Jane Birkin
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jane Mallory Birkin |
Nationalités | |
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Formation |
École Jeannine-Manuel Miss Ironside's School (en) |
Activités |
Chanteuse, réalisatrice de cinéma, modèle photo, actrice, réalisatrice, scénariste, artiste d'enregistrement, mannequin |
Période d'activité |
- |
Père |
David Leslie Birkin (d) |
Mère | |
Fratrie |
Andrew Birkin (frère aîné) Linda Birkin (d) (sœur cadette) |
Conjoint |
John Barry (de à ) |
Enfants |
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Genre artistique | |
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Films notables | |
Discographie |
Discographie de Jane Birkin (d) |
Jane Birkin ([dʒeɪn ˈbɜːkɪn][1]), née le à Londres et morte le à Paris (6e arrondissement), est une actrice, chanteuse, scénariste et réalisatrice britannico-française.
Après des débuts au cinéma en Angleterre notamment dans le film Blow-Up de Michelangelo Antonioni, elle entame une carrière en France où elle rencontre Serge Gainsbourg, avec qui elle tourne Slogan de Pierre Grimblat. Très vite, ils forment un couple à la ville. Elle débute dans la chanson avec l'auteur-compositeur-interprète en 1969. La même année, leur duo sur la chanson Je t'aime… moi non plus, devient un succès international, atteint la première place au Royaume-Uni et est l'objet d'un scandale retentissant. Gainsbourg lui écrit de nombreuses chansons, cela même après leur séparation. Elle poursuit parallèlement sa carrière d'actrice, tourne avec Jacques Deray, Roger Vadim, Michel Deville et est au milieu des années 1970, une comédienne reconnue du grand public en jouant dans des comédies populaires de Claude Zidi puis de Michel Audiard, sans négliger pour autant le cinéma d'auteur.
En 1985, dirigée par Patrice Chéreau, elle débute au théâtre dans la pièce de Marivaux La Fausse Suivante, où elle fait grande impression. Actrice reconnue par ses pairs, elle tourne alors pour Régis Wargnier, Jacques Doillon, Agnès Varda, Jacques Rivette, Jean-Luc Godard, Bertrand Tavernier, James Ivory... À deux reprises, elle passe derrière la caméra, en 1992 à la télévision pour le téléfilm Oh ! Pardon tu dormais… et en 2007 pour le grand écran Boxes, qu'elle écrit et réalise.
À la fin des années 1980, elle donne une série de concerts pour la première fois à Paris, en interprétant le répertoire que Gainsbourg a écrit pour elle. Elle se produit alors régulièrement sur scène.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jane Birkin est née au sein d'une famille londonienne de la gentry anglaise[2],[3]. Elle est la fille de David Birkin (1914-1991), Lieutenant commander dans la Royal Navy ainsi que de l'actrice Judy Campbell (1916-2004), muse de Noël Coward, dramaturge anglais. Elle est née à Marylebone, un quartier du centre de Londres, situé dans la Cité de Westminster[4].
Elle a une sœur cadette, Linda et un frère aîné, Andrew Birkin, acteur et réalisateur, qui a joué avec Jane dans le film La Pirate et a dirigé Charlotte Gainsbourg dans le film Cement Garden.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père a aidé la résistance intérieure française en convoyant de nuit, entre la Grande-Bretagne et la Bretagne[5],[6], des combattants de la France libre. Il aurait, entre autres, sauvé François Mitterrand, d'après un ouvrage de Gabrielle Crawford publié en 2004.
Jane Birkin fait partie de la nombreuse descendance de Charles II et de sa maîtresse Louise Renée de Penancoët de Keroual ; elle est la petite-nièce de Freda Dudley Ward, maîtresse d'Édouard VIII, alors prince de Galles, dont la fille épousera le réalisateur Carol Reed. Elle est également la cousine du mathématicien et philosophe Bertrand Russell, par sa grand-mère paternelle Olive Russell[7].
Le , Jane Birkin, âgée de 8 ans, remet un bouquet de fleurs à la reine Élisabeth II qui visite l’usine de dentelle de son oncle, le lieutenant-colonel Birkin, à Nottingham et s'en explique : « Ma marraine était la fille de Winston Churchill et mon parrain, le plus grand couturier de Londres. Mon père connaissait Churchill par sa famille. Il venait d’une famille à moitié aristocratique, à moitié dans la dentelle. Or, le truc de la reine d’Angleterre, c’était de visiter des endroits plutôt barbants, notamment les usines de dentelle. On m’a donc mise là parce que mon oncle n’avait pas d’enfant. J’étais la seule fille qui pouvait présenter un bouquet à la Reine. » Elle rencontre la reine à trois autres reprises, en 1978, pour la présentation du film Mort sur le Nil, le pour l'avant-première du film Meurtre au soleil et lors du centenaire de l'Entente cordiale France-Royaume-Uni, en 2004[8].
Dans le film d'Agnès Varda Jane B. par Agnès V., Jane Birkin raconte que, quand elle était enfant à l'internat, sur l'île de Wight, elle était appelée par son numéro de chambre : « Ninety-Nine » (soit 99). L'actrice préférée de Jane Birkin est probablement Marilyn Monroe, comme elle le dit dans le film.
En 1964, elle débute au cinéma en Angleterre dans le film de Richard Lester, Le Knack... et comment l'avoir, film emblématique du Swinging London, avec d'autres débutantes, futures actrices de premier plan, Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling. Le film est un succès. Jane Birkin enchaîne, sous la direction de Michelangelo Antonioni, avec le film Blow-Up, lequel, présenté au Festival de Cannes 1967, remporte la Palme d'or. Son petit rôle, dans une scène centrale, de mannequin déshabillée de force entièrement, ce qui est une première pour le cinéma anglais non pornographique, l'associe d'emblée à un scandale qui perdure[9]. Alors âgée de dix-neuf ans, elle pose pour l'objectif de Jeanloup Sieff pour Harper's Bazaar[10].
Elle épouse le compositeur anglais John Barry[11], auteur de la musique de plusieurs films de la série James Bond, du thème de Le Knack... et comment l'avoir ou de la série télévisée Amicalement vôtre ; ils ont une fille en 1967, Kate Barry[12]. Ils divorcent peu après.
Elle se rend en France, pour tenter sa chance comme actrice. Engagée après des essais désastreux pour le film Slogan de Pierre Grimblat, elle rencontre sur le tournage Serge Gainsbourg, auteur-compositeur-interprète, qui y joue quelques scènes, en plus d'être l'auteur de la bande originale[13]. Ils se mettent en couple qui dure dix ans, dont naît une fille, Charlotte Gainsbourg, en 1971[14].
Elle fait une pause dans sa carrière de 1971 à 1972, à la suite de la naissance de Charlotte. Elle joue l'amante de Brigitte Bardot dans Don Juan ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim, en 1973. En 1975, elle tient un des rôles principaux du premier film que Serge Gainsbourg réalise, Je t'aime moi non plus, dont le scénario, évoquant l’ambiguïté sexuelle et la sodomie, attire l'attention et suscite le scandale.
Entre 1975 et 1985 elle est présente dans la comédie populaire, comme dans La moutarde me monte au nez, de Claude Zidi aux côtés de Pierre Richard, ou encore dans Catherine et Compagnie, de Michel Boisrond avec Patrick Dewaere, Jane Birkin parvient à convaincre à la fois la critique et le grand public.
En , elle quitte Serge Gainsbourg. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette décision : l'alcool, le mode de vie et, même, des coups qu'elle a reçus – reconnus par Serge Gainsbourg lui-même (aveu qu'il fait à sa première femme)[15]. Après cette rupture, elle est, de 1980 à 1992, la compagne du réalisateur Jacques Doillon, avec lequel elle a une fille, Lou Doillon. Sa dernière relation publique connue (de 1995 à 2000) est avec l'auteur Olivier Rolin[16].
En , Jane Birkin perd, à quelques jours d'intervalle, Serge Gainsbourg (mort le )[17] et son père David Birkin[18] (mort le à 77 ans, le jour des obsèques de Serge Gainsbourg).
Un ou deux ans après la mort de son père, elle achète une maison à Lannilis entre l'Aber-Wrac'h et l'Aber-Benoît dans le Finistère, où elle confie le lien sentimental qui la lie à cet endroit : « J'apprends qu'une maison donnant sur une plage des Abers est à vendre. Cette maison donne sur une plage d’où mon père participait à évacuer vers l’Angleterre des aviateurs anglais, américains et canadiens. Mon père passait les nuits sans lune pour embarquer et ramasser les soldats alliés au pied des bunkers allemands »[19].
Jane Birkin s'investit dans des actions humanitaires : devenant porte-parole pour Amnesty International ; la marraine du Téléthon français en 2001 ; et participant quatre fois au Concert des Enfoirés (Les Enfoirés au Grand Rex en 1994, La Soirée des Enfoirés en 1996, Le Zénith des Enfoirés en 1997, Enfoirés un jour, toujours en 2023) ; elle est également présente dans un enregistrement vidéo pour Un air d'Enfoirés en 2022.
Carrière
[modifier | modifier le code]Musique
[modifier | modifier le code]Serge Gainsbourg a été son Pygmalion dans le domaine musical[20],[21],[22] la propulsant au sommet des palmarès musicaux internationaux en 1969 avec le sulfureux Je t'aime… moi non plus, initialement écrit pour et enregistré avec Brigitte Bardot. La chanson est jugée obscène par le journal du Vatican, L'Osservatore Romano. Ce succès de scandale marque durablement les esprits (voir la reprise par Bourvil et Jacqueline Maillan). En 2000 une édition collector vinyle du titre Je t'aime… moi non plus, remixé par Eiffel 65, voit le jour. Un album intitulé Serge Gainsbourg – Jane Birkin suit en 1969. La voix enfantine et frêle de la chanteuse, parfois proche d'un simple souffle, son accent anglais prononcé, la rendent immédiatement reconnaissable. Cette création marque le début d'une longue collaboration qui va aboutir à une œuvre originale pour la variété française. Plusieurs albums de Jane Birkin, composés par Serge Gainsbourg ou constitués de reprises de ses chansons, ont été certifiés Disque d'or, dont Baby Alone in Babylone (1983) et Arabesque (2002). Durant les années 1970 et 1980, Jane Birkin enchaîne les albums studio (sept de 1969 à 1990) et les prestations télévisées, notamment dans les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier. En , à quarante ans, elle fait ses débuts sur scène au Bataclan.
Après une série de concerts au Casino de Paris, Jane Birkin enregistre deux albums, où elle reprend les chansons de Serge Gainsbourg (celles qu'il lui a écrites pour elle, ou pour d'autres : Versions Jane (1996, album studio) et Arabesque (2002, album live) ; sur le premier interviennent des personnalités connues dans le milieu comme Jean-Claude Vannier et Goran Bregović. Elle devient ainsi l'ambassadrice de l'œuvre de Gainsbourg et donne des concerts à travers le monde, de Tokyo à New York en passant par Israël. La série de concerts d’Arabesque rencontre un succès certain et propose une version orientalisée de sa musique.
Birkin fait appel à de nombreux compositeurs pour trois albums à succès : À la légère (1999), auquel collaborent Miossec, Gérard Manset et MC Solaar ; l'album de duos Rendez-vous (2004) avec des reprises de Brigitte Fontaine, Michel Delpech, Paolo Conte (en duo avec ce dernier) ; puis Fictions (2006), où se côtoient les univers de The Divine Comedy, Neil Young, Kate Bush ou encore Hervé Guibert sur une musique de Maurice Ravel.
Sa notoriété lui permet des collaborations avec des musiciens étrangers talentueux tels que Brian Molko du groupe britannique Placebo, Rufus Wainwright, Beth Gibbons de Portishead, ou encore Caetano Veloso. Elle est servie par des textes de musiciens français tels que Dominique A, Étienne Daho, Cali, Arthur H, Zazie, ou Alain Souchon, avec qui elle avait fait un duo pour le film Comédie de Jacques Doillon.
En , Birkin publie le premier album, dont elle a écrit tous les textes, Enfants d'hiver. Certains textes ont été écrits sept ans auparavant, avant la tournée Arabesque ; d'autres ont été écrits pendant le tournage de son film Boxes ; d'autres encore deux mois plus tôt. Le disque a une tonalité autobiographique. Jane a commencé à écrire à l'âge de douze ans, en rédigeant son carnet intime à l'internat. Elle aura mis 40 ans à sortir tout un album constitué de ses propres textes[23],[24].
En 2009, elle ré-enregistre les Dessous chics, en duo avec Étienne Daho, chanson extraite de l'album Daho Pleyel Paris. En 2010, elle interprète Roissy en duo avec Florent Marchet sur le dernier album de celui-ci Courchevel. En 2011, elle participe au sein du Collectif Paris-Africa à la chanson Des ricochets.
En , Jane Birkin, devait donner onze concerts au mois de juillet en France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Suisse — où elle devait participer au festival de Montreux —, annule sa tournée en raison d'une péricardite aiguë suivie de récidives multiples[25]. Sa tournée de 23 dates est reportée à 2013 : « L'artiste n’a pas retrouvé l’énergie nécessaire à une série importante de spectacles. […] Elle doit continuer à se reposer, à reprendre des forces jusqu’à la fin de l'année[26]. »
En 2016, elle commence une tournée mondiale intitulée Gainsbourg symphonique. Une captation enregistrée avec l'orchestre symphonique de la radio de Varsovie paraît début 2017[27].
Le , sort l'album Oh ! Pardon tu dormais, en collaboration avec Étienne Daho.
Le , lors de la 36ᵉ cérémonie des Victoires de la musique, Jane Birkin s'est vue remettre la « Victoire d'honneur », récompensant l'ensemble de sa carrière, par sa fille Lou Doillon[28], qui avait elle-même été récompensée en 2013 comme l'artiste interprète féminine[29].
Elle annule une série de concerts prévus en septembre à la Philharmonie de Paris : une prestation de Birkin / Gainsbourg Le Symphonique, ainsi qu'un spectacle avec Étienne Daho[30] en raison d'un accident vasculaire cérébral[31].
