Rue de la Heaumerie
Anc. 6e arrt Rue de la Heaumerie
(disparue en 1853) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 6e | |
Quartier | des Lombards | |
Début | Rue de la Vieille-Monnaie et rue de la Savonnerie | |
Fin | Rue Saint-Denis | |
Morphologie | ||
Longueur | 73 m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Dénomination | Avant 1300 | |
Ancien nom | Rue de la Hiaumerie Rue de la Hyaumerie Rue de la Haumerie Rue des Armuriers |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue de la Heaumerie, également écrit rue de la Haumerie, est une ancienne rue qui était située dans l'ancien 6e arrondissement de Paris, qui a disparu lors du percement de la rue de Rivoli.
Situation
[modifier | modifier le code]La rue de la Haumerie, d'une longueur de 73 mètres, qui était située dans l'ancien 6e arrondissement, quartier des Lombards, commençait au 1, rue de la Vieille-Monnaie et au 21, rue de la Savonnerie et finissait aux 36-38, rue Saint-Denis[1].
Les numéros de la rue étaient rouges[2]. Le dernier numéro impair était le no 15 et le dernier numéro pair était le no 24.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette rue était ainsi nommée parce qu'elle était anciennement habitée par des fabricants de heaumes. Heaume ou hiaume signifie « casque » en vieux français.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1300 et 1313, on la trouve sous le nom « rue de la Hiaumerie » et « rue de la Hyaumerie ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous le nom de « rue de la Hiaumerie ».
Les registres de la paroisse Saint-Jacques-la-Boucherie la désignent souvent sous celui « rue des Armuriers ».
Elle est citée sous le nom de « rue de la Heaumerie » dans un manuscrit de 1636[3].
En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, comporte 22 maisons et 4 lanternes[4].
Une décision ministérielle du 18 vendémiaire an VI () signée Letourneux fixe la largeur de cette voie publique à 6 mètres[5]. Cette largeur est portée à 10 mètres en vertu d'une ordonnance royale du .
La rue disparait en 1853, lors de l'ouverture de la rue de Rivoli.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- En 1674, l'abbaye de Montmartre possède quatre maisons dans cette rue, dans lesquelles se tient la juridiction de l'abbesse[6]. La prison était pourvue d’un cachot dans lequel, selon Sauval, était montrée une chaîne qui avait été utilisée pour enchaîner saint-Denis[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 23e quartier « Lombards », îlot no 16, F/31/83/16, îlots nos 17 à 19, F/31/83/17.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Alfred Franklin : Estat, noms et nombre de toutes les rues de Paris en 1636 : d'après le manuscrit inédit de la Bibliothèque nationale. Précédés d'une Étude sur la voirie et l'hygiène publique à Paris depuis le XIIe siècle, Paris, 1873, pp. 77 et suivantes.
- Jean de la Caille : Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Acte notarié par maîtres Gauthier et Sanfray, notaires, le [réf. nécessaire].
- Jacques-Antoine Dulaure, Histoire civile, physique et morale de Paris, Paris, Baudouin Frères, libraires, , tome 4, pages 396-397.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.