] ~ ['dijə] / [jur] ~ [jurn]

Les points de la boussole en gascon sont déterminées par deux facteurs. L'axe de montagne - plaine et l'orientation de la maison : le nord est devath (dessous, sous) ou capvath (vers la vallée) : le sud est dessús (dessus, sur) ou capsús (vers la montagne) : l'est est davant (en face) ou l'endavant ou cap abans ou davant (en face ou devant la maison - cap signifie « tête » ou « vers ») : l'ouest est darrèr (derrière) ou lo darrèr ou caparrèr ou cap darrèr (vers l'arrière) . D'autres termes pour l'est et l'ouest sont só lhevant ou au lhevant (lever du soleil ) et só co(u)c ou au só darrèr (coucher du soleil) respectivement.

Apports au français

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La langue française désigne souvent le gascon comme typé, truculent, sonore, propre à produire des « gasconnades », même au prix d'inexactitudes ou approximations. Cyrano de Bergerac n'était pas gascon car Bergerac désigne, dans son cas, le nom d'un domaine près de Paris et acquis par sa famille, et cela même si beaucoup de mousquetaires étaient gascons, comme le véritable d'Artagnan[67].

Le français a bénéficié de nombreux apports de l'occitan, et parmi ceux-ci on peut distinguer des mots spécifiquement gascons :

  • alios, terme géologique international désignant une roche[68].
  • baïne ou bayne (Landes)[69], dépression locale dans le sable du littoral.
  • béret, mot du Béarn, berret, du latin birrum[70].
  • boulbène terme de pédologie, terre arable[71].
  • cadet de capdèth (« chef »), a supplanté puîné, celui qui devait quitter la maison[72].
  • caddy / caddie, emprunt à l'anglais, lui-même issu du français cadet, de capdèth, jeune Béarnais[73].
  • cagot, de cagòt, crotte, cf. Cagots[74].
  • capulet ex. « la Dame au Capulet », la Dame de Brassempouy[75].
  • cargaison, du verbe cargar ou carcar, charger, cargueson en ancien gascon[76].
  • gabare ou gabarre, bateau, d'origine basque[77] ; à distinguer de gabarra, ajonc.
  • gave, torrent[78], mot employé par Froissart au XIVe siècle.
  • mascaret à l'origine, robe de bœuf tachetée[79].
  • rabiot, nom des œufs de poisson que s'attribuaient les pêcheurs (dim. de raba, rave)[80].

Termes alimentaires

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Termes culinaires

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Notes et références

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  1. Le gascon n'a plus de code ISO 639-3, gsc est déprécié depuis 2007 : (en) « Gascon [gsc] », sur sil.org (consulté le ).
  2. a et b « Variété propre au 'triangle aquitain', Pyrénées-Garonne-Océan, avec une extension au SE où la limite court à l'E de la Garonne jusqu'au col de Port, englobant le Couserans ariégeois, le gascon constitue un ensemble très original de parlers qui au cours des siècles s'est rapproché du modèle languedocien alors qu'aux origines on perçoit une spécificité suffisante pour que les Leys d'Amors le qualifient encore au XIVe siècle de “lengatge estranh”. Ses caractéristiques, qui le lient étroitement, au niveau phonétique tout au moins, à l'ibéroroman (essentiellement castillan), couvrent dans leur majorité le domaine tout entier ; mais cette personnalité se détache tout aussi nettement en matière de morphologie verbale. » Jacques Allières, Manuel de linguistique romane, Honoré Champion, Paris, 2001, p. 230, § 3.3.1.4
  3. P. Bec, La langue occitane, Que sais-je, PUF 1995, p. 44.
  4. a et b La langue se divise en trois grandes aires dialectales : le nord-occitan (limousin, auvergnat, vivaro-alpin), l'occitan moyen, qui est le plus proche de la langue médiévale (languedocien et provençal au sens restreint), et le gascon (à l'ouest de la Garonne). in Encyclopédie Larousse
  5. a et b (en) Max Wheeler, « Occitan », in Martin Harris, Nigel Vincent, The Romance Languages, Routledge, 1997 Aperçu en ligne
  6. a et b « Gascon, a Romance dialect of southwestern France, is usually classified as a dialect of Occitan », The New Encyclopaedia Britannica, vol. 8, p. 860
  7. Article « Gascon » rédigé par Peter V. Davies, Encyclopedia of the Languages of Europe, éd. Glanville Price, Oxford, 1998, p. 190-191
  8. « Qu’un dictionnaire de l’occitan médiéval inclut le gascon, c’est là une option qui de nos jours n’a plus besoin de se justifier, malgré le témoignage des Leys d’Amors et du fameux Descort de Raimbaut de Vaqueiras qui, comme on sait, comptent le gascon à l’égal du français, de l’italien, etc. parmi les langues étrangères. C’est que, malgré tout ce qu’on a pu avancer, la composante occitane du gascon semble être trop manifeste pour qu’on la sacrifie à ses idiosyncrasies. », Introduction au Dictionnaire de l'occitan médiéval (DOM), Fascicule 1, éd. W.D. Stempel, Tübingen 1996, p. VIX [1]
  9. (oc) Generalitat de Catalonha, Lei der occitan, aranés en Aran, Barcelone, Generalitat de Catalonha, (lire en ligne)
  10. Jean-Pierre Chambon & Yan Greub, « Note sur l'âge du (proto)gascon », Revue de linguistique romane no 66, 2002, p. 473-495
  11. Jacques Allières, Les scriptae occitanes V. Gascogne, Béarn, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1995.
  12. Achille Luchaire, Étude sur les idiomes pyrénéens de la région française, 1879, p. 193. : « Si, à l'exemple de l'un de nos meilleurs romanistes, M. Chabaneau, nous qualifions le gascon de langue, ce n’est pas que nous méconnaissions le lien qui le rattache à la langue d'oc ; c'est en raison du grand nombre de caractères originaux qui lui font une place tout à fait à part parmi nos dialectes du Midi. »
  13. Édouard Bourciez, La langue gasconne, La Revue méridionale, t. III, no 6, 15 décembre 1922, p. 477. — « […]. Si nous donnons au gascon ce nom de « langue » qui lui a souvent été dénié, c’est que, tout en se rattachant de près à la langue d'oc parlée dans la moitié méridionale de l’ancienne Gaule, il s’en est cependant séparé par des caractères originaux et distinctifs. »
  14. Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne), p. 1. — « Si l’on s’est habitué à considérer le catalan comme une langue à part, il faudra, certes, rendre le même honneur au gascon. ».
  15. Pierre Bec, Manuel pratique d’occitan moderne, 1973, p. 26. : Le gascon, « une langue très proche [de l’occitan], certes, mais spécifique (et ce dès les origines), au moins autant que le catalan. »
  16. http://www.unesco.org/culture/languages-atlas/fr/atlasmap.html the original ISO code [gsc] for Gascon has been retired on false grounds, mais les false grounds ne sont pas documentés
  17. a et b Certains citent aussi Jean-Pierre Chambon et Greub, Y., "Note sur l’âge du proto-gascon", Revue de linguistique romane, juillet-août 2003, p. 477-493, mais Chambon précise qu'ensuite le protogascon a convergé vers l'occitan
  18. « Gascon » in Christopher Moseley, Atlas of the World’s Languages in Danger, 2010, 3e éd., Paris, UNESCO Publishing. [lire en ligne].
  19. Jacques Allières, Les Basques, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 1997), 127 p. (ISBN 213053144X et 9782130531449, OCLC 77097933)
  20. Pierre Bec, La Langue occitane (PUF, Que sais-je ? no 1059, 128 pages (1963, 5e édition 1986, 6e édition corrigée janvier 1995, épuisé), (ISBN 2-13-039639-9)
