[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Pap Ndiaye

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pap Ndiaye
Illustration.
Pap Ndiaye en 2018.
Fonctions
Représentant permanent de la France auprès du Conseil de l'Europe
En fonction depuis le
(1 an, 3 mois et 20 jours)
Prédécesseur Marie Fontanel (d)
Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

(1 an et 2 mois)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Jean-Michel Blanquer
Successeur Gabriel Attal
Directeur général du palais de la Porte-Dorée

(1 an, 2 mois et 19 jours)
Prédécesseur Hélène Orain
Successeur Constance Rivière
Biographie
Nom de naissance Papa Amadou Awa N'diaye
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Antony (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (années 1980)
Fratrie Marie NDiaye
Conjoint Jeanne Lazarus
Diplômé de ENS de Saint-Cloud
Université de Virginie
EHESS
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Profession Enseignant-chercheur
Historien
Pap Ndiaye
Ministres français de l’Éducation nationale

Pap Ndiaye, né le à Antony (Hauts-de-Seine), est un enseignant-chercheur, historien et homme politique français. Professeur des universités, il est spécialiste d'histoire sociale des États-Unis et des minorités.

Formé à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'histoire, il est titulaire d'un doctorat en histoire de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est maître de conférences dans cet établissement de 1998 à 2012, puis professeur à l'Institut d'études politiques de Paris de 2012 à 2021, directeur général de l'Établissement public du palais de la Porte-Dorée, qui abrite le musée de l'Histoire de l'immigration, de 2021 à 2022.

Il est ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dans le gouvernement Élisabeth Borne, du au , puis est nommé ambassadeur auprès du Conseil de l'Europe.

Pap Ndiaye naît Papa Amadou Awa N'diaye[1],[2] le à Antony d'une mère enseignante, française[3] (Simone, issue d'une famille de fermiers de la Beauce) et d'un père ingénieur[4], sénégalais (Tidiane N'Diaye[5], premier étudiant d'Afrique subsaharienne à avoir été diplômé ingénieur de l'École nationale des ponts et chaussées). Le couple s'est rencontré à la résidence universitaire d'Antony. Pap Ndiaye est le frère aîné de la romancière Marie NDiaye[6].

Leur père retourne au Sénégal alors que Pap a trois ans et Marie un an ; il ne reviendra en France que dix ans plus tard. Leur mère, professeure de sciences naturelles dans un collège des Hauts-de-Seine, élève les deux enfants seule[6].

Ces derniers passent une enfance paisible entre leur domicile de Bourg-la-Reine et leurs vacances dans la ferme familiale en Beauce[6],[7].

Tant leur mère que Pap et Marie ont adopté une orthographe différente de leur patronyme (respectivement N'Diaye, Ndiaye et NDiaye)[6].

Pap Ndiaye est le compagnon de la sociologue Jeanne Lazarus[8]. Ils sont parents de deux enfants, Rose et Lucien[6]. Leurs enfants sont scolarisés à l'École alsacienne, établissement parisien privé laïque sous contrat[9].

Après avoir étudié au lycée Lakanal de Sceaux et en classes préparatoires littéraires au lycée Henri-IV à Paris[10],[11],[12], Pap Ndiaye entre à l'École normale supérieure de Saint-Cloud (aujourd'hui ENS Lyon) en 1986 et réussit l'agrégation d'histoire[6] en 1989. Lorsqu'il revient sur son parcours scolaire, il se décrit comme un « pur produit de la méritocratie républicaine »[13].

De 1991 à 1996, il étudie aux États-Unis pour préparer une thèse d'histoire sur la société pétrochimique DuPont de Nemours. Titulaire d'une bourse du gouvernement français pour étudier un an à l'université de Virginie — où il obtient un Master of Arts en 1992[14],[15] —, il est choqué lorsqu'une fraternité noire, la Black Student Alliance, l’invite à une réunion non mixte, mais il y retourne[6]. Ce séjour dans la société américaine a sur lui l'effet d'une prise de conscience : « Il n'y a pas, aux États-Unis, ce modèle de citoyen abstrait qui commande de faire fi de ses particularités individuelles » ; selon le journaliste Christophe Boltanski, il se découvre en quelque sorte « Noir sur le tard »[16]. Il se met alors à lire Aimé Césaire et Frantz Fanon[6]. En 1995, il est boursier de la Fondation Thiers[17].

