Saint-Sauveur-de-Peyre
Saint-Sauveur-de-Peyre | |
Vue aérienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Terre de Peyre |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Michel Guiral 2020-2026 |
Code postal | 48130 |
Code commune | 48183 |
Démographie | |
Gentilé | Salvadorais |
Population | 284 hab. (2014 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 39′ 34″ nord, 3° 17′ 17″ est |
Altitude | Min. 852 m Max. 1 180 m |
Superficie | 27,61 km2 |
Élections | |
Départementales | Aumont-Aubrac |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Peyre-en-Aubrac |
Localisation | |
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Saint-Sauveur-de-Peyre est une ancienne commune française située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Outre le village de Saint-Sauveur-de-Peyre, la commune est composées de nombreux lieux-dits : les Andes, Aubigeyres, le Born, Chanteduc, Chapchiniès, la Chazotette, les Chons, Combe Chave, Cros de l'Ongle, Crueize, l'Esclache, Fontanes, la Gare, le Grach, Laval, le Martines, Peyreviolle, la Randèche, Rochadels, la Sole, Combelonge, le Prat, Tombarels.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En occitan, pèira signifie « pierre ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans l'Antiquité, la région était située sur le territoire des Gabales, l'un des nombreux peuples gaulois. Le site de l'ancienne Anderitum constituait leur capitale et se trouvait sur le territoire de l'actuelle commune de Javols, à quelques kilomètres au nord-est de Saint-Sauveur-de-Peyre.
Le comté du Gévaudan est créé durant le haut Moyen Âge.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Saint-Sauveur-de-Peyre appartient à la communauté de communes de la Terre de Peyre qui a été créée le . Cette communauté de communes est composée de communes qui se situent sur une partie des anciens Peyre. Lesdites communes sont les mêmes que celles présentes dans le canton d'Aumont-Aubrac. Le siège de cette communauté est d'ailleurs Aumont-Aubrac.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Saint-Sauveur-de-Peyre est située dans le canton d'Aumont-Aubrac, dont le bureau distributeur est justement Aumont-Aubrac.
Conseiller général | Canton | Code cantonal | Population (1999) | Communes | ||
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Alain Astruc | Canton d'Aumont-Aubrac | 48 01 | 2 147 hab. | 6 |
Canton d'Aumont-Aubrac | ||
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Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 284 habitants, en évolution de +4,03 % par rapport à 2009 (Lozère : −1,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- le roc de Peyre.
- l'église.
- la croix au milieu du village.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Parmi les personnes célèbres de la commune, on peut citer le chanoine Émile Osty, né à Peyreviole, sur le versant sud du Roc de Peyre. Le chanoine Osty a traduit la bible et sa traduction reste un modèle pour tous les biblistes ultérieurs qui comme lui travaillent sur les textes écrits en grec, araméen, hébreu, etc. Il est décédé en 1981, à l'âge de 94 ans. Pendant ses rares moments de congé en Lozère, quand l'Institut catholique de Paris était fermé, il parlait l'occitan, la langue du village où il avait passé son enfance et il n'était plus professeur mais sourcier : dans les années cinquante, de nombreux villages ne disposaient pas de l'eau courante et les personnes qui voulaient creuser un puits dans leur propriété faisaient appel à lui. Il utilisait le pendule ou la baguette de coudrier.
- Émile Tichet, membre du Felibrige.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .