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Marilù Tolo

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Marilù Tolo
Description de cette image, également commentée ci-après
Nom de naissance Maria Lucia Tolo
Naissance (80 ans)
Rome, Latium, Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Profession Actrice

Maria Lucia Tolo, dite Marilù Tolo (née le à Rome, dans le Latium, en Italie) est une actrice italienne.

Elle est apparue dans soixante-quatre films entre 1960 et 1985. En France, elle est apparue aux côtés de Lino Ventura dans Avec la peau des autres (1966) de Jacques Deray, aux côtés de Fernandel et Jean Poiret dans La Bourse et la Vie (1966) de Jean-Pierre Mocky, aux côtés de Guy Bedos et Jean Marais dans Sept Hommes et une garce (1967) de Bernard Borderie et aux côtés d'Anna Karina et Jean-Pierre Léaud dans Anticipation, ou l'Amour en l'an 2000 (1967) de Jean-Luc Godard.

Un portrait non daté de l'actrice.

Elle veut initialement devenir architecte, mais les difficultés financières soudaines de ses parents la contraignent à abandonner ses études. Elle commence sa carrière à l'âge de quinze ans, en travaillant comme mannequin pour le créateur de mode Emilio Schuberth (it) en 1959[1] ; elle est également mannequin pour Valentino, qui, des années plus tard, révélera qu'il était amoureux de l'actrice, bien que ce ne soit pas réciproque[2]. L'année suivante, Schuberth favorise ses débuts à la télévision[3], en tant que toute jeune assistante de Mario Riva dans le spectacle télévisé de la RAI Il Musichiere, aux côtés de Brunella Tocci[4]. Ses débuts au cinéma remontent à 1960, d'abord avec le film Les Adolescentes d’Alberto Lattuada[4] puis avec sa participation au film musical Les Hurleurs, à l'âge de 16 ans.

Grande et élégante, caractérisée par une beauté classique et de grands yeux clairs, elle est immédiatement très demandée sur les plateaux de tournage, tournant une trentaine de films dans les seules années 1960, appartenant principalement dans le cinéma de genre (péplums — cinq films pour la seule année 1964 —, westerns spaghetti, films d'épouvante et d'espionnage, comédies à l'italienne), bien qu'elle apparaisse également dans quelques films d'auteur tels que Juliette des esprits de Federico Fellini, Mariage à l'italienne de Vittorio De Sica et Sogni e bisogni (it) de Sergio Citti.

Marilù Tolo, Gorni Kramer et Brunella Tocci (it) en 1959.

Elle a également travaillé avec Luchino Visconti et Jean-Luc Godard. En 1966, le chanteur français Serge Gainsbourg lui dédie la chanson Marilu[5],[6]. Dans les années 1970, devenue un visage très populaire, elle continue à jouer dans des films de différents genres, principalement des comédies érotiques à l'italienne, des poliziotteschi, des films historiques, des films d'épouvante et des gialli. Active également à la télévision, elle a travaillé dans plusieurs téléfilms et feuilletons télévisés (à l'instar d'Eneide (it) produit par la RAI, 1971-72, dans lequel elle incarne déesse Vénus), en 1975 Orlando furioso réalisé par Luca Ronconi dans le rôle d'Alcina, mais elle est aussi la seule actrice italienne à pouvoir se vanter d'un rôle de caméo dans la série culte Drôles de dames (dans l'épisode Une vie de chien de la quatrième saison, en 1979).

Après une carrière très intense de 15 ans, elle rencontre en 1975 le producteur de cinéma Robert Velin et s'installe avec lui aux États-Unis, où elle commence à apparaître dans des productions américaines. Au début des années 1980, elle retourne en Italie, réduisant considérablement sa présence sur les écrans ; elle apparaît dans de petits rôles dans les téléfilms Marco Polo et Les Derniers Jours de Pompéi. À près de quarante ans, elle pose nue pour l'édition italienne de Playboy, dans le numéro de novembre 1983[7]. Ses derniers films sont Il tassinaro (1983), aux côtés d'Alberto Sordi, et Vacanze di Natale (1983) de Carlo Vanzina.

Vie privée

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Marilù Tolo a eu une liaison avec le réalisateur italien Dario Argento, initiée sur le tournage du film Le cinque giornate (1973).

Après une relation tumultueuse avec le prince Alphonse de Bourbon Dampierre, achevée en 1984[8], l’actrice épouse un entrepreneur mexicain dont la famille est propriétaire du géant de la télévision Televisa. Elle abandonne sa carrière cinématographique et se consacre ensuite à sa vie privée. En 2001, elle apparaît dans des films d’archives, au sein du documentaire Superman: Screen Tests[9] qui montre son audition pour le rôle d’Ursa dans le film Superman de 1978 (rôle plus tard proposé à Sarah Douglas).

Marilù Tolo vit actuellement entre Los Angeles et le Mexique.

Filmographie

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Luigi Giuliani et Marilù Tolo dans Adultero lui, adultera lei (1963).
Tolo dans Confession d'un commissaire de police au procureur de la république en 1971.
Tolo dans Confession d'un commissaire de police au procureur de la république en 1971.
Marilù Tolo et Gabriele Lavia.

Notes et références

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  1. « Schubert 1959 - Con l'attrice Marilù Tolo che prima di dedicarsi al cinema sfilo per il famosa stilista. », sur pinterest.fr
  2. (it) « Valentino, 45 anni da re della moda "Ho amato l'attrice Marilù Tolo" », sur repubblica.it
  3. (it) « Schuberth Emilio Federico » (version du sur Internet Archive)
  4. a et b (it) Roberto Chiti, Dizionario del cinema italiano: Le attrici, Rome, Gremese (it), (ISBN 8877423420)
  5. L’agent de l’actrice aurait refusé que la chanson s’appelle Marilù Tolo. D'après : Serge Gainsbourg, l'intégrale et cætera, d’Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet, éditions Bartillat, Paris, 2005 (ISBN 2841003418).
  6. Gilles Verlant et Loic Picaud, L'Intégrale Gainsbourg. L'histoire de toutes ses chansons, Fetjaine, (ISBN 978-2-35425-287-8, lire en ligne)
  7. (en) « Playboy Magazine Covers », sur pbcovers.com (version du sur Internet Archive)
  8. (it) « QUANDO IL PRINCIPE PLAYBOY RISCHIO' DI DIVENTARE RE DI SPAGNA », sur ricerca.repubblica.it
  9. « Superman: Screen Tests » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database

Liens externes

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