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Tunnel de la Barre

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Tunnel de la Barre
Image illustrative de l’article Tunnel de la Barre
Le portail ouest du tunnel, donnant sur la place du Tunnel.

Type Tunnel routier et piéton
Géographie
Pays Suisse
Canton Canton de Vaud
Localité Lausanne
Altitude 527 m[1]
Coordonnées 46° 31′ 32″ nord, 6° 38′ 09″ est
Caractéristiques techniques
Longueur du tunnel 56 m
Nombre de tubes 1
Nombre de voies par tube 2
Construction
Début des travaux 1851
Fin des travaux 1855
Géolocalisation sur la carte : Lausanne
(Voir situation sur carte : Lausanne)
Tunnel de la Barre
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
(Voir situation sur carte : canton de Vaud)
Tunnel de la Barre
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Tunnel de la Barre

Le tunnel de la Barre est un tunnel du centre-ville de Lausanne, en Suisse.

Lausanne est construite sur trois collines séparées par les vallons de deux rivières, la Louve et le Flon, qui confèrent à la ville un relief très accidenté[2]. La création de routes et le développement de la ville s'en trouvent limités[3]. L'ingénieur cantonal Adrien Pichard propose, dès 1835, de contourner la cité médiévale grâce à une série de routes à faible dénivelé, sur lesquelles viendraient se brancher les principales voies de communication vers l'Italie, la France et l'Allemagne[4]. Cette ceinture routière, appelée « ceinture Pichard », située alors hors des murs de la ville, nécessite notamment la construction du Grand-Pont au-dessus du vallon du Flon et le percement d’un tunnel sous la Barre[5],[6].

Creusé entre 1851 et 1855 par l’ingénieur Victor Dériaz et l’architecte Georges Krieg qui reprennent les rênes du projet après la mort de Pichard en 1841, le tunnel de la Barre est l'un des derniers éléments de la ceinture à être réalisé[4]. Il relie les vallons du Flon et de la Louve à l’endroit où ces deux cours d’eau ne sont séparés que par une barre molassique de quelques dizaines de mètres liant la colline du Signal à la colline de la Cité. Ce tunnel n'a pas été percé, mais creusé en tranchée, puis voûté, et cette coupe dans la molasse a livré des couches carbonifères et des fossiles, dont certains impressionnants, encore conservés au musée cantonal de géologie[4]. Par ailleurs, la proximité des ruisseaux a rendu ce chantier difficile.

L'ouverture du tunnel de la Barre a permis le développement urbain du vallon de la Louve en amont de la place de la Riponne, notamment par la construction entre 1861 et 1862 de logements ouvriers sur le côté est de la place[7],[8].

Description

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Le portail est du tunnel de la Barre et la rue César-Roux.
La rue de la Barre, qui passe au-dessus du tunnel et relie la colline du Signal (et le quartier de Sauvabelin) à la colline de la Cité.

Long de 56 m, large de 9 m, le tunnel est construit en pierres de taille et maçonnerie. Les portails en plein cintre culminent à une hauteur sous clef de 10,80 m sous la voûte et sont encadrés de contreforts. Ils se prolongent de chaque côté par de robustes murs de soutènement. Au sommet, les parapets dessinent une légère courbe[7].

Géographie

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Ce tunnel est situé à cheval sur les quartiers de Vallon/Béthusy à l'est et celui du centre à l'ouest, entre la place du Nord et la place du Tunnel, respectivement[9].

Références

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  1. « Lausanne », sur fr-ch.topographic-map.com (consulté le ).
  2. « Lausanne (commune) », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ).
  3. Henri Onde, « La pression du relief sur l'urbanisme lausannois », Le Globe. Revue genevoise de géographie, no 104,‎ , p. 59-82 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b et c Bissegger 2019, p. 542-546.
  5. Gilles Simond, « 1839: L’élégant Grand-Pont va désengorger Lausanne », 24 Heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Paul Bissegger, « Pichard, Adrien » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. a et b « Tunnel de la Barre », sur lausanne.ch (consulté le ).
  8. Martine Jaquet, Riponne\Tunnel : Lausanne entre deux places, Lausanne, Favre, , 143 p. (ISBN 978-2-8289-1812-5), p. 59.
  9. « Présentation des quartiers », sur lausanne.ch (consulté le ).

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Bibliographie

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  • Marcel Grandjean, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Vaud III. La ville de Lausanne : Édifices publics (II). Quartiers et édifices privés de la ville ancienne, vol. III, Bâle, Éditions Birkhäuser, coll. « Les monuments d'art et d'histoire de la Suisse, 69 », , 415 p. (ISBN 3-7643-1141-X), p. 168-169.
  • Paul Bissegger, Ponts et pensées. Adrien Pichard (1790-1841) : Premier ingénieur cantonal, vol. 147, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise », , 768 p. (ISBN 978-2-88454-147-3), p. 542-546.

Articles connexes

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