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Saint-Sauveur (Hautes-Alpes)

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Saint-Sauveur
Saint-Sauveur (Hautes-Alpes)
Église de Saint-Sauveur.
Blason de Saint-Sauveur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Chantal Roux
2020-2026
Code postal 05200
Code commune 05156
Démographie
Population
municipale
505 hab. (2021 en évolution de +11,23 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 30″ nord, 6° 31′ 16″ est
Altitude Min. 791 m
Max. 2 420 m
Superficie 24,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Embrun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Embrun
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Sauveur
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Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Saint-Sauveur

Saint-Sauveur est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Structure de l'habitat

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La commune de Saint-Sauveur n'a jamais comporté de véritable village à son chef-lieu : la mairie et l'ancienne école sont venues s'agglomérer à l'église et au presbytère, isolés dans un lieu relativement central entre les principaux hameaux. Parmi ces derniers, on peut citer les Salettes, les Gaillards, les Manins, le Coin, le Serre.

L'urbanisation s'effectue de nos jours principalement dans la partie basse de la commune (Pied de Chanchorre, Beauvoir), limitrophe du village de Baratier, avec la construction de lotissements et d'immeubles.

Communes limitrophes

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Ses communes limitrophes sont[1] :

Communes limitrophes de Saint-Sauveur
Embrun Saint-André-d'Embrun
Saint-Sauveur Crévoux
Baratier Les Orres

La commune est traversée par les routes départementales 39a (liaison de la D 39 Embrun - Crévoux-aux-Sallettes) et 40 (liaison d'Embrun-aux-Orres)[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Embrun », sur la commune d'Embrun à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 732,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Sauveur est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), prairies (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %), zones urbanisées (0,4 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Santus Salvator au XVIe siècle, en 1321, qui est une des locutions qui désigne Jésus-Christ.

Des moines et autres copistes spécifient bien sa localisation dans la forêt d'Embrun. Le village doit donc son nom à un sanctuaire présent dans ce qui était alors la forêt d'Embrun.

Le Sant-Sauvaire, en occitan, est devenu un Saint-Sauveur en français.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Gaspard Cézanne   Notaire
mars 2001 mars 2008 Catherine Mac Veigh DVD  
mars 2008 mars 2014 Gérard Monod    
mars 2014 En cours Chantal Roux[14],[15]   Ancienne employée

Intercommunalité

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Saint-Sauveur fait partie:

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 505 habitants[Note 3], en évolution de +11,23 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
808870899832878900933893817
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
817792747760672732747690635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
562546561453428415382311262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
223202202270298392431436430
2017 2021 - - - - - - -
499505-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Église de la Transfiguration située au chef-lieu, créée au XVe siècle. Le clocher fut classé aux monuments historiques en 1949 puis totalement en 1984[21].. De nombreuses peintures murales ont été rénovées récemment.
  • Chapelle Saint-Claude située aux Salettes.
  • Chapelle des Vabres.
  • Chapelle Saint-Roch de Saint-Sauveur.
  • Table d'orientation des Manins, créée en 2010. De ce lieu, il est possible d'admirer tous les sommets alentour du Pouzenc aux aiguilles de Chabrières ainsi que la vallée près d'Embrun, le lac de Serre-Ponçon et la Durance.

Personnalités liées à la commune

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Paul Cézanne ( à Aix-en-Provence, France – à Aix-en-Provence) est un peintre français. Membre du mouvement impressionniste, il est l'auteur de nombreux paysages de Provence, et particulièrement de la campagne d'Aix-en-Provence. Il a notamment réalisé plusieurs toiles ayant pour sujet la montagne Sainte-Victoire. Ami d'enfance de l'écrivain Émile Zola qu'il rencontra à Aix-en-Provence, il se brouillera avec lui dans ses dernières années.

Les ancêtres du peintre Paul Cézanne sont originaires de la commune de Saint-Sauveur à côté d'Embrun dans les Hautes-Alpes (acte d'état civil de la ville d'Aix-en-Provence précisant le mariage de Honnoré Cézanne avec Madeleine Boyer le 22/11/1654. Cet acte précise que le père de Honnoré Cézanne est Claude Cézanne marié à Antoinette Blain, originaire de Saint-Sauveur, diocèse d'Embrun). Un des enfants de cette famille est venu s'installer en 1654 en Provence.

Héraldique

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Blason de Saint-Sauveur Blason
D'azur à l'église du lieu d'argent accompagnée en chef de deux étoiles d'or[22].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Carte de Saint-Sauveur sur Géoportail.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Sauveur et Embrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Embrun », sur la commune d'Embrun - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Embrun », sur la commune d'Embrun - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Embrun », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  16. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00080618
  22. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.