  21. Pey de Garros, dans le prologue en français "au lecteur" de ses poésies gasconnes: «Noz deux langages principaux, sont le François celtique, et lé Gascon. Ie parleray du nostre. Il y a quelque diuersité de langage, terminaison de motz, & pronuntiation, entre ceulx d'Agenois, Quercy, autres peuples de deça, & nous: non pas tele que nous n'entendions l'vn l'autre: aussi nostre langage par vn mot general est appelé Gascon.»
  22. Alain Viaut cite le dictionnaire languedocien de l'Abbé de Sauvages (1785) : D'où il résulte que non seulement le provençal, mais tous les idiomes gascons des provinces méridionales sont du ressort de notre dictionnaire. Alain Viaut, « Pratiques et représentations de l'occitan en Aquitaine », in Variable territoriale et promotion des langues minoritaires, MSHA, 2007, p. 146 [lire en ligne]
  23. Le célèbre imposteur George Psalmanazar, originaire de la basse vallée du Rhône est décrit comme parlant français « avec un fort accent gascon » par Charles-Athanase Walckenaer, Vies de plusieurs personnages célèbres : des temps anciens et modernes, Laon, 1830, [lire en ligne]
  24. Jasmin se dit poète gascon, mais toute sa production est en languedocien.
  25. F. Mistral, dans l'article « dialeite » du Trésor du Félibrige (Lou tresor dou Felibrige), distingue même le gascon et l'aquitain.
  26. J. Ronjat utilise la dénomination aquitain. cf. J. Ronjat, Grammaire historique des parlers provençaux modernes, Montpellier 1930-1941
  27. Encyclopédie Larousse : Le mot « Gascogne » ne s'applique qu'à l'aire des parlers gascons.
  28. Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne).
  29. Joan Coromines, El parlar de la Vall d'Aran. Gramàtica, diccionari i estudis lexicals sobre el gascó, 1990.
  30. Charles de Tourtoulon Octavien Bringuier, Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl (avec une carte), Paris, 1876, Imprimerie Nationale [lire en ligne] - rééd. 2004, Masseret-Meuzac : Institut d’Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume
  31. Jules Ronjat (1930-1941) Grammaire istorique [sic] des parlers provençaux modernes, 4 vol. [rééd. 1980, Marseille : Laffitte Reprints, 2 vol.]
  32. Pierre Bec, La langue occitane, 1995, coll. Que sais-je ? no 1059, Paris, Presses universitaires de France [1re éd.1963]
  33. François Fontan, La nation occitane, ses frontières, ses régions 1969, rééd. de 2002 en ligne n° spécial de Lo Lugarn
  34. Pour l'est de la limite : Les Interférences linguistiques entre gascon et languedocien dans les parlers du Comminges et du Couserans: Essai d'aréologie systématique, PUF, 1968
  35. Philippe Lartigue, Le vocalisme du gascon maritime, D.E.A. de Sciences du Langage, Université de Toulouse-Le Mirail, juin 2004. Travail repris dans Gasconha, lenga e identitat, Per Noste, 2010.
  36. Carte des communes du Gers en occitan gascon sur le site du Conseil général
  37. Mission Culture occitane du conseil général
  38. Présentation de la semaine gasconne sur un magazine du conseil général
  39. L'action culturelle du conseil général
  40. J'aurai le plaisir tout à l'heure de vous offrir le dictionnaire toponymique de la Gironde qui révèle les racines occitanes de nombreux noms et patronymes liés à l'histoire de notre département., discours du président du conseil général Philippe Madrelle le 20 mai 2009 En ligne
  41. Présentation de la langue béarnaise/gasconne/occitane sur le site du conseil général
  42. Page du conseil général sur l'Occitanie
  43. Page du conseil général sur la Défense et promotion de la Langue et de la Culture Occitanes
  44. Site du Conseil général d'Aran, organe de gouvernement local, en occitan aranais
  45. Henri Gavel, Note sur d'anciennes colonies gasconnes au Pays basque, cité sur le site Xarnege.com
  46. Georges Lacombe, Les Gascons de Pasajes, en ligne
  47. Jules Ronjat, Grammaire istorique [sic] des parlers provençaux modernes, tome IV, Montpellier, Société d'études romanes, 1941
  48. Katarzyna Wójtowicz, "La situation de l’aranais par rapport à l’occitan de France", RomanicaCracoviensia, 2010/10
  49. « Gasconha.com - Notre région, c'est la Gascogne ! », sur www.gasconha.com (consulté le )
  50. Institut béarnais et gascon. Voir par exemple l'article de J. Lafitte et G. Pépin, « Les domaines d'oc, si et oïl, selon Dante », en ligne, qui entend prouver que le gascon ne fait pas partie de la langue d'oc et qui affirme : « Et plus encore, Internet conditionne l'opinion mondiale avec Wikipédia, l'“Encyclopédie libre” »
  51. Philippe Lartigue, « Origine et limites de la langue gasconne », sur le site du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne (consulté le ) : « La phonétique, le lexique et parfois même la syntaxe propres au gascon possèdent un fort substrat vasco-aquitain […] »
  52. Par exemple en ce qui concerne la chute du n intervocalique (latin lunam > gascon lua (lune) : « Las denominaciones romances de los pueblos vascos presentan hoy, por lo general, la forma vasca arcaica, la más conservadora. La razón se debe a que romance y vascuence han evolucionado de diferente forma. En efecto, en su evolución, en castellano no ha caído la -n- intervocálica latina, a diferencia del euskera, gascón, gallego y portugués. El proceso de caída de -n- intervocálica y de nasalización vocálica, comenzó hace casi un milenio. Los siguientes topónimos nos sirven para conocer la evolución que ha seguido el euskera en los últimos 1000 años », xarnege.com, paragraphe Aproximación a la evolución de los topónimos vascos
  53. Jean-Pierre Chambon & Yan Greub, « Note sur l'âge du (proto)gascon », Revue de linguistique romane 66 (2002), 473-495
  54. Le « Descort » est un poème écrit en cinq langues différentes : l'occitan dit standard, le français, le lombard, le galaico-portugais et le gascon.
  55. Version des Leys antérieure à 1341 : « car nous ne nous servons des langages étrangers dans nos compositions [poétiques] en roman que de la manière que nous avons énoncées plus haut, et nous appelons langages étrangers les langues comme le français, l'anglais, l'espagnol, le gascon, le lombard. Et puisque nous regardons comme étrangère la langue de Gascogne, nous ne devons pas nous servir de pareils mots, quoiqu'ils soient d'usage en Gascogne ; car les Gascons emploient souvent de mauvais mots, comme lorsqu'ils disent nagalhard et naguiraude, pay, fray et ainsi de beaucoup d'autres ». cf. A.-F. Gatien-Arnoult, Monumens de la littérature romane. - Las Flors del Gay Saber estier dichas Las Leys d'Amors, t.II, Toulouse, 1842, pages 388-389 : « quar nos no prendem en nostre dictatz en romans lunh lengatge estranh so no en la maniera dessus pauzada, et appelam lengatge estranh coma frances, engles, espanhol, gasco, lombard. E quar la lenga de Gascuenha reputam per estranha per so nos no devem dir aytals motz si be hom los ditz en Gascuenha. Quar trop mal pauzo li gasco alqus motz et alqunas paraulas que dizo segun quom port vezer en so que dizo nagalhard, naguiraude, pay, fray et enayssi de trop autres ».
  56. Ainsi le Bulletin officiel de l'Éducation Nationale du 14 avril 2011 donne la Liste des académies et des collectivités d'outre-mer dans lesquelles peuvent être subies les épreuves obligatoires de langues vivantes autres qu'allemand, anglais, espagnol et italien - session 2011 : pour le gascon-langue d'oc, il s'agit des académies de Bordeaux, Toulouse, Créteil, Versailles, Paris.
  57. Article 2. Lei 16/1990, de 13 de junhsèga, sus eth règim especiau dera Val d’Aran. cf. Texte espagnol et traduction française sur le site Aménagement linguistique dans le monde
  58. Texte espagnol et traduction française sur le site Aménagement linguistique dans le monde
  59. a et b Classification de X. Ravier d'après l’Atlas linguistique de Gascogne. Reprise notamment par D. Sumien, « Classificacion dei dialèctes occitans », Linguistica occitana, 7, septembre 2009, en ligne
  60. Achille Luchaire, Études sur les idiomes pyrénéens de la région française, Édition Maisonneuve, (lire en ligne)
  61. Peter Nahon, Gascon et français chez les Israélites d'Aquitaine. Documents et inventaire lexical. Paris, Classiques Garnier, 2018. [2]
  62. Carte d'après G. Rohlfs, 1935, Le Gascon, Halle.
  63. Présentation des "Règles orthographiques du gascon moderne" dans la revue Reclams de Biarn e Gascougne, édité à Pau le 1er juin 1906, pages 114 à 124, numéro 6 de l'année 10 accessible depuis Gallica ou Occitanica.
  64. Louis Alibert, Pierre Bec, Jean Bouzet, L'application de la réforme linguistique occitane au gascon, Toulouse, Institut d'Estudis Occitans, 1952
  65. "Comptar en occitan" sur le site de l'Ostau Bigordan.
  66. Département d'études régionales de l'Institut universitaire de recherche scientifique, L'image littéraire du Gascon: 2e Colloque de littérature régionale, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-15801-1, lire en ligne)
  67. étymologie de « alios », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  68. Simin Palay, Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, , 3e éd. (1re éd. 1932-1934), 1053 p. (ISBN 2-222-01608-8).
  69. Le Petit Robert
  70. étymologie de « boulbène », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  71. étymologie de « cadet », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  72. étymologie de « caddie », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  73. étymologie de « cagot », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  74. étymologie de « capulet », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  75. étymologie de « cargaison », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  76. étymologie de « gabarre », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  77. étymologie de « gave », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  78. étymologie de « mascaret », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  79. étymologie de « rabiot », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  80. étymologie de « cèpe », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  81. étymologie de « pibale », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  82. étymologie de « garbure », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  83. étymologie de « magret », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  84. étymologie de « piperade », Centre national de ressources textuelles et lexicales.

