[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Merlines

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Merlines
Blason de Merlines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Pascal Montigny
2020-2026
Code postal 19340
Code commune 19134
Démographie
Gentilé Merlinois, Merlinoises
Population
municipale
712 hab. (2021 en évolution de −4,3 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 53″ nord, 2° 27′ 40″ est
Altitude Min. 590 m
Max. 773 m
Superficie 14,07 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Ussel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ussel
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Merlines
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Merlines
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Voir sur la carte topographique de la Corrèze
Merlines
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Merlines
Liens
Site web Site de la commune

Merlines (Marlina en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Merlinois et les Merlinoises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Commune située sur un plateau vallonné à 720 m d'altitude traversé au sud-sud par la rivière Chavanon au fond de gorges escarpées (fond à 590 m d'altitude). Elle est limitrophe de la commune de Messeix, en Auvergne-Rhône-Alpes, et jouxte la commune d’Eygurande nord, à 2 kilomètres.

Entre les deux communes, un lac artificiel de loisirs (l'étang de l'Abeille) a été créé dans les années 1970.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par le Chavanon, le ruisseau de la Barricade et le ruisseau de l'Abeille.

La commune est traversée d'ouest en est par la nationale 89 (devenue RD 1089 fin 2006) et au sud-est par l'autoroute française A89.

Au sud, la gare est située sur la ligne Lyon-Bordeaux et possède également un embranchement vers Montluçon et Paris : la ligne Bourges - Miécaze.

Merlines fut un centre ferroviaire de grande importance de 1880 à 1952, puis, après la construction du barrage de Bort-les-Orgues, l'activité de la gare déclina au fil des ans.

La ligne Le Palais - Eygurande-Merlines était une ligne secondaire du Limousin.
Il reste un peu d'architecture SNCF et un ancien dépôt.

Longtemps la gare de Merlines fut appelée gare d'Eygurande-Merlines.

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 123 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ussel à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 156,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Merlines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), prairies (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), zones urbanisées (4,8 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport routier

[modifier | modifier le code]

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Merlines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Merlines.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 381 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, trois sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[17].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Merlines est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].

Sous l’Ancien Régime le territoire de Merlines dépendait du seigneur de Lagarde (Famille d'Ussel), et du prieur de Port Dieu.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1949 Jean Vergely . .
1949 1959 Jean-Marie Goudeneche . .
1959 1971 Raymond MontLouis . .
1971 1983 Jean Vergely . .
1983 2001 Guy Lepetit DVD .
2001 2008 Bernard Perrier DVD Décédé en fonctions
2008 2014 Patrice Seuniac SE .
2014 En cours Pascal Montigny   Professeur des écoles

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21]. En 2021, la commune comptait 712 habitants[Note 2], en évolution de −4,3 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
350381400354364412418449488
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
4505065104946077468749131 031
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0181 2031 1201 1791 1871 1211 0989711 025
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
1 0279791 028948903830818779718
2021 - - - - - - - -
712--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • La commune possède un établissement de la Fondation Claude Pompidou, Le Chavanon. Il est destiné aux personnes âgées dépendantes.
  • Le vendeur d'électro ménager et de charbon vend de la limonade et du soda qu'il fabrique lui-même avec une machine datant de 1945.
  • Marché le jeudi. Vente de fromages appréciés dans les environs : chèvres, saint-nectaire, bleu d'Auvergne, cantal. En saison champignons, noix, pommes Saint-Germain.

Enseignement

[modifier | modifier le code]
  • Le collège public René-Perrot a été construit en 1967 en l’honneur du peintre animalier René Perrot qui habitait à Merlines.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Mais aussi :

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • René Perrot (1912-1979) : peintre animalier, décédé à Merlines, qui donna son nom au Collège René-Perrot situé sur la commune[26] ;
  • Charles Gaidy : artiste animalier, écrivain et journaliste, président du Festival International d'Art Animalier en Pays d'Eygurande, à l’origine de la proposition de nommage du collège René Perrot de Merlines[27] ;

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Merlines Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'azur à la porte d'or, la serrure et les bris d'huis de même, accompagnée de trois étoiles aussi d'or, 2 en chef et 1 en pointe, aux 2e et 3e d'azur à une croix ancrée d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Yves Lavalade, Les Noms de lieux des Pays d'Ussel et d'Eygurande (Corrèze) : Chaveroche, Lignareix, Mestes, St-Angel, St-Etienne-aux-Clos, St-Exupéry-les-Roches, St-Fréjoux, St-Pardoux-le-Vieux, Ussel, Valiergues ; Aix, Couffy-sur-Sarsonne, Courteix, Eygurande, Feyt, Lamazière-Haute, Laroche-près-Feyt, Merlines, Monestier-Merlines, St-Pardoux-le-Neuf, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2019.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Merlines et Ussel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ussel-Lamartine » (commune d'Ussel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Ussel-Lamartine » (commune d'Ussel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ussel », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Les risques près de chez moi - commune de Merlines », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune de Merlines », sur Géorisques (consulté le )
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  19. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Eglise paroissiale Saint-Blaise, Sainte-Madeleine », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  25. La Croix Monumentale sur la Base Mérimée.
  26. « Site du collège René Perrot de Merlines » (consulté le ).
  27. Simon Louradour, « L’œuvre de René Perrot retracée », lamontagne.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :