Jean-Philippe Nilor
Jean-Philippe Nilor | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (12 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Réélection | 17 juin 2017 18 juin 2022 6 juillet 2024 |
Circonscription | 4e de la Martinique |
Législature | XIVe, XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | GDR (2012-2022) NUPES-LFI (depuis 2022) |
Prédécesseur | Alfred Marie-Jeanne |
Conseiller à l'Assemblée de Martinique | |
En fonction depuis le (8 ans, 10 mois et 15 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Section Sud |
Groupe politique | Ansanm Pou Péyi Nou |
Vice-président de l'Assemblée de Martinique | |
– (1 an, 7 mois et 9 jours) |
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Président | Claude Lise |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Denis-Louis Régis |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fort-de-France (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Péyi-A |
Profession | ancien collaborateur parlementaire |
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Jean-Philippe Nilor, né le à Fort-de-France (Martinique), est un homme politique français, ancien membre du Mouvement indépendantiste martiniquais.
Il est député de la quatrième circonscription de la Martinique élu en 2012 puis réélu en 2017 et 2022[1]. Il est aussi conseiller à l'Assemblée de Martinique depuis 2015 et réélu en 2021.
Le , il fonde son mouvement politique, Péyi-A dont l'objectif est de « sortir la Martinique de la dépendance ». Il co-préside ce mouvement avec le maire du Prêcheur, Marcellin Nadeau.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Jean-Philippe Nilor est titulaire d'un diplôme d'études approfondies (DEA) en aménagement du territoire et en économie du transport.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Il est membre du comité national et porte-parole du Mouvement indépendantiste martiniquais. De 1997 à 2012, il est assistant parlementaire du député Alfred Marie-Jeanne.
Mandats électifs
[modifier | modifier le code]Conseiller municipal d'opposition de la commune de Sainte-Luce de 2001 à 2004, Jean-Philippe Nilor est élu en au conseil régional de la Martinique et réélu en 2010. De 2004 à 2010, il est vice-président de la commission santé, action sociale et logement et secrétaire de la commission développement économique et emploi.
Élu en 2008, conseiller général du canton de Sainte-Luce, Jean-Philippe Nilor est 12e vice-président du conseil général de 2008 à 2011 et président de la commission des textes législatifs et règlementaires. Il est ensuite, du au , membre de la commission permanente en tant qu'assesseur.
Député
[modifier | modifier le code]De 2012 à 2022, il siège au groupe parlementaire de la Gauche démocrate et républicaine (GDR, communiste)[2] ; il est membre de la commission des affaires sociales. En 2013, il vote contre le mariage entre personnes de même sexe en France, comme ses deux collègues martiniquais (Bruno Nestor Azerot et Alfred Marie-Jeanne)[3],[4].
Il est élu pour la troisième fois en 2022, et siège cette fois au sein du groupe La France insoumise (LFI)[5],[6]. Il est le seul député du groupe à voter le 24 octobre 2022 une motion de censure déposée par le Rassemblement national[7].
Écarté de la commission d'enquête parlementaire sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d’outre-mer en décembre 2023, Jean-Philippe Nilor fait état d'« un arc entre le RN, la droite et les macronistes » et insulte Mansour Kamardine (groupe LR, Mayotte) de « nègre de maison ». La député concerné dénonce « un délit racial »[8],[9].
En juin 2024, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, il est candidat à sa réélection sous la bannière du Nouveau Front populaire. Lors du premier tour, il finit en tête avec plus de 63,61% des voix devant Grégory Roy-Larentry (RN), qui avoisine les 10%, synonymes de second tour en raison de la faible participation[10].
Assemblée de Martinique
[modifier | modifier le code]Le , il est élu conseiller de l'assemblée de Martinique, dont il devient le troisième vice-président de 2015 à 2017 au côté du président Claude Lise.
Références
[modifier | modifier le code]- « M. Jean-Philippe Nilor », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- « Le groupe GDR à l'Assemblée nationale compte quinze député-e-s », L'Humanité, 25 juin 2012
- Les députés d'outre-mer boudent le mariage pour tous, liberation, 31 janvier 2013
- Mariage gay : cette gauche qui a dit non, lepoint, 24 avril 2013
- Législatives en Martinique : trois primo députés et un sortant élus au second tour, francetvinfo, 18 juin 2022
- M. Jean-Philippe Nilor, assemblée nationale, consulté le 29 juin 2022
- « "Voter une motion de censure n'est pas adhérer au projet politique" selon Jean-Philippe Nilor, député de Martinique NUPES », sur Outre-mer la 1ère (consulté le )
- « Mansour Kamardine demande des excuses publiques à Jean-Philippe Nilor qui l’a traité de « nègre de maison » », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « "Nègre de maison" : quand le député LFI Jean-Philippe Nilor insulte le député LR Mansour Kamardine », sur marianne.net, (consulté le ).
- « Résultats provisoires du 1er tour des Législatives 2024 en Martinique : les sortants se maintiennent et des candidats inattendus émergent au second tour », sur La Première
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :
- Militant indépendantiste
- Nationalisme martiniquais
- Député de la Martinique
- Député membre de La France insoumise
- Député de la XIVe législature de la Ve République
- Député de la XVe législature de la Ve République
- Député de la XVIe législature de la Ve République
- Conseiller régional de la Martinique
- Conseiller général de la Martinique
- Naissance en mai 1965
- Naissance à Fort-de-France
- Député de la XVIIe législature de la Ve République