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Bibliographie

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  • Joseph Beaurredon, Phonétique du Gascon landais, Dax, Labèque, , 100 p. (présentation en ligne, lire en ligne)
  • Thomas Field, « Présent et passé de la langue de Gascogne » in Guy Latry, ed. La Voix occitane: Actes du VIIIe Congrès de l'Association Internationale d’Études Occitanes, 2.745-775. Pessac: Presses de l’université de Bordeaux, 2009. en ligne
  • Robert Darrigrand, Initiation au gascon, 1971. 4e édition, Per Noste, Orthez, 2012.
  • Gerhard Rohlfs, Le gascon: Études de philologie pyrénéenne, 3e édition augmentée, Tübingen: Max Niemeyer et Pau: Marrimpouey Jeune, 1977, E-book: (ISBN 978-3-11-133096-9), DeGruyter.
  • Jean-Marc Leclercq, Diccionari de rimas, Per Noste, Orthez, 2012.
  • Collectif, Diccionari elementari occitan-francés francés-occitan (gascon), Per Noste, Orthez, 2005.
  • Grosclaude, Narioo & Guilhemjoan. -- Dictionnaire français-occitan (gascon) (Per Noste Edicions, 2 t. AK et LZ, 2004 et 2007). 45 000 entrées, nombreuses expressions gasconnes.
  • Michel Grosclaude, Lo gascon lèu e plan, Collection de l'Institut d'Études Occitanes, S.I.R.S. Omnivox, Paris, 1977. Méthode d'initiation au gascon comprenant un manuel, accompagné d'un livret "Traduction des textes enregistrés et corrigé des exercices", et d'un coffret de deux cassettes audio.
  • Patric Guilhemjoan, A Hum De Calhau, le gascon en 25 leçons, Tome 1, Per Noste, Ortès (Orthez), 2007, 200 pages. Méthode d'initiation au gascon composée d'un manuel et d'un CD audio.
  • Patric Guilhemjoan, A Hum De Calhau, le gascon en 25 leçons, Tome 2, Per Noste, Ortès (Orthez), 2008, 200 pages. Méthode d'initiation au gascon, seconde partie de l'ouvrage précédent, également composée d'un manuel et d'un CD audio.
  • Michel Grosclaude, Répertoire des conjugaisons occitanes de Gascogne (Per Noste — La Civada, Utís, 1998).
  • Alcée Durrieux, Dictionnaire étymologique de la langue gasconne avec la racine celte ou grecque de chaque mot gascon suivi du mot latin et français, Auch, G. Foix, 1899-1901, 371 p. (lire en ligne)
  • Simin Palay, Dictionnaire du Béarnais et du Gascon modernes, Éditions du CNRS, 1974
  • André Hourcade, Dictionnaire bilingue des expressions gasconnes, Édition Los Caminaires, 1990
  • André Hourcade, Dictionnaire bilingue des proverbes gascons, Éditions Monhélios. 2008
  • André Hourcade, Des histoires de mots - Du latin au gascon, IEO Edicions, 2016
  • Jean-Louis Massourre, Le gascon haut-pyrénéen, Langues et civilisations romanes, 2003, 2007
  • Jean-Louis Massourre, Le gascon, les mots et le système, Honoré Champion, 2012
  • Jean-Louis Massourre, " Dictionnaire du gascon des vallées de Luz, de Barèges et de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) en regard avec les données de l'Atlas linguistique et ethnographique de la Gascogne, Langues et civilisations romanes, 2016
  • Peter Nahon, Gascon et français chez les Israélites d'Aquitaine. Documents et inventaire lexical. Paris, Classiques Garnier, 2018.
  • René Cuzacq, Généralités sur la langue gasconne et le gascon des Landes (1950)

Articles connexes

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Liens externes

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