Cinéma
[modifier | modifier le code]Après la Grande-Bretagne avec Richard Lester et Michelangelo Antonioni, Jane Birkin tourne en France en 1967 dans Slogan. L'année suivante elle joue dans La Piscine de Jacques Deray, huis clos avec Romy Schneider, Alain Delon et Maurice Ronet. Elle devient une vedette populaire en France, souvent employée pour des comédies dans lesquelles elle joue des rôles de « ravissante idiote » : le duo qu'elle forme avec Pierre Richard dans La moutarde me monte au nez (1974) et La Course à l'échalote (1975) de Claude Zidi se conclut par un succès au box-office. Dans Don Juan 73 de Roger Vadim, elle joue avec Brigitte Bardot une scène lesbienne, chose rare pour l'époque. Elle tourne plusieurs films avec Serge Gainsbourg dont Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun, sorti en 1975.
Dans les années 1980, elle revient au cinéma d'auteur, naguère amorcé par Le Mouton enragé (1974) de Michel Deville, à partir de sa rencontre avec Jacques Doillon et du film La Fille prodigue. En dépit de son échec commercial, le film permet à l'artiste de faire ses preuves dans des rôles sombres. Elle commente cette évolution un quart de siècle plus tard () : « C’était la première fois qu’une personne tournant des films dits intellectuels pensait à moi. Jacques Doillon était un réalisateur de films qui n’était pas intéressé à me voir sans mes vêtements. Il m’a dit : « Je vous veux boutonnée jusqu’au cou, je veux savoir ce qui se passe dans votre tête, et je veux que vous fassiez une crise de nerfs ». J’ai donc fait La fille prodigue et dès lors, j’ai été considérée comme une actrice sérieuse en France, et des réalisateurs comme Jacques Rivette, Agnès Varda ou Jean-Luc Godard m’ont sollicitée, alors qu’avant j’étais une vedette populaire, mais avec rien dans la tête »[32]. En mars 2021, dans l'émission Hep Taxi ! elle confie toujours à propos de ce film : « La fille prodigue, c'est une merveille ce film, et cela passe jamais, et j'espère que si je casse ma pipe, qu'ils vont quand même montrer cela, même à dix heures du soir, même à minuit, parce que Piccoli et moi, on est magistral dedans »[33].
Francophone, elle se double elle-même dans la version française de films étrangers, parmi lesquels Mort sur le Nil et Meurtre au soleil, deux aventures d'Hercule Poirot[34].
Lors du tournage du documentaire Jane B. par Agnès V. d'Agnès Varda en 1988, cette dernière encourage Jane Birkin à concrétiser ses projets d'auteur en tant que scénariste-réalisatrice. Ainsi, la même année, elle écrit le scénario de Kung-Fu Master, également réalisé par Varda. Elle tourne avec des cinéastes contemporains reconnus, dont James Ivory, Alain Resnais, ou encore Bertrand Tavernier pour Daddy nostalgie où elle interprète la fille de Dirk Bogarde. Régis Wargnier et Marion Hänsel lui offrent également des rôles marquants dans La Femme de ma vie et Dust, ce dernier étant un psychodrame à huis clos avec Trevor Howard dans le rôle de son père.
Rare au cinéma dans les années 1990, elle réalise, pour la télévision, la pièce Oh ! pardon tu dormais en 1999, avec Christine Boisson et Jacques Perrin.
Au début des années 2000 elle joue dans des films tels que Merci Docteur Rey d'Andrew Litvack ou encore Mariées mais pas trop de Catherine Corsini, ainsi que des téléfilms comme Hiver rouge de Xavier Durringer (2012).
En 2006, Birkin réalise son premier long métrage de cinéma, Boxes (qui réunit Geraldine Chaplin, Natacha Régnier et sa fille Lou Doillon). Le film sort en salles en .
Dans Gainsbourg, vie héroïque (2010) de Joann Sfar, son rôle est interprété par Lucy Gordon.
Le , dans une interview au Parisien elle évoque la disparition de la reine d'Angleterre et pour elle-même déclare : « Je suis sur pied et je vais bien » et « Je ne suis pourtant pas morte », s'étonnant avec humour qu'on la célèbre toujours[35].
Théâtre
[modifier | modifier le code]En 1985, Jane Birkin débute sur scène dans une pièce de Marivaux, dirigée par Patrice Chéreau, face à Michel Piccoli et Didier Sandre. Elle crée trois ans plus tard au Théâtre du Splendid Saint-Martin L'ex-femme de ma vie de Josiane Balasko face à Thierry Lhermitte. Elle interprète ensuite Quelque part dans cette vie de l'Américain Israël Horovitz, huis clos psychanalytique avec Pierre Dux et la comédie L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière aux côtés de Pierre Arditi, succédant à Delphine Seyrig et Fanny Ardant. Au début de l'année 1995, Birkin joue quelques semaines Les Troyennes d'Euripide au National Theatre de Londres.
En 1999, son texte, Oh ! pardon tu dormais, est mis en scène par Xavier Durringer. Suit une éclipse jusqu'en 2005 et 2006 où elle joue Sophocle et Shakespeare en France et en Grande-Bretagne.
Publicité et promotion
[modifier | modifier le code]Comme de nombreux artistes, Jane Birkin a été approchée par des marques, afin de vendre son image pour diverses publicités[36], touchant tous types de médias et supports. Pour la marque Woolite, Serge Gainsbourg réalise trois publicités destinées à la télévision. En 1976, il met en scène Jane Birkin sur des paroles et une mélodie qu'il signe également. Mais le résultat commercial est mitigé et Serge Gainsbourg déclare « Jane a littéralement vampirisé le produit »[37].
En 1977, pour la marque de jean's Lee Cooper, elle apparaît dans une série de spots publicitaires, diffusés dans la presse. Lors d'une interview pour la revue L'Express, Jane Birkin déclare son attrait pour ce type de pantalons[38] : « J'aime piocher dans les jeans, les pantalons, les chemises d'homme, j'ai l'impression d'être plus jolie que déguisée en fille[…] Quelqu'un a fabriqué dans les années 1970 des « Jeans Birkin », je n'étais même pas au courant[…] En 1979 pour le parfum « Men de Mennen », l'actrice et chanteuse apparaît en duo avec Serge Gainsbourg, dans une publicité sonore composée par ce dernier et diffusée à la radio à partir du [39]. À cette période, Gainsbourg a posé pour la marque Bayard et en 1981, Jane Birkin déclare à son tour le slogan : « C'est vrai, la Woolmark et Bayard, ça vous change un homme ».
En 2006, le parfum L’Air de rien de Miller Harris créé par Lyn Harris (en) est lancé tout spécialement pour Jane Birkin[40]. Elle en fait la promotion dans une publicité. Sur le flacon et son emballage ainsi que sur les autres produits dérivés, Jane Birkin pose sa signature avec un dessin de fleurs et de nymphes qu’elle a personnellement exécuté. En 2011, pour les lunettes Krys, Jane Birkin tourne sous la direction de Patrice Leconte pour une série publicitaire intitulée Le casting aux côtés d'Alain Delon, Michel Blanc, Frédéric Beigbeder et Frédérique Bel[41], mettant en avant leurs petits travers ou complexes[42].
Sac Birkin
[modifier | modifier le code]En 1981, le directeur général d'Hermès, Jean-Louis Dumas, est assis à côté de Birkin sur un vol Paris-Londres. Elle se plaint (sans savoir qui il est) de son sac qui n'est pas adapté à la vie moderne, notamment les week-ends. Il lui apprend alors son identité réelle et il lui propose de lui dessiner le type de sac, qui lui conviendrait le mieux, avec des poches[43]. Ainsi en 1984, la marque crée un sac en cuir noir, spécialement pour elle, le sac Birkin, basé sur un dessin de 1982. Le succès est immédiat, jusqu'à devenir une icône pour la marque. En , un exemplaire de ce sac, le Diamond Birkin 35 en crocodile porosus fuchsia brillant, devient le sac Hermès le plus cher du monde, en étant adjugé pour 202 000 euros lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's à Hong Kong[44],[45]. En , à la suite de la révélation par l'association de défense des animaux PeTA des conditions de vie et d'abattage des alligators servant à la fabrication de la version en peau de « crocodile » du modèle portant son nom, elle demande « à la Maison Hermès de débaptiser le Birkin Croco jusqu'à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales puissent être mises en place pour la fabrication de ce sac »[46].
Mort
[modifier | modifier le code]Le , Jane Birkin fait sa dernière apparition publique, en béquille, au mariage de son petit-fils Ben Attal. Elle souffre de problèmes respiratoires. Son auxiliaire de vie la découvre morte, assise sur un fauteuil le [47], à son domicile parisien, au 50, rue d'Assas[48]. Jane Birkin a succombé à l'âge de 76 ans à un nouvel accident vasculaire cérébral[49].
Dans un communiqué au lendemain de son décès, ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon évoquent « 16 ans d'une bataille acharnée contre la maladie » et les circonstances de son décès : « Depuis quelques jours, elle marchait de nouveau, était motivée de reprogrammer son Olympia et avait décidé de reprendre son indépendance. Ce premier soir seule, aura été le dernier. Elle l'avait décidé »[50].
Les obsèques de Jane Birkin ont lieu le à l'église Saint-Roch de Paris à 10 h, en présence de la famille et de personnalités, telles que les acteurs Jean-Hugues Anglade, Catherine Deneuve, Maïwenn, José Garcia, Charlotte Rampling, Carole Bouquet, Emmanuelle Béart, Sandrine Kiberlain, Suzanne Lindon, les chanteurs Alain Souchon, Salvatore Adamo, Matthieu Chedid, Étienne Daho, Vanessa Paradis, Sheila, Benjamin Biolay et Eddy de Pretto, Nagui, ainsi que Brigitte Macron et Rima Abdul Malak. L'accès à l'église est réservé à l'entourage familial et amical. La cérémonie est retransmise en direct sur écran géant à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue des Pyramides[51]. Elles sont suivies par sa crémation[52],[53] au crématorium du cimetière du Père-Lachaise[54]. Ses cendres sont inhumées au cimetière du Montparnasse[55] (division 11), aux côtés de sa fille Kate morte dix ans plus tôt.
Hommages
[modifier | modifier le code]Le , la mairie de Lannilis communique qu'elle projette de nommer une rue ou une place au nom de Jane Birkin, qui y possédait une résidence[56].
Engagements
[modifier | modifier le code]Jane Birkin, durant son enfance, manifeste dans les rues de Londres contre la peine de mort. Dans les années 1970, elle milite pour le droit à l'avortement. Elle se déplace au tribunal de Bobigny, en soutien aux quatre femmes accusées d’avoir aidé la lycéenne Marie-Claire Chevalier à avorter à la suite d’un viol. Elle soutient par ailleurs les sans-papiers et lutte contre l'homophobie[57],[58].
Elle s'engage auprès du mouvement LGBT. En 1995, elle participe à une marche avec l'association AIDES en solidarité avec les victimes de l'épidémie de sida et pour alerter les pouvoirs publics[58]. Quelques années plus tard, elle prend position en faveur de l'adoption et participe à une manifestation en faveur du mariage pour tous en décembre 2012[58],[59].
Lors de la médiatisation de la persécution des personnes LGBT en Tchétchénie et dans le Donbass en 2017, elle participe à la soirée de soutien « Urgence Tchétchénie » au Palace à Paris[58]. Elle se montre solidaire de ce mouvement sur les réseaux sociaux[60].
Elle s'engage contre l’extrême droite, participant aux défilés dénonçant la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 ainsi qu'à un concert en 2017, contre Marine Le Pen[57].
Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, elle soutient Ségolène Royal[61].
Depuis 1999, elle soutient Aung San Suu Kyi et le peuple birman. En 2007, elle écrit et interprète une chanson, plaidoirie pour le combat que mène l'opposante à la junte au pouvoir pour la démocratie en Birmanie. Amnesty International s'associe à elle pour diffuser sa chanson intitulée Aung San Suu Kyi sur une musique de Franck Eulry[62]. Par la suite, elle reste très active. En 2009, elle lance une campagne de boycott de la compagnie française Total pour faire cesser ses investissements en Birmanie[63].
En avril 2011, peu après l'accident nucléaire de Fukushima, elle se rend au Japon pour un concert de soutien aux sinistrés et recueillir des dons. Elle effectue une nouvelle visite sur place en 2013, donnant un concert à Matsushima, près de Fukushima[64].
En , à la suite de la démission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde avec, pour titre, L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[65].
Elle intervient à titre bénévole pour diverses causes, comme Médecins du monde, la lutte contre le SIDA, ou contre l’homophobie[66], etc.
