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Ligne de Vitré à Pontorson

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Ligne de Vitré à Pontorson
Image illustrative de l’article Ligne de Vitré à Pontorson
L'ancienne gare de La Selle-en-Luitré, en cours de réhabilitation en 2014.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Vitré, Fougères, Pontorson
Historique
Mise en service 1867 – 1872
Fermeture 1957 – 1991
Concessionnaires Vitré à Fougères (1869 – 1882)
État (Non concédée) (1882 – 1883)
Ouest (1883 – 1908)
État (Non concédée) (1909 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 439 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement 2 entre La Selle-en-Luitré et Fougères)
Trafic
Propriétaire SNCF
Carte
Carte détaillé

La ligne de Vitré à Pontorson est une ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique du département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, et du département de La Manche, en Normandie, aujourd'hui en grande partie déposée, fermée et remplacée par une voie verte.

Elle constitue la ligne 439 000 du réseau ferré national.

La ligne de Vitré à Fougères est concédée à Monsieur de Dalmas par une convention signée avec le ministre des Travaux publics le . Cette convention est approuvée par décret impérial le suivant[1].

La section de Fougères à Pontorson est concédée, à titre éventuel, à la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret impérial à la même date[2]. La section est déclarée d'utilité publique par un décret impérial le , rendant ainsi sa concession définitive[3].

La ligne est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères, entre Vitré et Fougères[4], le entre Fougères et Saint-Brice-en-Coglès[4] et le entre Saint-Brice-en-Coglès et Pontorson[4].

Par deux conventions entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères et prolongements signée les et , l'État rachète le réseau de la compagnie. Ces conventions sont approuvées par une loi le [5]. Par une convention signée le suivant, le ministre des Travaux publics confie provisoirement l'exploitation de la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Cette convention est approuvée par un décret le [6]. L'exploitation par la Compagnie de l'Ouest commence le [4].

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[7].

La chronologie de la fermeture de la ligne se déroule de la façon suivante :

La ligne reste exploitée entre Vitré et Gérard (Montreuil-sous-Pérouse) pour la desserte de marchandises de la Cooperl Arc Atlantique[11]. Les 7 km de la ligne accueillent 170 trains par an. Ils transportent principalement des céréales en provenance de la région Centre-Val de Loire, permettant d'alimenter la plus grosse usine française d’aliments du bétail[12].

Notes et références

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  1. « N° 13720 - Décret impérial qui, 1° déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer de Vitré à Fougères ; 2° approuve la convention passée, le 9 août 1865, pour la concession de ce chemin de fer : 30 août 1865 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 26, no 1340,‎ , p. 637 - 653.
  2. « N° 16215 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 26 juillet 1868, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères : 26 juillet 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 32, no 1620,‎ , p. 164 - 184.
  3. « N° 17432 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer de Fougères à la baie du Mont-Saint-Michel : 22 décembre 1869 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 35, no 1777,‎ , p. 54 - 55.
  4. a b c et d « Les archives de l'Ouest-État », tome 1 : l'histoire de la compagnie de l'Ouest, pages 72, 73 et 97.
  5. « N° 12124 - Loi qui approuve la convention passée entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères et prolongements : 10 juillet 1882 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 25, no 711,‎ , p. 86 - 89 (lire en ligne).
  6. « N° 12792 - Décret qui approuve la convention passée entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest pour l'exploitation provisoire de la ligne de Vitré à Fougères et à Moidrey : 23 décembre 1882 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 25, no 711,‎ , p. 1654 - 1659 (lire en ligne).
  7. « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  8. a b c et d Historail n°17 d'avril 2011
  9. a b et c « Vitré et Fougères enfin reliées par une voie verte », Ouest-France, 15 octobre 2018 (consulté le 5 avril 2020).
  10. « Fougères-Vitré : la voie verte va (enfin) ouvrir », actu.fr, 12 octobre 2018 (consulté le 5 avril 2020).
  11. Débat public LNOBPL Questions réponses (consulté le 5 avril 2020).
  12. Olivier Mélennec., « Près de Vitré. La desserte ferroviaire de l’usine Cooperl en cours de rénovation », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Articles connexes

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