Fournet-Blancheroche
Fournet-Blancheroche | |||||
Mairie-école (XIXe siècle), Place F.-X. Joubert | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Pierre-Jean Wycart 2020-2026 |
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Code postal | 25140 | ||||
Code commune | 25255 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fournets, Fournettes[1] | ||||
Population municipale |
350 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 10′ 07″ nord, 6° 49′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 574 m Max. 1 031 m |
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Superficie | 13,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Fournet-Blancheroche est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Les habitants de Fournet-Blancheroche sont appelés les Fournets et Fournettes[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]La Chapelle des Fournets en 1762 ; La Chapelle-du-Fournet de Cernay en 1822 ; Fournet-Blancheroche depuis 1874[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Frambouhans | Les Écorces | Charquemont | ||
N | Les Bois en ( Suisse) | |||
O Fournet-Blancheroche E | ||||
S | ||||
Bonnétage | La Chaux-de-Fonds en ( Suisse) | La Ferrière en ( Suisse) |
Relief
[modifier | modifier le code]Le Grand Mont culmine à 1 049 mètres d'altitude.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est longée à l'est par le Doubs (rivière) sur lequel se trouve le lac de Biaufond.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 494 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 11,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charquemont », sur la commune de Charquemont à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 8,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 575,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −31 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Fournet-Blancheroche est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (44 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), eaux continentales[Note 2] (2,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, l'actuel territoire de Fournet-Blancheroche était appelé La Chapelle, depuis la construction d'une chapelle (1714) érigée en paroisse en 1743 par Antoine-Pierre II de Grammont.
La commune fut créée en 1874 (son territoire relevait auparavant de la commune de Charquemont). Le premier maire en fut François-Xavier Joubert (1874-1878), qui était adjoint de Charquemont depuis 1837.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 350 habitants[Note 3], en évolution de −6,17 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ferme des Louisots (XVe siècle-XIXe siècle), au lieu-dit "les Louisots", avec sa maison-forte, autrefois appelée le "carré de franchise" de la famille Bouhélier.
- chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, au lieu-dit "les Louisots"[21].
- chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, au lieu-dit la Rasse".
- "Chez Nobis", lieu de culte clandestin des prêtres réfractaires pendant la Révolution, situé dans la forêt, à 400 m de la route des Cerneux-Monnots[22].
- église paroissiale Notre-Dame-des-Victoires (XIXe siècle)
- mairie-école (XIXe siècle)
- belvédère des Philiberts.
- Lac et pont de Biaufond.
- barrage du Refrain.
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Ferme des Louisots (XVe siècle-XIXe siècle)
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La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours des Louisot.
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Eglise Notre-Dame-des-Victoires (XIXe siècle)
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Le lac de Biaufond et le pont sur le Doubs.
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Le barrage du Refrain.
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Bascule (XIXe siècle-XXe siècle)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Bouhélier, des Louisots, qui battit les troupes de Bernard de Saxe-Weimar en 1639[23]. Il était issu de la famille Bouhélier de Cernay, anoblie par Charles Quint en 1533.
- Mgr Eugène Bouhélier (1860-1938), célèbre orateur, directeur de la mission d'École[24].
- Ulysse Robert (1845-1903), archiviste et historien, né à Fournet-Blancheroche.
- Le lieutenant-colonel Camille Loichot (1888-1945), commandant du 41e Régiment d'Infanterie (1940). Résistant à l'ORA, il est déporté à Dachau. Après la libération du camp en avril 1945, il rejoint la Première armée française ; malade du typhus contracté à Dachau, il meurt à l’hôpital militaire de Ravensbourg.
- Auguste Joubert (1903-1988), député du Doubs, questeur de l'Assemblée Nationale, puis président du Conseil général du Doubs.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/doubs-25
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fournet-Blancheroche et Charquemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charquemont », sur la commune de Charquemont - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charquemont », sur la commune de Charquemont - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Odile et Richard Moreau, D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles : avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie, L'Harmattan, Paris, 2012, p. 54.
- Cf. Odile et Richard Moreau, D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles : avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie, L'Harmattan, Paris, 2012, p. 158-159.
- Ulysse Robert, Les Bouhélier, Annales Franc-Comtoises, 3, 48, 1865.
- Chanoine Boillin, Monseigneur E. Bouhélier (1860-1938), Imprimerie Catholique de l’Est, 1940.