En 1996, il obtient un doctorat en histoire à l'École des hautes études en sciences sociales avec une thèse intitulée Du nylon et des bombes : les ingénieurs chimistes de Du Pont de Nemours, le marché de l'état, 1910-1960, sous la direction de Jean Heffer[18].

Il obtient une habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2011 à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec pour sujet « Chemins de traverse américanistes : contributions à l'histoire afro-américaine », et un mémoire intitulé Chicago des origines à 1940[19].

Carrière professionnelle

[modifier | modifier le code]

À son retour en France, Pap Ndiaye est élu maître de conférences à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) en 1998, où ses travaux portent désormais davantage sur la question noire, les discours et pratiques de discrimination raciale en France et en Amérique. Il est l'un des pionniers en France à traiter de la question complexe de la population d'ascendance africaine vivant en France et de la diaspora[13] que l'on nomme outre-Atlantique les African-American studies[20], notamment à travers son ouvrage paru en 2008, La Condition noire : essai sur une minorité française, avec lequel il espérait « poser les fondations [de ce] nouveau champ d’études[21] ».

En 2003, aux côtés d'autres intellectuels, tels que Patrick Lozès et Catherine Coquery-Vidrovitch, il participe à la création d'une association, le Cercle d'action pour la promotion et la diversité en France (Capdiv)[13]. Catherine Coquery-Vidrovitch témoigne : « Nous ne voulions pas apparaître comme communautaristes, mais traiter de la discrimination dont étaient victimes les Noirs. Pap était très impliqué[13]. » En 2005 est créé le Conseil représentatif des associations noires (Cran), présidé par Patrick Lozès. Pap Ndiaye siège au conseil scientifique[13]. Il a été membre du Centre d'études nord-américaines, laboratoire de l'EHESS et du CNRS[3], et du comité scientifique de la revue L'Histoire[22].

En 2012, il est élu professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris[23]. Il y enseigne l'histoire sociale des États-Unis au XXe siècle. Il dirige le département d'histoire de l'institut entre 2014 et 2017, succédant à Marc Lazar. En 2017, Sabine Dullin lui succède[24].

En 2018-2019, il collabore à l'exposition Le Modèle noir, de Géricault à Matisse montrée notamment au musée d'Orsay[25]. En 2020, avec Constance Rivière, il réalise un rapport sur la diversité à l'Opéra de Paris[26]. Dans ce rapport rendu public en 2021[27], il préconise plusieurs mesures pour lutter contre les discriminations et abolir les traces de racisme à la fois dans le fonctionnement de l'institution mais aussi dans le contenu des œuvres[note 1]. On trouve dans ce rapport l'opinion suivante :

« L’opéra européen était le point de vue sublime des dominants sur le monde : celui d’hommes européens blancs, au pouvoir ou proches de lui.[note 2] »

En , il est nommé directeur général du palais de la Porte-Dorée, et dirige donc de fait le musée de l'Histoire de l'immigration[25] : « Ma préoccupation est de ne plus mettre des pans de notre histoire sous le tapis »[26].

En janvier 2022, Dominique Boutonnat, le président du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) le nomme président de la « commission Images de la diversité »[29].

Ministre de l'Éducation nationale

[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, succédant à Jean-Michel Blanquer[30]. Il est le premier Noir à occuper le poste[31],[32],[33]. Sa nomination est vivement critiquée par plusieurs personnalités de l'extrême droite — d'une façon « parfaitement caricatural[e] » selon la Première ministre, Élisabeth Borne[34] — mais aussi par une partie de la droite[35],[36]. À l'inverse, la gauche accueille positivement la nouvelle[37],[38],[35].

