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Transports dans les Hautes-Alpes

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Transports dans les Hautes-Alpes
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 26 km[1] A51
Routes nationales 153 km[1] N 85 N 94
R.D. et V.C. 4 728 km[1]
Autocars interurbains Zou !
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Gap, Briançon, Embrun
Services voyageurs TER Provence-Alpes-Côte d'Azur (« Zou ! »), Intercités de nuit
Transport maritime et fluvial
Principaux ports  
Transport aérien
Aéroports  
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun L'Agglo en bus (Gap), TUB (Briançon)

Les transports dans le département français des Hautes-Alpes sont caractérisés par le manque d'infrastructures performantes et un relatif isolement. Bien que plus long, l'itinéraire par la vallée du Rhône est préféré à celui par les Hautes-Alpes pour les trajets terrestres entre Lyon et les Alpes du Nord d'un côté, la Côte d'Azur de l'autre. La faible démographie du département et son relief ne favorisent pas le développement d'une offre de transport. La confrontation entre la volonté de maintenir ou développer l'accessibilité au département, et celle de préserver ses paysages et son environnement, expliquent les débats autour de la desserte ferroviaire Grenoble-Gap et de l'autoroute A51.

Transport routier

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Ascension de la route nationale 94 vers le col de Montgenèvre, en direction de l'Italie.

Infrastructures routières

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Le col de Montgenèvre, près de Briançon, était dès l'Antiquité l'une des principales voies de traversée des Alpes, empruntée par la voie Domitienne.

De nos jours, le col de Montgenèvre est situé à l'extrémité orientale de la route nationale 94, axe principal du département le reliant à Gap par Briançon et Embrun.

À Gap, celle-ci croise la route nationale 85, qui assure la continuité entre les tronçons nord et sud de l'autoroute A51. Celle-ci, en effet, s'interrompt sur une centaine de kilomètres au niveau des Hautes-Alpes et du sud de l'Isère ; l'achèvement de l'A51, longtemps projeté, est aujourd'hui abandonné au regard de son coût, de son impact environnemental et des débats sur son tracé.

Transport collectif de voyageurs

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Les Hautes-Alpes sont desservies par le réseau régional de transport routier Zou !, qui compte une vingtaine de lignes régulières dans le département (hors lignes saisonnières).

Covoiturage et autopartage

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Transport ferroviaire

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Le viaduc de Chanteloube, destiné à supporter la voie de la ligne de Chorges à Barcelonnette (jamais achevée), a été englouti en 1960 par les eaux du lac de Serre-Ponçon, mais réapparaît ponctuellement quand les eaux du lac baissent, comme ici en avril 2009.

Le chemin de fer est apparu tardivement dans les Hautes-Alpes : c'est seulement entre 1875 et 1878 que sont ouvertes la ligne de Grenoble à Sisteron et son embranchement vers Gap. La ligne de Gap à Briançon est mise en service la décennie suivante, en 1883-1884, et la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch en 1894.

Ainsi constitué à la fin du XIXe siècle par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), le réseau ferroviaire haut-alpin, en croix autour de Veynes, connaîtra une remarquable stabilité au cours du XXe siècle : aucune autre ligne ne sera ouverte (les projets de ligne du Champsaur, entre Corps et Gap, et de ligne de l'Ubaye, entre Chorges et Barcelonnette, sont restés inachevés), aucune ne sera fermée, et l'équipement des lignes a peu évolué jusqu'à nos jours. Les principales modifications concernent la mise à voie unique de la ligne de Veynes à Briançon, initialement à double voie, pendant la Seconde Guerre mondiale, et la rectification de son tracé sur une quinzaine de kilomètres lors de la mise en eau du lac de Serre-Ponçon à la fin des années 1950.

Les Hautes-Alpes n'ont jamais été desservies par des chemins de fer d’intérêt local.

Situation actuelle

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La gare de Veynes - Dévoluy, nœud ferroviaire des Hautes-Alpes.

Le transport ferroviaire n'est pas très fréquenté dans les Hautes-Alpes : les principales gares de voyageurs, Gap, Briançon et Embrun, ont une fréquentation annuelle comprise entre 100 000 et 300 000 voyageurs seulement en 2019[2].

Le réseau ferroviaire haut-alpin forme une croix de lignes à voie unique et non-électrifiées autour de Veynes et Aspres-sur-Buëch :

Ces lignes sont parcourues par les trains TER Provence-Alpes-Côte d'Azur (Zou !), TER Auvergne-Rhône-Alpes et Intercités de nuit (un aller-retour quotidien Paris-Briançon).

Menacée de fermeture à la fin des années 2010, la ligne des Alpes a finalement fait l'objet d'importants travaux de rénovation entre 2020 et 2022.

Transport aérien

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Le département n'est équipe d'aucun aéroport. Les aérodromes d'Aspres-sur-Buëch, Gap - Tallard, Mont-Dauphin - Saint-Crépin et Serres - La Bâtie-Montsaléon sont principalement destinés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs.

Transports en commun urbains et périurbains

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La communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance et la commune de Briançon sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[3].

Les réseaux L'Agglo en bus (Gap) et TUB (Briançon) comptent respectivement une quinzaine et quatre lignes régulières d'autobus, ainsi que du transport scolaire et du transport à la demande.

Modes actifs

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références

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  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
  3. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).

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