Filmographie
[modifier | modifier le code]Actrice de cinéma
[modifier | modifier le code]Années 1960
[modifier | modifier le code]- 1964 : Quatre Garçons dans le vent (A Hard Day’s Night) de Richard Lester : Une danseuse dans la boîte de nuit (non créditée)
- 1965 : Le Knack... et comment l'avoir (The Knack... and How to Get It) de Richard Lester : la motarde (non créditée)
- 1965 : Au secours ! (Help!) de Richard Lester : la serveuse du restaurant (non créditée)
- 1966 : Jeunes gens en colère (The Idol) de Daniel Petrie : une étudiante des beaux-arts (non créditée)
- 1966 : Le Gentleman de Londres (Kaleidoscope) de Jack Smight : la fille exquise
- 1966 : Blow-Up de Michelangelo Antonioni : la fille blonde
- 1967 : Comment j'ai gagné la guerre (How I Won the War) de Richard Lester : Amie de Mrs. Clapper(non créditée)
- 1968 : Wonderwall de Joe Massot : Penny Lane
- 1968 : Slogan de Pierre Grimblat : Evelyne
- 1969 : La Piscine de Jacques Deray : Penelope
- 1969 : Les Chemins de Katmandou d'André Cayatte : Jane
Années 1970
[modifier | modifier le code]- 1970 : Trop petit mon ami d'Eddy Matalon : Christine Mars / Christine Devone
- 1970 : Sex Power d'Henry Chapier : Jane
- 1970 : Alba pagana d'Ugo Liberatore : Flora Finlake
- 1970 : Cannabis de Pierre Koralnik : Jane Swenson
- 1971 : 19 filles et un marin (19 djevojaka i mornar) de Milutin Kosovac : Milja
- 1971 : Le Roman d'un voleur de chevaux (Romance of a Horsethief) d'Abraham Polonsky : Naomi
- 1972 : Trop jolies pour être honnêtes de Richard Balducci : Christine
- 1973 : Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim : Clara
- 1973 : Les Diablesses (La morte negli occhi del gatto) d'Antonio Margheriti : Corringa
- 1973 : Projection privée de François Leterrier : Kate / Hélène
- 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville : Marie-Paule
- 1974 : La moutarde me monte au nez de Claude Zidi : Jackie Logan
- 1974 : Le Manoir des fantasmes (Dark Places) de Don Sharp : Alta
- 1974 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard : Jane
- 1974 : Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun : Ariane Berg
- 1975 : La Course à l'échalote de Claude Zidi : Janet
- 1975 : Catherine et Compagnie de Michel Boisrond : Catherine
- 1975 : Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio : Jane Berg
- 1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg : Johnny
- 1976 : Le Diable au cœur de Bernard Queysanne : Linda
- 1976 : L'Amour, c'est quoi au juste ? (Bruciati da cocente passione) de Giorgio Capitani : Virginia Vismara
- 1977 : L'Animal de Claude Zidi : la vedette féminine (participation)
- 1978 : Melancoly Baby de Clarisse Gabus : Olga
- 1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin : Louise Bourget
- 1979 : Au bout du bout du banc de Peter Kassovitz : Peggy
Années 1980
[modifier | modifier le code]- 1980 : La Fille prodigue de Jacques Doillon : Anne
- 1981 : Egon Schiele, enfer et passion (Egon Schiele - Exzesse und Bestrafung) d’Herbert Vesely (de) : Wally
- 1981 : Rends-moi la clé de Gérard Pirès : Catherine
- 1982 : Meurtre au soleil (Evil Under the Sun) de Guy Hamilton : Christine Redfern
- 1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre : Marie-Pierre
- 1983 : Circulez y'a rien à voir de Patrice Leconte : Hélène Duvernet
- 1983 : L'Amour par terre de Jacques Rivette : Emily
- 1984 : La Pirate de Jacques Doillon : Alma
- 1984 : Le Garde du corps de François Leterrier : Barbara Penning
- 1985 : Le Neveu de Beethoven de Paul Morrissey : Joanna
- 1985 : Dust de Marion Hänsel : Magda
- 1985 : Souvenirs secrets (Leave All Fair) de John Reid : Marie / Katherine Mansfield
- 1986 : La Femme de ma vie de Régis Wargnier : Laura
- 1987 : Comédie ! de Jacques Doillon : Elle
- 1987 : Kung-Fu Master d'Agnès Varda : Mary-Jane
- 1988 : Jane B. par Agnès V. d'Agnès Varda : elle-même
- 1987 : Soigne ta droite de Jean-Luc Godard : la cigale
Années 1990
[modifier | modifier le code]- 1990 : Daddy nostalgie de Bertrand Tavernier : Caroline
- 1991 : La Belle Noiseuse de Jacques Rivette : Liz
- 1995 : Noir comme le souvenir de Jean-Pierre Mocky : Caroline
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : celle qui dit « radin »
- 1997 : On connaît la chanson d'Alain Resnais : Jane
- 1998 : La fille d'un soldat ne pleure jamais (A Soldier's Daughter Never Cries) de James Ivory : Mrs Fortescue
- 1999 : The Last September de Deborah Warner : Francie Montmorency
Années 2000
[modifier | modifier le code]- 2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi : Louise Vernet
- 2001 : Reines d'un jour de Marion Vernoux : Jane
- 2002 : Merci Docteur Rey d'Andrew Litvack : Pénélope
- 2003 : Mariées mais pas trop de Catherine Corsini : Renée
- 2006 : Boxes d'elle-même : Anna
- 2006 : La Tête de maman de Carine Tardieu : elle-même
- 2009 : 36 vues du pic Saint-Loup de Jacques Rivette : Kate
Années 2010
[modifier | modifier le code]- 2010 : Thelma, Louise et Chantal de Benoît Pétré : Nelly
- 2011 : Si tu meurs, je te tue d'Hiner Saleem : Louise
- 2012 : Venir au monde (Venuto al mondo) de Sergio Castellitto : la psy
- 2013 : Haewon et les hommes (hangeul : 누구의 딸도 아닌 해원 ; RR : Nugu-ui ttal-do anin Haewon) de Hong Sang-soo : elle-même
- 2013 : Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier : Molly Hutchinson
- 2016 : La Femme et le TGV[67] de Timo von Gunten (court-métrage) : Elise
Années 2020
[modifier | modifier le code]- 2021 : Jane par Charlotte (documentaire) de Charlotte Gainsbourg : elle-même
Actrice de télévision
[modifier | modifier le code]- 1967 : Chapeau melon et bottes de cuir de Sidney Hayers : Venus Smith, chanteuse de cabaret (6 épisodes, saison 5)
- 1971 : Melody (téléfilm) de Jean-Christophe Averty : Melody Nelson
- 1974 : Bons baisers de Tarzan (téléfilm) de Pierre Desfons : Jeanne
- 1982 : Scarface (court métrage tv) de Serge Gainsbourg : Cesca
- 1983 : Dorothée : Le Show de Robert Réa : Jane, l'une des trois secrétaires
- 1988 : Médecins des hommes : Mer de Chine, le pays pour mémoire de Jacques Perrin : Joy
- 1990 : L'Ex-femme de ma vie (téléfilm) de Josée Dayan : Aurélie
- 1991 : Renard rouge (en) (Red Fox) (mini série TV) de Ian Toynton (en) : Violet Harrison
- 1997 : Quand le chat sourit (téléfilm) de Sabine Azéma
- 2000 : Cendrillon Rhapsodie (en) (Cinderella) de Beeban Kidron : Mab
- 2006 : Les Aventuriers des mers du Sud (téléfilm) de Daniel Vigne : Fanny Stevenson
- 2011 : Les Saisons meurtrières : épisode Hiver rouge (téléfilm) de Xavier Durringer : Lili Rouseau
- 2013 : Les Saisons meurtrières : épisode Bleu catacombes (téléfilm) de Charlotte Brändström : Lili Rousseau
Scénariste
[modifier | modifier le code]- 1987 : Kung-fu Master d'Agnès Varda
- 1992 : Oh ! pardon tu dormais de Jane Birkin
- 2007 : Boxes de Jane Birkin
Réalisatrice
[modifier | modifier le code]Théâtre
[modifier | modifier le code]Actrice
[modifier | modifier le code]- 1964: Carving a Statue, de Graham Greene, Théâtre Royal de Brighton
- 1985 : La Fausse Suivante de Marivaux, mise en scène Patrice Chéreau, Théâtre Nanterre-Amandiers, TNP Villeurbanne
- 1988 : L'Ex-femme de ma vie de Josiane Balasko, mise en scène de l'auteur, Le Splendid Saint-Martin
- 1990 : Quelque part dans cette vie d'Israël Horovitz, mise en scène Jean-Loup Dabadie, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1993 : L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Comédie des Champs-Élysées
- 1995 : Les Troyennes d'Euripide, National Theatre Londres
- 1999 : Oh ! pardon tu dormais de Jane Birkin, mise en scène Xavier Durringer, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 2005 : Hamlet de Shakespeare, mise en scène Rupert Goold, Royal Theatre Northampton
- 2006 : Électre de Sophocle, mise en scène Philippe Calvario, Le Quartz, Théâtre Nanterre-Amandiers, Théâtre du Gymnase, Théâtre national de Nice, tournée
- 2014 : Gainsbourg, poète majeur, lecture au Théâtre de l'Odéon
Autrice
[modifier | modifier le code]- Oh ! pardon tu dormais, pièce de théâtre publiée aux éditions Albin Michel, 2000) (ISBN 978-2226457288).