Le , il s'exprime pour la première fois à la presse, dans une longue interview auprès du Parisien. Il annonce notamment une hausse de rémunération des enseignants en 2023 et promet un professeur dans chaque classe à la rentrée[39]. Pour tenir cette promesse, de nombreux contractuels sont recrutés en urgence, après un entretien de quelques minutes[40]. Il déclare aussi envisager, pour pallier les absences non remplacées, que les professeurs rattrapent les heures de cours qu'ils n'auraient pas pu dispenser alors qu'ils étaient en arrêt maladie[41], ce qui est assez mal reçu dans le corps enseignant[42]. Les syndicats enseignants signalent également que la hausse des salaires effectuée début 2023 est inférieure à l'inflation, ne rattrape pas leur dévalorisation et pénalise ceux qui ont de l'ancienneté.

Le , sur la radio France Inter, il juge normale l'élection de deux députés du Rassemblement national à la vice-présidence de l'Assemblée nationale et affirme ne pas être choqué que des députés de la majorité présidentielle y aient contribué, tout en précisant qu'il est « essentiel […] de ne pas faire de concessions au programme du Rassemblement national »[43],[44].

En avril 2023, Pap Ndiaye remodèle le Conseil des sages de la laïcité. Celui-ci, considéré comme l'« outil d'une vision rigoureuse de la laïcité », voit son périmètre étendu à « la lutte contre le racisme et l'antisémitisme et toutes les formes de haine et de discriminations, l'égalité femme-homme, la promotion du principe de fraternité à l'école ». Il nomme cinq nouvelles personnalités en plus des quinze membres, dont Alain Policar, qui avait critiqué dans une tribune en 2019 ceux qui font « de la laïcité une arme contre la religion ». Il réduit enfin les pouvoirs du conseil[45]. En redéfinissant les périmètres du Conseil des sages de la laïcité, il est soupçonné de vouloir diluer son action[46]. Après cette décision, Jean-Éric Schoettl démissionne du Conseil estimant que la ligne défendue par Jean-Michel Blanquer ne l'est plus par Pap Ndiaye. En réaction à ces accusations, dont il se défend, le ministre de l'Éducation nationale nomme Christophe Capuano, professeur en histoire contemporaine à l'université de Grenoble-Alpes et président du jury du prix Samuel-Paty, créé en hommage au professeur[47].

Dans un entretien accordé au journal Le Monde fin juin 2023, Pap Ndiaye annonce vouloir rendre le concours pour devenir professeur des écoles accessible dès trois années d'études après le baccalauréat[48]. Pour revaloriser les enseignants, Emmanuel Macron leur demande de travailler plus, notamment pour assurer les remplacements de courte durée. Pap Ndiaye met donc en place progressivement le Pacte conçu par son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, dans lequel les syndicats voient une attaque contre le statut de la fonction publique et un système d'astreinte[49].

En juillet 2023, le quotidien Le Figaro estime qu'il pourrait être remplacé lors du prochain remaniement ministériel. Le quotidien le juge « transparent depuis sa nomination » et lui reproche de ne « [s'être] guère montré plus visible après les émeutes alors que de nombreux établissements scolaires ont été incendiés ou attaqués »[50], tandis que l'hebdomadaire Marianne le qualifie de « timoré et sans poids politique »[51]. Lui-même admet en privé : « En arrivant ici, je pensais que la posture de l'intellectuel suffirait pour réussir, que je n'avais qu'à me concentrer sur mes propres dossiers pour avancer. Mais c'était une erreur. J'aurais aussi dû faire de la politique, c'est évident. J'ai trop négligé cet aspect »[52]. Un remaniement ministériel a lieu le 20 juillet 2023, et Gabriel Attal lui succède le jour-même[53]. Lors de la passation de pouvoir, Pap Ndiaye relève avoir fait l'objet de nombreuses attaques « ad hominem »[54], faisant notamment référence aux qualificatifs de « wokiste » et d'« indigéniste » qui lui ont été accolés[55]. Il déclare quelques semaines plus tard dans le quotidien Le Monde que « son départ du gouvernement (…) est un "trophée de chasse" pour l’extrême droite et la droite »[56].

Ambassadeur

[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l'Europe[57] où il succède à Marie Fontanel, à partir du [58]. Selon le magazine Gala, sa fonction lui permet de bénéficier d'un logement de fonction dans la villa Oppenheimer du quartier de l'Orangerie à Strasbourg[59].

Prises de positions

[modifier | modifier le code]

Pap Ndiaye rejoint au milieu des années 1980 le groupe Convergences socialistes, créé par Jean-Christophe Cambadélis et d'autres militants issus du lambertisme afin de rejoindre le Parti socialiste[60].

