[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Saint-Marc-à-Loubaud

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Marc-à-Loubaud
Saint-Marc-à-Loubaud
L'église Saint-Marc-Sainte-Agathe et le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Grand Sud
Maire
Mandat
Roger Fougeron
2020-2026
Code postal 23460
Code commune 23212
Démographie
Population
municipale
126 hab. (2021 en évolution de −10 % par rapport à 2015)
Densité 6,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 58″ nord, 1° 59′ 50″ est
Altitude Min. 626 m
Max. 774 m
Superficie 18,42 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Felletin
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Marc-à-Loubaud
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Marc-à-Loubaud
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Voir sur la carte topographique de la Creuse
Saint-Marc-à-Loubaud
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Marc-à-Loubaud
Liens
Site web http://saint-marc-a-loubaud.pagesperso-orange.fr

Saint-Marc-à-Loubaud est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Commune du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Généralités

[modifier | modifier le code]
Le lac de Lavaud-Gelade à l'aire des Pondauds.

Dans la moitié sud du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Saint-Marc-à-Loubaud s'étend sur 18,42 km2. Elle est arrosée par le Thaurion — dont le h disparait en arrivant en Haute-Vienne — qui forme le lac de Lavaud-Gelade dont la partie orientale appartient au territoire communal, l'autre rive correspondant à la commune de Royère-de-Vassivière. Ce lac est situé dans un site inscrit depuis le [1] et la commune met à disposition deux aires naturelles sur ses bords : les Pondauds et Pelletanges.

L'altitude minimale 626 mètres se trouve localisée à l'extrême nord, près du lieu-dit Pourcheyroux, là où le ruisseau du Pont Gros, un sous-affluent de la Banize, quitte la commune et entre sur celle de Saint-Yrieix-la-Montagne. L'altitude maximale avec 774 mètres est située 600 mètres au nord-ouest du bourg[2].

Traversé par la route départementale (RD) 16 (Gentioux/Vallière) et la RD 59 (La Nouaille/Royère-de-Vassivière), le bourg de Saint-Marc-à-Loubaud est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres au sud-ouest d'Aubusson.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte de Saint-Marc-à-Loubaud et des communes avoisinantes.

Saint-Marc-à-Loubaud est limitrophe de quatre autres communes.

Communes limitrophes de Saint-Marc-à-Loubaud
Saint-Yrieix-la-Montagne
Royère-de-Vassivière Saint-Marc-à-Loubaud La Nouaille
Gentioux-Pigerolles

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 321 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Felletin à 14,19 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Saint-Marc-à-Loubaud est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), prairies (25,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), eaux continentales[Note 1] (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Marc-à-Loubaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Marc-à-Loubaud.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 30 sont en aléa moyen ou fort, soit 22 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 2] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[20]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Marc-à-Loubaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Panneau d'entrée du bourg en français et en occitan.

En occitan, la commune porte le nom de Sent Marc a Lobaud.

Au XVIIe siècle, les registres paroissiaux portent « Saint Marc - Aloubaud » ou « Saint Marcaloubaud » (nom du bourg chef-lieu) mais aussi « Lavaud de Gelée », puis « Lavaud de Gelade » comme orthographe pour le village voisin du lac actuel. On trouve même « La Voute gelée » en 1688.

Au début du XVIIe siècle, vers 1620, Saint-Marc devait avoir environ 500 habitants (d'après un nombre de baptêmes annuels de 22 en moyenne). Un demi-siècle plus tard, cette population pouvait être de 650, soit une augmentation importante due à une natalité élevée, mais très irrégulière (le nombre de baptêmes peut passer de 20 à 35 d'une année à l'autre). Cette période est également marquée par des crises démographiques aiguës, où la population diminue (plus de décès que de naissances).

Le maximum démographique est atteint en 1821 (709 habitants), et le déclin est rapide du fait de l'exode provisoire, puis définitif des « maçons creusois ». Depuis, la population a été divisée par cinq.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie en 2018.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1983 1995 Madeleine Bitran    
1995 2001      
mars 2001 2014 Jacques Farges    
mars 2014 mai 2020 Jean-Luc Léger PS Professeur au lycée Pierre Bourdan (Guéret)
Conseiller général du canton de Gentioux-Pigerolles (2005-2015)
Conseiller départemental du canton de Felletin (depuis 2015)
Président de la communauté de communes Creuse Grand Sud (2016-2020)
mai 2020 En cours Roger Fougeron[23]    

Équipements municipaux

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une salle polyvalente.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 126 habitants[Note 3], en évolution de −10 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
637643689709623640598610570
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
587572551497493478548574602
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
597542524415510500441270228
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
20216613410791122131133137
2015 2020 2021 - - - - - -
140125126------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[19].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. [[PDF] Le lac de Lavaud-Gelade, DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le 9 août 2018.
  2. « 774 » sur Géoportail (consulté le 9 août 2018)..
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Marc-à-Loubaud et Felletin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Felletin » (commune de Felletin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Felletin » (commune de Felletin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Marc-à-Loubaud », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Marc-à-Loubaud », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. Article R214-112 du code de l’environnement
  20. « barrage de Vassiviere », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Église Saint-Marc, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le 9 août 2018.
  29. Inventaire général du patrimoine culturel, « Église Saint-Marc-Sainte-Agathe », notice no IA00030881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 août 2018.