- Boxes, pièce de théâtre, (publiée chez l’avant-scène théâtre, 2021) (ISBN 978-2749815060).
Productrice
[modifier | modifier le code]Discographie
[modifier | modifier le code]Note : (SG) désigne les albums écrits et composés par Serge Gainsbourg pour Jane Birkin. D'autres enregistrements contiennent des titres signés Gainsbourg, conçus après la mort de celui-ci.
Albums studio
[modifier | modifier le code]- 1969 : Jane Birkin – Serge Gainsbourg (SG)
- 1973 : Di Doo Dah (SG)
- 1975 : Lolita Go Home
- 1978 : Ex fan des sixties (SG)
- 1983 : Baby Alone in Babylone (SG)
- 1987 : Lost Song (SG)
- 1990 : Amours des feintes (SG)
- 1996 : Versions Jane (SG)
- 1998 : À la légère
- 2004 : Rendez-vous
- 2006 : Fictions
- 2008 : Enfants d'hiver
- 2017 : Birkin / Gainsbourg : le symphonique
- 2020 : Oh ! Pardon tu dormais…
Albums en public
[modifier | modifier le code]- 1987 : Jane Birkin au Bataclan (SG)
- 1992 : Je suis venue te dire que je m'en vais… (concert au Casino de Paris)
- 1996 : Intégral Olympia
- 2000 : Jane en concert au Japon
- 2002 : Arabesque
- 2009 : Au Palace
- 2012 : Jane Birkin Sings Serge Gainsbourg Via Japan
- 2022 : Oh ! pardons tu dormais... le concert
Principales compilations
[modifier | modifier le code]- 1985 : Quoi
- 1992 : Jane B. (intégrale en 4 CD)
- 1998 : The Best Of **
- 2020 : The Best Of, coffret 3 CD incluant des titres de tous les albums de Jane jusqu'au Symphonique
- 2022: 1969-2022 Coffret, la toute première intégrale de Jane Birkin présentée sous la forme d’un luxueux livre d’art de 18CD + 1 DVD. Ce coffret regroupe l’intégralité des enregistrements de Jane Birkin de 1969 à 2022.
Participations
[modifier | modifier le code]- 1988 : Ultra moderne solitude, album d'Alain Souchon – duo sur Comédie
- 1992 : Urgence, album caritatif Institut Pasteur / Sida – Les goëmons (reprise de Serge Gainsbourg)
- 1996 : Entre sourire et larmes, album caritatif associations anti-SIDA – D'un geste ordinaire et Les yeux fermés (duo avec Brett Anderson)
- 1997 : Jazz à St Germain, compilation – These foolish things (duo avec Jimmy Rowles)
- 2001 : Ma chanson d'enfance, album de reprises – My Bonnie
- 2002 : Autour de Serge Reggiani, album hommage à Serge Reggiani – L'Absence
- 2003 : Slideling, album de Ian McCulloch – duo sur Baby hold on
- 2004 : Route Manset, album hommage à Gérard Manset, réédition de l'album publié en 1996, incluant Si tout était faux (chanson figurant sur A la Légère)
- 2005 : Les Retrouvailles, album de Yann Tiersen – Plus d'hiver
- 2006 : Dépression au-dessus du jardin en duo avec Rodolphe Burger, sur l'album Hommage à Serge Gainsbourg de Burger et Meteor Band (concert donné dans le cadre du 6ème Festival C’est dans la Vallée au Temple Réformé de Sainte-Marie-aux-Mines)
- 2009 : On n'est pas là pour se faire engueuler !, album hommage à Boris Vian – Bientôt
- 2009 : New Yorker, album de duos d'Hugues Aufray – Tout comme une vraie femme (adaptation de Just like a woman de Bob Dylan)
- 2010 : Courchevel, album de Florent Marchet – duo sur Roissy
- 2012 : ElleSonParis, album concept – 5 avenue Marceau
- 2017 : Breizh eo ma bro !, album collectif dédié à la Bretagne – Brest (duo avec Miossec)
- 2017 : Barbara, album hommage à Barbara par le pianiste Alexandre Tharaud – Là-bas et en bonus, So Near, adaptation anglaise de Là-bas
- 2020 : La dignité d'une femme, sur le projet Jours de Gloire
- 2023 : J'dis pas qu'je t'aime, en duo avec Adamo sur son album In French please ! (adaptation de I'm not in love de 10cc)
- 2023 : Mes amis sur l'album Coeur sacré en hommage à Daniel Darc
Quelques chansons
[modifier | modifier le code]- 1970 : black ... white (Pierre Bachelet)
- 1976 : Ballade de Johnny Jane (SG)
- 1977 : Yesterday yes a day (SG) (extrait de la bande originale du film Madame Claude de Just Jaeckin, éditée en 1977).
- 1983 : Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve (SG)
- 2012 : Une petite fille avec Nobuyuki Nakajima
Vidéographie
[modifier | modifier le code]- 1987 : Jane Birkin au Bataclan (VHS et DVD)
- 1991 : Je suis venu te dire que je m'en vais... Concert intégral au Casino de Paris (VHS et DVD)
- 1998 : Jane Birkin : Légèrement (VHS)
- 1996 : Versions Jane (VHS)
- 1999 : Numéro Un Jane Birkin (VHS et DVD)
- 1999 : Top à Gainsbourg.Birkin (DVD)
- 2002 : Arabesque enregistré au Théâtre de l'Odéon. Inclus le documentaire Jane Birkin, le voyage d'Arabesque (DVD)
- 2004 : Rendez-vous avec Jane (DVD)
- 2005 : Jane Birkin - Master Serie - Compilation de vidéoclips (DVD)
- 2013 : Mes images privées de Serge (DVD)
Tournées
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- Victoires de la musique 1992 : artiste interprète féminine de l'année
- Gérard du cinéma 2011 : Gérard du désespoir féminin pour Thelma, Louise et Chantal
- Victoires de la musique 2021 : Victoire d'Honneur
Nominations
[modifier | modifier le code]- César 1985 : César de la meilleure actrice pour La Pirate[68]
- César 1987 : César de la meilleure actrice pour La Femme de ma vie[68]
- Molières 1990 : Molière de la comédienne pour Quelque part dans cette vie
- César 1992 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Belle Noiseuse[68]
Décorations
[modifier | modifier le code]- France
- Officier de l'ordre national du Mérite (2015)[69] ; chevalier (2004).