Il expose en 2008, dans son ouvrage La Condition noire : essai sur une minorité française, des arguments en faveur d'un usage raisonné de statistiques ethniques en France, pour des motifs scientifiques et politiques, afin d'identifier des discriminations raciales et d'y remédier[61]. En 2009, Ndiaye, en tant qu'historien, veut approfondir la notion de discrimination positive à la française[62].

En 2012, il signe une tribune intitulée « Pour une nouvelle République » appelant à voter pour le candidat François Hollande[63],[64].

Dans une interview accordée au Monde en décembre 2017, il considère que la notion de « racisme d’État » n'est pas pertinente concernant la France, mais qu'« il existe bien un racisme structurel en France, par lequel des institutions comme la police peuvent avoir des pratiques racistes. Il y a du racisme dans l’État, il n’y a pas de racisme d’État »[65],[66].

Il est critique à propos de la suppression en 2018 du mot « race » de l’article 1er de la Constitution, considérant que cela risque d'affaiblir le combat antiraciste[67],[68]. Il déclare dans une entrevue au Monde en 2019[69] : « Même s’il est évident que la « race » n’existe pas d’un point de vue biologique, force est de constater qu’elle n’a pas disparu dans les mentalités : elle a survécu en tant que catégorie imaginaire historiquement construite, avec de puissants effets sociaux. Même si l’intention est louable, abolir la « race » dans les sciences sociales ou la Constitution ne fera pas disparaître les discriminations fondées sur elle »[21].

En juin 2020, lors du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis faisant suite au décès de George Floyd, il déclare sur France Inter ne pas être surpris du silence des autorités françaises sur le sujet, alors que d'autres chefs d'État internationaux réagissent, car selon lui « l'attitude de déni sur les violences policières en France est classique, et depuis longtemps »[70],[66]. En juillet de la même année, il fait partie des premières personnalités à répondre à l'appel de Laurent Joffrin ayant l'intention de lancer un mouvement pour la « refondation d’une gauche réaliste, réformiste »[71].

Dans une interview au Monde en février 2021, Pap Ndiaye revient sur l’origine du terme woke, qu'il associe à un discours de Martin Luther King : « Être woke, c’est être conscientisé, vigilant, engagé. Cette expression argotique a cheminé dans le monde des Afro-Américains à partir des années 1960 »[72]. Plus tard, il déclare « partager la plupart des causes » wokes, « comme le féminisme, la lutte pour la protection de l’environnement ou l’antiracisme », mais pas « les discours moralisateurs ou sectaires ». Il considère que le wokisme est « un épouvantail plus qu'une réalité »[66].

En février 2021, lors de la polémique sur l'islamo-gauchisme à l'université lancée par la ministre Frédérique Vidal, il déclare sur France Inter : « Ce terme ne désigne aucune réalité dans l'université, c'est plutôt une manière de stigmatiser des courants de recherche »[73],[74],[note 3].

Publications

[modifier | modifier le code]

En collaboration

[modifier | modifier le code]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Décorations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Parmi les propositions, fortement inspirées de certains exemples américains : un recrutement de l'école de danse plus ouvert aux candidats d'outre-mer, la contextualisation des œuvres anciennes pouvant comporter des éléments jugés racistes, l'affectation de la salle modulable de l'Opéra à un public « différent » de celui des grandes salles, l'interdiction des grimages et maquillages pour faire un visage noir ou jaune (« blackface » et « yellowface ») et du blanchiment de peau dans les ballets classiques, l'invitation d'artistes « non blancs » pour servir de « rôles modèles », la mise en place d'objectifs de recrutement du personnel pour favoriser la diversité[28].
  2. Page 8
  3. Pap Ndiaye poursuit : « Ce sont des recherches tout à fait importantes qui irriguent la recherche internationale et il serait catastrophique de les mettre à l’index, même s'il peut y avoir des problèmes avec des formes de crispation identitaire, avec des formes de sectarisme parfois, mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain[66] ».

