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Le Buisson (Lozère)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Buisson
Le Buisson (Lozère)
L'église paroissiale, décembre 2006.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Gévaudan
Maire
Mandat
Vincent Remise
2020-2026
Code postal 48100
Code commune 48032
Démographie
Gentilé Buissonnets
Population
municipale
221 hab. (2021 en évolution de −6,36 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 42″ nord, 3° 14′ 08″ est
Altitude Min. 880 m
Max. 1 288 m
Superficie 24,45 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Marvejols
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Peyre en Aubrac
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Buisson
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Buisson
Géolocalisation sur la carte : Lozère
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Le Buisson
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Le Buisson

Le Buisson est une commune française, située dans l'ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Crueize, le ruisseau de Merdaric, le ruisseau de Sinières et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de l'Aubrac, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « plateau de l'Aubrac ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Buisson est une commune rurale qui compte 221 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 846 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols. Ses habitants sont appelés les Buissonnets ou Buissonnettes.

Géographie

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Localisation

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Commune située dans le Massif central, aux monts d'Aubrac, sur la Crueize.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Saint-Léger-de-Peyre, Antrenas, Saint-Laurent-de-Muret, Prinsuéjols-Malbouzon et Peyre en Aubrac.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 875,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records LE BUISSON (48) - alt. : 1 088 m, lat : 44°37'59"N, lon : 3°14'17"E
Records établis sur la période du 01-09-2005 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,8 −3,2 −0,9 1,8 4,9 8,4 10,4 10 7,1 4,9 1,1 −2 3,3
Température moyenne (°C) 0,3 0,5 3,5 6,8 10 14,1 16,8 16,3 12,8 9,2 4,3 1,3 8
Température maximale moyenne (°C) 3,5 4,3 7,8 11,8 15,1 19,9 23,3 22,6 18,4 13,4 7,5 4,6 12,7
Record de froid (°C)
date du record
−18,6
19.01.17
−18,4
28.02.18
−12,5
09.03.10
−11,1
08.04.21
−5,5
07.05.19
−1,2
13.06.19
3,3
02.07.22
1,7
08.08.23
−1,6
09.09.19
−6,1
28.10.12
−10,9
28.11.13
−16,2
18.12.10
−18,6
2017
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
01.01.22
20,6
26.02.19
20,3
29.03.23
22,7
09.04.11
29,9
21.05.22
35,1
28.06.19
33,2
07.07.15
35,4
23.08.23
29,8
05.09.06
26,7
01.10.23
18,7
02.11.20
17,8
31.12.21
35,4
2023
Précipitations (mm) 64,2 55,4 61,3 81,8 91,5 72,1 53,6 62,5 64,6 92 103,5 73,1 875,6
Source : « Fiche 48032003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

La commune fait partie du parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [9] et occupant une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[10],[11].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « plateau de l'Aubrac »[13], d'une superficie de 25 475 ha, un site comportant un grand nombre de tourbières abritant une flore très spécialisée : plantes carnivores, linaigrettes, et certaines espèces relictes des dernières glaciations comme la Ligulaire de Sibérie[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] : la « rivière de la Crueize en amont du lac du Moulinet » (131 ha), couvrant 3 communes du département[16], et la « rivière de la Crueize en aval du lac du Moulinet et vallée de l'Enfer » (264 ha), couvrant 3 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] : le « plateau de l'Aubrac lozérien » (28 285 ha), couvrant 18 communes dont une dans le Cantal et 17 dans la Lozère[18].

Au , Le Buisson est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), prairies (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune du Buisson est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Le Buisson est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[22]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[22],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Buisson.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 5,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 158 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003.

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Buisson est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune du Buisson est membre de la communauté de communes du Gévaudan[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Marvejols. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mende, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 2].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Peyre en Aubrac pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].

Liste des maires

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Liste des Maires du Buisson[31]
Période Identité Étiquette Qualité
? 1808 Guillaume Planchon[32] - -
1808 1832 David Huguet - -
1832 1834 Stanislas Benoit - -
1834 1834 Pierre-André Planchon - -
1834 1880 Guillaume Stanislas Planchon - -
1880 mai 1881 Pierre-Jean Gerbal[33] - -
mai 1881 1888 Paulin Laurens - -
1888 1900 Sylvain Mas - -
1900 1924 Paulin Brun - -
1924 1935 Jean Baptiste Portalier - -
1935 1940 Sylvain Prouhèze - -
1940 1965 Henri Hermet - -
1965 1971 Flavien Cavalier - -
1971 2001 Casimir Brassac SE -
2001 2020 Gérard Hermet SE -
2020 En cours Vincent Remise SE -

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 6], en évolution de −6,36 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
682640779742846590614613611
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
602611584533602573544592551
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
543573502410374367375332313
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
272265220224188210207207238
2017 2021 - - - - - - -
224221-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 97 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 243 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 860 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3 % 5,3 % 6,6 %
Département[I 8] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 151 personnes, parmi lesquelles on compte 82,9 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 17,1 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Marvejols, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 117, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 72,3 %[I 11].

Sur ces 117 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église en avril 2008.
  • L'église paroissiale, dédiée à sainte Anne, fut construite dans les années 1850. L'ancienne église paroissiale était une chapelle dédiée à saint Martin, dont l'emplacement est certainement au lieu de l'actuel cimetière. Au vu de l'état de délabrement de cette chapelle, et du fait qu'elle paraissait très exiguë alors que la population ne cessait de croître, le conseil municipal décida, au milieu du XIXe siècle, de la reconstruire. Il parut impossible de rénover l'existant, ou de reconstruire une nouvelle église au même emplacement ; c'est pourquoi le choix s'est tourné vers un terrains situé plus en hauteur, communément appelé "lou castel". Ce terrain était composé d'un pré donné par DE FRAMOND et d'un jardin vendu par PORTALIER. Afin d’alléger le coût de cette nouvelle église, il fut décidé de raser l'ancienne chapelle et d'en récupérer les matériaux.
  • Sur la statue de la Vierge Marie, située à côté de l'église, figure l'inscription suivante : « élevée en 1888 suivant la volonté de G. S. PLANCHON »
  • le viaduc de Crueize.
  • la vallée de l'Enfer.
  • le parc à loups du Gévaudan.
  • Le lac du Moulinet.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Le Buisson (Lozère) ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marvejols », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Buisson » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Buisson » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Buisson » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France commune de Peyre en Aubrac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France commune de Le Buisson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. Décret du 23 mai 2018 portant classement du parc naturel régional de l'Aubrac (région Occitanie)
  10. « Pourquoi un PNR sur l'Aubrac ? », sur parc-naturel-aubrac.fr (consulté le ).
  11. « PNR de l'Aubrac - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune duBuisson », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR9101352 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune duBuisson », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF la « rivière de la Crueize en amont du lac du Moulinet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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