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2022)[70].
Jane Birkin avait refusé la Légion d'honneur en 1989[71].
- Étranger
- Ordre de l'Empire britannique à titre civil (officier, quatrième classe. Royaume-Uni, 2001).
- Ordre du Soleil Levant (ruban d’or et rosette, quatrième classe. Japon, 2018)[72].
Autres
[modifier | modifier le code]- Une rose Jane Birkin est baptisée en 2015[73].
- un Timbre poste des Comores, collection "Célébrités françaises" (2009) de 300F.C. design de P. Puvilland[74].
Publications
[modifier | modifier le code]- Gabrielle Crawford et Jane Birkin, Pièces attachées, Éditions Fetjaine, 2013
- Jane Birkin, Munkey Diaries - Journal 1957-1982 (extraits choisis, traduits de l'anglais, commentés et annotés par Jane Birkin entre 2016 et 2018), Fayard, 2018 (ISBN 2213701474)
- Jane Birkin, Post-scriptum : le journal intime de Jane Birkin (1982-2013) (extraits choisis, traduits de l'anglais, commentés et annotés par Jane Birkin), Fayard, 2019 (ISBN 978-2213711997)
Préfaces
[modifier | modifier le code]- Charlotte Gainsbourg, Livre de photographie accompagnant le Comblo Blu-ray-Dvd du documentaire Jane by Charlotte, jour2fête, (EAN 354-5020079775)
- Michel Croix, Escapades Birmanes : carnet de voyage, Paris, Hugo Image, , 173 p. (ISBN 978-2755603385)
- Thierry Falise, Aung San Suu Kyi : Le jasmin ou la lune, Paris, Florent Massot, , 349 p. (ISBN 9782916546056)
- Guillermo Mordillo, Love story, Glénat, , 88 p. (ISBN 978-2723405911)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
- Jean-Louis Beaucarnot, « Noble dame », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )
- France TV info., culture, mort de Jane Birkin.
- Yves Bigot, « Jane Birkin », Rolling Stone, no 155, , p. 50 (ISSN 1764-1071).
- (qui récupéra des aviateurs britanniques et des résistants français sur les côtes bretonnes durant la Seconde Guerre mondiale avant de les rapatrier au Royaume-Uni Véronique Mortaigne, « Ce que Serge doit à Jane », Vanity Fair, no 40, , p. 86-95).
- « Jane Birkin : ma Bretagne », CNews Matin, (lire en ligne)
- « Jane Birkin à l’épreuve du temps », sur rtbf.be,
- Jane Birkin : ce jour où elle a rencontré Elizabeth II, Aufeminin, 16 juillet 2023
- S. Kaganski, « Faut-il brûler "Blow up", le chef-d’œuvre d’Antonioni ? », in Les Inrockuptibles, LNEI, Paris, 15 décembre 2017.
- Jean-Noël Liaut, Modèles et mannequins : 1945 - 1965, Paris, Filipacchi, , 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, BNF 35660421, présentation en ligne), « Témoignage de Jeanloup Sieff », p. 123
- Valérie Domain, « Jane Birkin, si fière d’avoir aimé John Barry. La star salue la mémoire de son ex-mari. », Gala.fr, (lire en ligne, consulté le )
- plus tard connue en tant que photographe, elle meurt le 11 décembre 2013
- Grimblat raconte qu'au début du tournage, Birkin et Gainsbourg ne s'entendaient pas du tout (Gainsbourg sortait de sa relation avec Brigitte Bardot et n'appréciait pas trop cette Anglaise qui faisait des fautes de français) et qu'il les a invités à dîner au restaurant Maxim's, dîner auquel il n'est pas allé
- « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : à la vie, à l'amour - Gala », Gala.fr, (lire en ligne, consulté le )
- [1] Elise Poiret, « Claque, cigarette écrasée sur la peau... Jane Birkin raconte ses violentes disputes avec Serge Gainsbourg », Femme actuelle, 4 octobre 2018.
- Christophe Conte, « Sur le fil », Vanity Fair no 85, décembre 2020 - janvier 2021, p. 68-73.
- « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : à la vie, à l'amour - Gala », Gala.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Prisma Média, « Jane Birkin: encore fragile, mais soutenue par ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon - Gala », Gala.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Jane Birkin, "le pays des Abers était ma destinée". Rencontre intime et musicale aux portes de l'Aber-Wrac'h, France 3 Bretagne, 3 avril 2021
- https://www.lepoint.fr/culture/festival-d-ete-de-quebec-birkin-gainsbourg-vu-par-jane-08-07-2018-2234207_3.php#11 / consulté le 29 juillet 2023.
- https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/jane-birkin-et-serge-gainsbourg-une-idylle-amoureuse-et-musicale_5721785.html / consulté le 29 juillet 2023.
- https://musique.rfi.fr/chanson-francophone/20230716-amoureuse-defunte / consulté le 29 juillet 2023.
- Le Soir du 3 décembre 2008 (titre en Une : « Birkin chante Jane »), page 2 du supplément MAD, article « Souvenirs d'enfance ».
- Audition et vente du disque sur http://www.janebirkin-lesite.com/.
- « Malade, Jane Birkin annule sa tournée d’été » sur le site figaro.fr du 25 juin 2012.
- AFP, « Musique : la tournée de Jane Birkin reportée à 2013 », sur leparisien.fr,
- Jane Birkin part en tournée avec "Gainsbourg symphonique" pour deux ans. culturebox.francetvinfo.fr. 25 octobre 2016. Consulté le 16 avril 2017.
- VIDÉO – Victoires de la Musique 2021 : le tendre hommage de Lou Doillon à sa mère Jane Birkin, Gala, 13 février 2021
- Victoires de la musique : la revanche de Lou Doillon, Le Figaro, 9 février 2019
- WEEK-END JANE BIRKIN du 17 au 20 septembre 2021. philharmoniedeparis.fr/fr. Consulté le 6 septembre 2021.