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination.
  2. a et b Présidence de la République, « Décret du 31 décembre 2021 portant élévation dans l’ordre national de la Légion d’honneur », sur legiondhonneur.fr, (consulté le )
  3. a et b Noémie Lair, « Six choses à savoir sur le nouveau ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  4. « Cinq choses à savoir sur Pap Ndiaye », sur Les Échos, (consulté le )
  5. Ndiaye, avec les patronymes Diop, Fall, Diagne, Dièye, Guèye, Mbaye, Mbengue, Thiam, Dieng, Mbacké, Bèye, Ndao, Wade, Mbodj, Lèye, Diaw, Niang, Niasse, Pène, Kassé, Mboup... a été répertorié comme appartenant principalement à l'ethnie wolof. Avec 43,3% de la population, les Wolofs forment l'ethnie dominante au Sénégal. Toutefois, le métissage l'a répandu dans plusieurs autres ethnies: Serère, Djola et Haalpulaar. cf. https://journals.openedition.org/etudesafricaines/108?lang=en incl bibliographie.
  6. a b c d e f g et h Pascale Nivelle, « Pap Ndiaye, un historien dans l’arène », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  7. « Cinq choses à savoir sur Pap Ndiaye », sur Les Échos, (consulté le ).
  8. « Pap Ndiaye, qui est sa femme Jeanne Lazarus, la mère de ses enfants ? », sur Femme actuelle, (consulté le ).
  9. Mathilde Goanec, « Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère », sur Mediapart (consulté le ).
  10. « Glossaire », dans Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2021/2, United Nations, (ISBN 978-92-1-002228-6, lire en ligne), p. 478–480
  11. Stella Baru, « Sur l'enseignement des mathématiques », Le Débat, vol. 18, no 1,‎ , p. 76 (ISSN 0246-2346 et 2111-4587, DOI 10.3917/deba.018.0076, lire en ligne, consulté le )
  12. M. Atzori, H. D. Ludowieg, Á. Valentín-Pérez et M. Cortijo, « Validation of microscopic magnetochiral dichroism theory », Science Advances, vol. 7, no 17,‎ (ISSN 2375-2548, DOI 10.1126/sciadv.abg2859, lire en ligne, consulté le )
  13. a b c d et e Le livre noir de Pap Ndiaye, L'Express, .
  14. « Pap Ndiaye », sur sciencespo.fr, Institut d'études politiques de Paris (consulté le ).
  15. « Pap Ndiaye », sur Gala (consulté le ).
  16. Christophe Boltanski, « Noir sur le tard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Libération, (consulté le ).
  17. « Les boursiers depuis 1987 », sur Fondation Thiers. Centre de Recherches humanistes, (consulté le )
  18. « Pap Ndiaye », sur theses.fr (consulté le ).
  19. SUDOC 159628288.
  20. (en) « Black Studies Program », sur blackstudies.missouri.edu (consulté le ).
  21. a et b Entrevue par Marc-Olivier Bherer, « Pap Ndiaye : « Si l’on veut déracialiser la société, il faut bien commencer par en parler » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Comité scientifique », sur L'Histoire (consulté le ).
  23. Mathias Vicherat et Laurence Bertrand Dorléac, « Pap Ndiaye, un grand universitaire au service de l’éducation nationale », sur sciencespo.fr, Institut d'études politiques de Paris, (consulté le ).
  24. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  25. a et b Alexis Demeyer, « L'historien Pap Ndiaye à la tête de l'instance qui gère le Musée de l'histoire de l'immigration », France Inter,‎ (lire en ligne).
  26. a et b Cédric Pietralunga et Aureliano Tonet, « Pap Ndiaye : « Notre mission, c’est faire de l’immigration un élément central de l’histoire nationale » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  27. Pap Ndiaye et Constance Rivière, « Rapport sur la diversité à l'Opéra de Paris », sur operadeparis.com, (consulté le ).
  28. Damien Dutilleul, « Diversité: décryptage du rapport remis à l'Opéra de Paris », sur Olyris.com, (consulté le ).
  29. « Pap Ndiaye nommé président de la commission Images de la diversité », sur cnc.fr, (consulté le ).
  30. « Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation nationale », sur journaldesfemmes.fr (consulté le ).
  31. « Pap Ndiaye, la République à l’école de la nuance », sur Libération (consulté le ).
  32. « En France, la nomination de Pap Ndiaye a soulevé de la suspicion, alors qu’au Royaume-Uni celle de Rishi Sunak a été célébrée », sur Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  33. « Pap Ndiaye, un pari raté à la tête de l’Éducation nationale », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  34. « Gouvernement Borne : l’extrême droite prend pour cible Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l’éducation nationale ; la première ministre le défend », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. a et b Paul Sugy, « Pap Ndiaye à l'Éducation nationale : la droite fulmine, l'extrême gauche s'incline », sur Le Figaro, (consulté le ).
  36. « Pap Ndiaye : « Même Mélenchon n’aurait pas osé nommer quelqu’un qui défend cette vision décoloniale », Bellamy », sur Public Senat (consulté le ).
  37. « L’historien Pap Ndiaye, nouveau ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, ciblé par l’extrême droite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « « En même temps XXL », « inquiétant » ou « beau symbole » : les sénateurs face à la surprise Pap Ndiaye », sur Public Sénat, (consulté le ).
  39. « Pap Ndiaye annonce une hausse de rémunération des enseignants en 2023 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Sylvie Lecherbonnier, « Dans l’académie de Versailles, des journées de « job dating » pour recruter des enseignants contractuels », sur Le Monde,
  41. Frédéric Gouaillard, Thomas Poupeau et Pauline Théveniaud, « Pap Ndiaye : «Il n’y a pas de compromis à avoir avec le RN, c’est ma boussole politique» », Le Parisien, (consulté le ).
  42. Laure Ducos, « Proposer aux profs de rattraper leur absence après un arrêt maladie : le ministre de l’Éducation crée la polémique », Midi libre, (consulté le ).
  43. « Pour Pap Ndiaye, «certaines expressions» de LFI à la «limite» de l’arc républicain », Le Parisien, (consulté le ).
  44. « "Il y aura un professeur devant chaque classe dans toutes les écoles de France" à la rentrée, dit Pap Ndiaye », sur Radio France, (consulté le ).
  45. Alice Pairo-Vasseur, Conseil des Sages de la laïcité : l'inflexion de Pap Ndiaye, lepoint.fr, 14 avril 2023
  46. Caroline Beyer, Laïcité: la vision accommodante de Pap Ndiaye suscite des inquiétudes, lefigaro.fr, 18 avril 2023
  47. Pap Ndiaye se défend de vouloir "diluer" le Conseil des sages de la laïcité, france24.com, 21 avril 2023.
  48. « Pap Ndiaye : « Je souhaite placer le concours de professeur des écoles à bac + 3, sans renoncer à la mastérisation » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Violaine Morin et Sylvie Lecherbonnier, « Avec le « pacte enseignant », l’éducation nationale veut résoudre l’éternel problème des remplacements », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité)
  50. François-Xavier Bourmaud, « Après les émeutes, Emmanuel Macron veut durcir l’Éducation nationale pour remettre de l’autorité à l’école », Le Figaro, .
  51. Hadrien Brachet, « Un ministre timoré et sans poids politique : l'étrange passage de Pap Ndiaye à l'Éducation nationale », sur marianne.net, (consulté le ).
  52. Olivier Beaumont, « "Il a énormément déçu" : Qui veut la place de Pap Ndiaye ? », Le Parisien, .
  53. « Remaniement : Gabriel Attal va succéder à Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale », sur Le Figaro, (consulté le )
  54. « Remaniement : "Cette année fut sans doute la plus intense, peut-être la plus âpre, de mon existence", confie Pap Ndiaye lors de la passation de pouvoir », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  55. Lise Lacombe, « Pap Ndiaye qualifie son départ du gouvernement de "trophée de chasse" pour l’extrême droite », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Claire Gatinois, « Le calvaire solitaire de Pap Ndiaye, porte-voix de l’antiracisme au gouvernement », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. « M. Pap NDIAYE est Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe. », sur conseil-europe.delegfrance.org (consulté le ).
