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Mont-de-Laval

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Mont-de-Laval
Mont-de-Laval
L'église
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau du Russey
Maire
Mandat
Jocelyne Ernst
2020-2026
Code postal 25210
Code commune 25391
Démographie
Population
municipale
187 hab. (2021 en évolution de +8,09 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 10′ 14″ nord, 6° 37′ 43″ est
Altitude Min. 570 m
Max. 1 050 m
Superficie 8,45 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Morteau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Mont-de-Laval
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Mont-de-Laval

Mont-de-Laval est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 453 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 11,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pierrefontaine », sur la commune de Pierrefontaine-les-Varans à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −31,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Mont-de-Laval est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,3 %), prairies (26 %), forêts (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Sur le Mont de Laval en 1331, 1594 ; Devant le Mont de Laval en 1684[13].

C'est en 1 331 que le village est mentionné pour la première fois ; il se nomme alors : Sur-le-Mont-de-Laval. En 1 684, il devient Devant-le-Mont-de-Laval avant de prendre son nom actuel. Au centre bourg a été planté, en 1790, un "arbre de la liberté", l’un des chênes les plus vieux du département.

En 1 815, un incendie se déclare ; 14 maisons sont détruites ainsi que l’église.

En juin 1940, le village est la cible des bombardements allemands qui touchent de nombreuses fermes ancestrales.

Un premier édifice construit en 1 713, est détruit dans l'incendie de 1815. Dès 1 816, il est reconstruit ; la tempête endommage la toiture en 1840.

En 1 860, la construction d'une église plus vaste est projetée. Elle est inaugurée en 1 863 et se caractérise par un clocher dit tyrolien surmonté d'une lanterne. En 1887, la voûte menace de s'écrouler et l'on doit effectuer des travaux d'allègement. L'intérieur est rénové en 1957 et le dôme en 2010[13].

Dans la tour se trouve une horloge mécanique Prêtre[14], de 1 905, en état de marche et 2 cloches. La plus petite, fondue par François-Joseph Bournez de Morteau, provient sans doute de l'église précédente puisqu’elle est datée de 1 818 ; la seconde est assez récente, elle a été fondue par l'ancienne fonderie Causard-Dury de Colmar[15].

Présentation

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Daniel Leroux UMP Ancien conseiller général
mars 2008 mai 2020 Albert Petit[16] DVG Agent technique
mai 2020 En cours Jocelyne Ernst[17]   Professeur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 187 habitants[Note 2], en évolution de +8,09 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300277260266301333340382428
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
378390360326379382366322326
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
353339302264261265275233199
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
190174187171161137171181179
2018 2021 - - - - - - -
179187-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et Monuments

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  • Église Saint Grat : construite de 1859 à 1864 sur les plans de l'architecte Deveille.
  • Deux bâtiments traditionnels groupant école, mairie et ancienne cure, représentatifs de l'architecture rurale du XIXe siècle.
  • Chêne de la Liberté de 1790, monument classé.

Personnalités liées à la commune

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  • Le maquettiste et sculpteur, Patrick Pape y a son atelier ;
  • L'actrice Laurence Sémonin a domicilié son entreprise sur la commune jusqu'en 2015 ;
  • Daniel Leroux préside l'association Nature et Traditions et dirige l'atelier du Grand Tétras qui publie des ouvrages régionaux et la revue "La Racontotte".

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Mont-de-Laval et Pierrefontaine-les-Varans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pierrefontaine », sur la commune de Pierrefontaine-les-Varans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pierrefontaine », sur la commune de Pierrefontaine-les-Varans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
  14. Société fondée en 1780 à Rosureux près de Bonnétage dans le Doubs; elle a son siège actuel (2020) à Mamirolle.
  15. « Mont-De-Laval », sur ClochesComtoises, (consulté le ).
  16. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

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Articles connexes

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Liens externes

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