- Jérôme Dominé, « Jane Birkin rétablie, elle reprend sa tournée », sur elle.fr,
- Jane Birkin : « Gainsbourg disait que j’étais amorale » - interview sur son parcours dans L'Humanité du 11 mars 2006
- Le Paris de Jane Birkin ﹂Hep Taxi ﹁, Hep Taxi !, mars 2021
- « La gazette du doublage : Jean Roche » - interview de Jean Roche dans La Gazette du doublage du 13 mai 2012
- Éric Bureau, « Jane Birkin sur Elizabeth II : «Petite fille, j’ai présenté un bouquet de fleurs à la reine» », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Site présentant de nombreuses publicités dans lesquelles Jane Birkin apparaît
- La pub nourrit bien ses stars, article signé Marie-Hélène Normand
- Gilles Médioni, « Jane décrypte Birkin », L'Express, (lire en ligne)
- Publicité radio
- millerharris.com
- Campagne réalisée par l'agence H, 2011
- reklampub.com
- « Jane Birkin lève le voile sur le fameux sac qui porte son nom... », PurePeople, (lire en ligne)
- « Voici le sac Hermès le plus cher du monde », sur challenges.fr,
- « Pourquoi un sac Diamond Birkin de Hermès a été adjugé 200.000 euros à Hong Kong ? », sur latribune.fr,
- « Jane Birkin demande à Hermès de "débaptiser" le sac en crocodile à son nom face à "l'abattage cruel" des animaux », sur huffingtonpost.fr,
- Jean-Michel Décugis, « Mort de Jane Birkin à l’âge de 76 ans », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Actu.fr, « Mort de Jane Birkin : L'icône next door de la rue d'Assas, à Paris », sur actu.fr, (consulté le ).
- « “Elle ne veut pas de visiteur” : les derniers jours de Jane Birkin racontés par ses proches », sur www.programme-television.org,
- « Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon s’expriment pour la première fois après la mort de Jane Birkin », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Les obsèques de Jane Birkin se tiendront lundi 24 juillet à Paris et seront retransmises sur écran géant, HuffPost, 20 juillet 2023
- « Obsèques de Jane Birkin : ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon unies dans la douleur », sur gala.fr, (consulté le )
- « Obsèques de Jane Birkin : où sera enterrée la défunte chanteuse et actrice ? », sur voici.fr, (consulté le )
- « Obsèques de Jane Birkin: le corbillard se dirige en direction du cimetière du Père Lachaise, sous les applaudissements du public », sur bfmtv.com, (consulté le )
- « Obsèques de Jane Birkin : Charlotte et Lou portent le cercueil de leur mère », sur parismatch.com, (consulté le )
- « Une rue ou une place Jane Birkin en projet à Lannilis », sur Le Télégramme, (consulté le )
- « Jane Birkin, une artiste qui était aussi (très) politique », sur Le HuffPost,
- « Jane Birkin : des réfugiés aux LGBT, une artiste engagée », sur Libération,
- « Jane Birkin venue assister à la manifestation de soutien au « mariage pour tous » », sur NewsImages,
- « Les réseaux sociaux s'enflamment sur le sort des homos en Tchétchénie », sur France Inter,
- Valérie Gas, « Royal à Charléty: liberté, égalité… amour », rfi.fr, 1er mai 2007.
- Communiqué Amnesty International, [2], 19 juin 2008.
- Flore Olive, Paris Match[3], 18/05/2009.
- Koyama Shoko, « L'empreinte durable de Jane Birkin au Japon », sur NHK, (consulté le ).
- « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- 2009, Canal + annonce la diffusion d'une série de clips contre l'homophobie avec celui réunissant entre autres Jane Birkin, Yvan Le Bolloc’h, Victoria Abril
- « La Femme et le TGV » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- « Jane Birkin », sur academie-cinema.org (consulté le ).
- « Journal Officiel du 16 mai 2015 », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- Paris Kiosque.
- « Annonce des remises de décoration «Printemps 2018» », sur Ministry of Foreign Affairs of Japan (consulté le ).
- « jane Birkin à désormais une rose a son nom », sur purepeople.com, (consulté le )
- « produits dérivés », sur exfandebirkin.com (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Philippe Thomann, Jane Birkin, Éditions PAC, 1979.
- Gérard Lenne, Jane Birkin, Henri Veyrier, 1985.
- Lucien Rioux, Jane Birkin, Seghers, 1988.
- Gérard Lenne, Jane Birkin, la ballade de Jane B., Hors Collection, 1998.
- Gabrielle Crawford, Jane Birkin, Flammarion, 2004.
- Eric Deniset et Hervé Pons, Jane Birkin : Photos détournées, Éditions du Rocher, 2008.
- (it) fernando acitelli, Miagola Jane Birkin. Filologia degli anni Sessanta, Coniglio Editore, , 190 p. (ISBN 978-8860631725)
- Pierre Mikaïloff, Jane Birkin, Citizen Jane, avant-propos de Just Jaeckin, éditions Alphée - Jean-Paul Bertrand, 2010.
- (ja) Jane Birkin style parfait de Jane B., , 127 p. (ISBN 978-4896102727)
- Andrew Birkin, Jane & Serge, a Family album, Taschen, 2013, avec une introduction de Jane Birkin (ISBN 978-3836549974).
- Frédéric Quinonero, Jane Birkin, La vie ne vaut d'être vécue sans amour, Éditions L'Archipel, 2016.
- Baptiste Vignol, Jane Birkin, Grund, 2022 (ISBN 978-2324027345).
- Andrew Birkin, L’album de famille intime, Serge Gainsbourg et Jane Birkin, Albin Michel, 2022 (ISBN 978-2226471055).
- Frédéric Quinonero, Jane Birkin à fleur de peau, L'Archipel, 2023.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Ressources relatives à la mode :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Jane Birkin par Jane Birkin, une leçon de cinéma, dialogue avec Frédéric Bonnaud autour de la carrière cinéma de Jane Birkin, par la Cinémathèque française
- « Radioscopie de Jane Birkin » [vidéo], sur ina.fr,
- Jane Birkin
- Actrice britannique de cinéma
- Actrice britannique de télévision
- Actrice britannique de théâtre
- Actrice française de cinéma
- Actrice française de télévision
- Actrice française de théâtre
- Actrice française du XXe siècle
- Actrice française du XXIe siècle
- Actrice britannique du XXe siècle
- Actrice britannique du XXIe siècle
- Chanteuse britannique de pop
- Chanteuse française de pop
- Chanteuse britannique du XXe siècle
- Chanteuse britannique du XXIe siècle
- Chanteuse française du XXe siècle
- Chanteuse française du XXIe siècle
- Chanteuse des années 1960
- Chanteuse des années 1970
- Chanteuse des années 1980
- Chanteuse des années 1990
- Chanteuse des années 2000
- Chanteuse des années 2010
- Chanteuse des années 2020
- Actrice francophone
- Artiste de Fontana Records
- Artiste de Philips Records
- Réalisatrice britannique
- Réalisatrice française
- Femme scénariste britannique de cinéma
- Scénariste française de cinéma
- Narratrice de livre audio
- Membre des Enfoirés
- Sociétaire des Grosses Têtes
- Serge Gainsbourg
- Double nationalité franco-britannique
- Lauréat de l'Académie Charles-Cros
- Chevalier de l'ordre national du Mérite
- Chevalier des Arts et des Lettres
- Officier de l'ordre de l'Empire britannique
- Récipiendaire de l'ordre du Soleil levant de quatrième classe
- Personnalité ayant refusé la Légion d'honneur
- Naissance en décembre 1946
- Naissance à Marylebone
- Décès en juillet 2023
- Décès dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès à 76 ans
- Mort d'un accident vasculaire cérébral
- Personnalité britannique incinérée
- Personnalité française incinérée
- Personnalité incinérée au Père-Lachaise
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 11)