  58. Agence France-Presse, « L'ancien ministre de l'Éducation Pap Ndiaye nommé ambassadeur auprès du Conseil de l'Europe », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  59. Allan Lemarchand, « Salaire, logement… Pap Ndiaye n’a pas perdu au change en quittant le ministère de l’Éducation nationale », sur Gala, (consulté le ).
  60. « Pap Ndiaye, un choix symbolique à la tête de l’éducation nationale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Emmanuel Parent, Jazz power. Anthropologie de la condition noire chez Ralph Ellison, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-08638-9, lire en ligne), p. 130, note 13.
  62. « Pap Ndiaye, républicain de souche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. « Pour une nouvelle république » sur tempsreel.nouvelobs.com, 19 avril 2012.
  64. « Pap Ndiaye, historien spécialiste des minorités à l'Education », sur Challenges, (consulté le ).
  65. « Pap Ndiaye : « Il existe bien un racisme structurel en France » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. a b c et d Juliette Geay, « "Méritocratie", "islamo-gauchisme", "violences policières " : Pap Ndiaye dans le texte », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  67. « Pap Ndiaye : « Gommer le mot “race” de la Constitution française est un recul » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. « Qui est Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale qui succède à Jean-Michel Blanquer ? », sur L'Obs, (consulté le ).
  69. « Gouvernement : Pap Ndiaye, un spécialiste de l'histoire des minorités et de la "condition noire" à l'Éducation nationale », sur tf1info.fr, (consulté le ).
  70. « Pap Ndiaye : "L'attitude de déni sur les violences policières en France est classique" » (consulté le ).
  71. Philippe Martinat, L’initiative politique de Laurent Joffrin accueillie fraîchement au PS, leparisien.fr, 20 juillet 2020
  72. « Islamo-gauchisme, wokisme… : à l’Éducation nationale, le ministre Pap Ndiaye sera-t-il l’anti-Blanquer ? », sur lejdd.fr (consulté le ).
  73. Pascale Nivelle, « Immigration, colonisation, "islamo-gauchisme"… Ndiaye, l'équilibriste », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  74. « Quand Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer affichaient leurs différences sur le terme d'"islamo-gauchisme" », sur BFMTV (consulté le ).
  75. « Trois siècles de luttes », sur lhistoire.fr (consulté le ).
  76. Coralie Perez, « Pap Ndiaye (2008), La Condition noire. Essai sur une minorité française, Calmann-Lévy », Formation emploi. Revue française de sciences sociales, no 104,‎ , p. 89–92 (ISSN 0759-6340, lire en ligne, consulté le ).
  77. Dominic Thomas, « Pap Ndiaye, La Condition noire. Essai sur une minorité française, Paris, Calmann-Lévy, 2008 », Gradhiva. Revue d'anthropologie et d'histoire des arts, no 10,‎ , p. 218–219 (ISSN 0764-8928, lire en ligne, consulté le ).
  78. Claire Ducournau, « Review of La Condition Noire. Essai sur une minorité française », French Forum, vol. 34, no 2,‎ , p. 163–167 (ISSN 0098-9355, lire en ligne, consulté le ).
  79. Tyler Stovall, « Pap Ndiaye. La Condition noire. Essai sur une minorité française. Paris, Calmann-Lévy, 2008, 436 p. », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 64, no 6,‎ , p. 1456–1458 (ISSN 0395-2649 et 1953-8146, DOI 10.1017/S0395264900027906, lire en ligne, consulté le ).
  80. Catherine Coquery-Vidrovitch, « Ndiaye, Pap – La Condition noire », Cahiers d’études africaines, no 201,‎ , p. 273-277 (ISSN 0008-0055, lire en ligne, consulté le ).
  81. Stéphane Beaud et Gérard Noiriel, Race et sciences sociales: essai sur les usages publics d'une catégorie, Agone, coll. « Épreuves sociales », , 421 p. (ISBN 978-2-7489-0450-5), « La condition Noire (Pap Ndiaye): l'expérience vécue comme ultima ratio sociologique? », p. 222-231
  82. « Article D911-72 - Code de l'éducation », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  83. « Attribution du prix Jean-Michel Gaillard 2008 », sur IRIS (consulté le )
  84. Le Prix Littéraire FETKANN! Mémoire des pays du Sud, Mémoire de l'Humanité créé en 2001 est devenu en 2015 le Prix littéraire FETKANN! Maryse Condé.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]