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Edward Dmytryk

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Edward Dmytryk
Description de cette image, également commentée ci-après
Naissance
Grand Forks, Colombie-Britannique, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadienne
Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 90 ans)
Encino, Californie, États-Unis
Profession Réalisateur
Films notables Ouragan sur le Caine
Le Bal des maudits

Edward Dmytryk, né le à Grand Forks en Colombie-Britannique (Canada) et mort le à Encino (Californie), est un réalisateur canadien naturalisé américain.

Edward Dmytryk naît au Canada, de parents ukrainiens, Frances Berezowski et Michael Dmytryk qui travailla dans divers domaines (chauffeur de camion, ouvrier de fonderie...). Il est embauché en 1923 par la Paramount Pictures comme coursier, puis il devient chef monteur. Il réalise son premier film, The Hawk, en 1935.

Sympathisant de la gauche américaine, il réalise en 1943 Les Enfants d'Hitler, un thriller en forme de violent réquisitoire contre le fascisme. Il adhère au parti communiste américain pendant un an, de 1944 à 1945[1]. Ses convictions lui valent de figurer parmi les « Dix d'Hollywood » convoqués par la Commission des Activités Anti-Américaines (House Committee on Un-American Activities) et d'être condamné à six mois de prison et 500 dollars d'amende. Il s'exile en Grande-Bretagne en 1948. Il y réalise deux films, L'Obsédé (Obsession) et Donnez-nous aujourd'hui (Give Us This Day). Il revient finalement aux États-Unis en 1950, et purge sa peine à la prison fédérale de Mill Point.

Pour s'affranchir des soupçons qui pèsent sur lui, et cédant à la pression, il est amené à dénoncer, comme Elia Kazan, certains communistes et sympathisants de gauche dont l'un de ses amis scénaristes, Adrian Scott, avec lequel il a pourtant longuement collaboré pour la RKO Pictures (Feux croisés), ou encore les réalisateurs Jules Dassin ou John Berry. Cet événement provoque bien sûr un tollé dans le milieu audiovisuel et l'opinion publique. Il marque sans doute un tournant majeur dans l'œuvre tourmentée d'Edward Dmytryk ; ses personnages ambivalents, parfois limite (L'Homme à l'affût, Le Jongleur), entre cruauté et repentir, font sa marque de fabrique. Lui-même veut se racheter de ses erreurs en tournant en 1954 un western antiraciste, La Lance brisée.

Malgré certains grands succès (Ouragan sur le Caine, L'Homme aux colts d'or ou Le Bal des maudits), il n'obtient pas le pardon d'Hollywood. Une certaine critique le considère donc jusqu'à la fin de sa carrière - et peut-être injustement - comme un technicien certes talentueux, mais simple faire-valoir de brillants interprètes.

À la fin de sa vie, il enseigne à l'université du Texas à Austin et à l'université du Sud de la Californie. Ce cinéaste talentueux, mais très controversé meurt en 1999 à Encino, près de Los Angeles, en Californie.

Vie privée

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Depuis 1948, il était marié à l'actrice américaine Jean Porter (1922-2018).

Filmographie

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Comme réalisateur

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Comme monteur

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Dans son propre rôle

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Notes et références

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  1. Ce sont les dates données par Edward Dmytryk lui-même. Cependant les 9 autres coaccusés affirmèrent plus tard que Dmytryk avait participé aux meetings organisé par le parti communiste américain en faveur des Dix de Hollywood de 1947 à 1950. (Larry Ceplair et Steven Englund, The Inquisition in Hollywood: Politics in the Film Community, 1930-60, University of Illinois Press, 2003)

Liens externes

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