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NGC 2371

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(Redirigé depuis NGC 2372)

NGC 2371
Image illustrative de l’article NGC 2371
La nébuleuse planétaire NGC 2371 par le relevé Pan-STARRS.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Gémeaux[1]
Ascension droite (α) 07h 25m 34,6555s[2]
Déclinaison (δ) 29° 29′ 26,265″ [2]
Magnitude apparente (V) 11,2[3],[4]
13,0 dans la Bande B[3],[4]
Dimensions apparentes (V) 1,03′[3] 0,73'[4] 0,727'[5]

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Astrométrie
Distance 1721+148
−126 pc[6]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Nébuleuse planétaire
Galaxie hôte Voie lactée
Dimensions 1,46 ± 0,36 al[a]
Magnitude absolue 2,22+0,17
−0,16[b]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[1]
Date [1]
Désignation(s) NGC 2372
PK 189+19.1
CS=15.5[3]
IRAS 07224+2935
2MASS J07253468+2929263
PLX 1742.00
PN G189.1+19.8
WD 0722+295
WEB 7181
Gaia DR3 885587110718845568[5]
Liste des nébuleuses planétaires
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NGC 2371 est une nébuleuse planétaire bipolaire située dans la constellation des Gémeaux. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en . Cette nébuleuse peut apparaitre comme étant deux objets distincts, comme sur le gros plan réalisé par le télescope spatial Hubble. Herschell a écrit deux entrées dans ses notes et c'est la raison pour laquelle la nébuleuse apparait aussi au catalogue de John Dreyer sous la désignation NGC 2372.

Observation

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Avec une magnitude visuelle apparente de 11,2, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 150 mm pour l'observer[4].

Localisation de NGC 2371 dans la constellation des Gémeaux. (Stellarium)
Position de NGC 2371 par rapport à deux étoiles.

La nébuleuse NGC 2371 est située à environ 1,7 degré presque directement au nord d'Iota Geminorum. L'étoile Castor est également dans la même région du ciel à quelque 3,1 degrés au nord-est de NGC 2371.

Distance, taille et vitesse

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Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[7]. La parallaxe de NGC 2371 est égale à 0,581 2 ± 0,045 9 mas[6], ce qui correspond à une distance de 1721 +148
−126 pc.

Selon les sources, la taille apparente de la nébuleuse est de 1,03′[3] ou de 0,73′[4] ou encore de 0,727'[5]. La taille réelle maximale de la nébuleuse est obtenue par un calcul simple en utilisant la taille apparente maximale et la distance maximale ((1721 + 148)pc). On obtient alors une taille réelle de 1,83 al. De même, en utilisant la taille apparente minimale et la plus petite distance ((1721 - 126)pc), on obtient la plus petite taille réelle, soit 1,10 al. La taille réelle de la nébuleuse est donc égale à 1,46 ± 0,36 al.

Deux valeurs identiques de la vitesse sont indiquées sur la base de données Simbad, soit 21,0 km/s[8] et 21,0 ± 5,0 km/s[9].

L'image prise par Hubble

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Image de NGC 2371 prise par l'imageur WFPC2 (en) du télescope spatial Hubble en novembre 2007.

Dans le cadre du programme Hubble Heritage Project, on a utilisé le télescope spatial Hubble pour photographier NGC 2371 en . Cette image a été préparée à partir d'expositions prises à travers des filtres qui détectent la lumière du soufre et de l'azote (rouge), de l'hydrogène (vert) et de l'oxygène (bleu).

L'étoile au centre de la nébuleuse est le noyau extrêmement chaud de l'ancienne géante rouge maintenant dépouillée de ses couches externes. La température de surface de l'étoile centrale de NGC 2371 atteint les 130 000 degrés[10]. En seulement quelques milliers d'années, la nébuleuse se dissipera dans l'espace. L'étoile centrale se refroidira ensuite progressivement, devenant finalement une naine blanche, la dernière étape de l'évolution d'une majorité d'étoiles.

L'image de Hubble révèle plusieurs caractéristiques remarquables, notamment les nuages roses proéminents situés sur les côtés opposés de l'étoile centrale. Cette couleur indique qu'ils sont plus jeunes et plus denses que le reste du gaz de la nébuleuse. Les nombreux petits points roses sont également remarquables. Ce sont des grumeaux de gaz assez denses et petits qui se trouvent sur les côtés diamétralement opposés de l'étoile. On pense qu'ils proviennent de l'éjection par l'étoile de gaz le long d'une direction spécifique. La direction du jet aurait changé avec le temps au cours des derniers millénaires. La raison de ce comportement n'est pas bien comprise, mais cela pourrait provenir de la présence d'une deuxième étoile en orbite autour de l'étoile centrale[10].

Galerie

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  • Gros plan de NGC 2371 par le télescope spatial Hubble. On pourrait croire qu'il y a deux objets à cet endroit, mais il s'agit de la même nébuleuse planétaire.
    Gros plan de NGC 2371 par le télescope spatial Hubble. On pourrait croire qu'il y a deux objets à cet endroit, mais il s'agit de la même nébuleuse planétaire.
  • NGC 2371, source inconnue.
    NGC 2371, source inconnue.
  • NGC 2371 par le projet « Legacy Surveys DR10 ».
    NGC 2371 par le projet « Legacy Surveys DR10 ».
  • Gros plan de NGC 2371 par le télescope Hubble.
    Gros plan de NGC 2371 par le télescope Hubble.

Notes et références

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Notes

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  1. ↑ dimension valeur maximum = 1,03' * (1721 + 148) pc * 3,2616 al/pc * 3,1416/(60*180) = 1,825 al
    valeur minimum = 0,727' * (1721 - 126)pc * 3,2616 al/pc * 3,1416/(60*180) = 1,100 al
    d'où taille = 1,46 ± 0,36 al
  2. ↑ La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente et D la distance en parsec.

Références

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  1. ↑ a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2359 - 2399 » (consulté le ).
  2. ↑ a et b (en) « Results for object NGC 2371 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  3. ↑ a b c d et e « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 2300 à 2399 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
  4. ↑ a b c d et e (en) « NGC 2371 - Planetary Nebula in Pegasus », The Sky Live (consulté le )
  5. ↑ a b et c (en) « NGC 2371 -- Planetary Nebula », Simbad (consulté le )
  6. ↑ a et b (en) « NGC 2371 », Aladin Lite, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le )
  7. ↑ (en) « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) », ESA
  8. ↑ R. E. Wilson, « General Catalogue of Stellar Radial Velocities », VizieR On-line Data Catalog III/21,‎ (Bibcode 2010yCat.3021....0W, lire en ligne)
  9. ↑ M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114,‎ , p. 269 (Bibcode 1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
  10. ↑ a et b (en) « Planetary Nebula NGC 2371 » (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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