[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Iodure de zirconium(III)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Iodure de zirconium(III)
Image illustrative de l’article Iodure de zirconium(III)
__ Zr     __ I
Structure cristalline de l'iodure de zirconium(III)
Identification
Nom systématique iodure de zirconium(III)
Synonymes

triiodure de zirconium

No CAS 13779-87-8
PubChem 157424840
SMILES
InChI
Apparence solide bleu foncé[1]
Propriétés chimiques
Formule I3Zr
Masse molaire[2] 471,937 ± 0,002 g/mol
I 80,67 %, Zr 19,33 %,
Propriétés physiques
fusion 275 °C[3]
Masse volumique 5,18 g/cm3[3]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L’iodure de zirconium(III) est un composé chimique de formule ZrI3. Il s'agit d'un solide bleu foncé qui se dismute au-dessus de 275 °C en iodure de zirconium(II) ZrI2 et iodure de zirconium(IV) ZrI4. Il présente une structure cristalline du système orthorhombique dans le groupe d'espace Pmmn (no 59) avec pour paramètres a = 1 295,4 pm, b = 667,9 pm et c = 729,2 pm[4]. Les ions forment des structures chaînées dans lesquelles deux octaèdres ZrI6/2 partagent deux faces triangulaires opposées[5].

On peut l'obtenir en faisant réagir de l'iodure de zirconium(IV) avec du zirconium à une température de 500 à 700 °C[6] :

3 ZrI4 + Zr ⟶ 4 ZrI3.

Il est également possible d'utiliser de l'aluminium à la place du zirconium[7] :

3 ZrI4 + Al ⟶ 3 ZrI3 + AlI3 (en).

On peut obtenir l'iodure de zirconium(III) à l'état gazeux en faisant réagir du zirconium avec de l'iodure d'hydrogène HI de 1 100 à 1 500 K[8].

Une autre voie de synthèse consiste à cristalliser l'iodure de zirconium(III) à partir d'une solution de zirconium(III) dans l'iodure d'aluminium (en) AlI3. La solution est préparée par réduction d'une solution eutectique de ZrI4 dans l'AlI3 (en) liquide à une température de 280 à 300 °C en présence de zirconium ou d'aluminium métallique[9],[10].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and Physics, 94e  éd., CRC Press, 2013, p. 4-101. (ISBN 978-1466571143)
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b (de) Jean D'Ans et Ellen Lax, Taschenbuch für Chemiker und Physiker, Springer, 1997, p. 820. (ISBN 3-540-60035-3)
  4. (en) Abdessadek Lachgar, Douglas S. Dudis et John D. Corbett, « Revision of the structure of zirconium triiodide. The presence of metal dimers », Inorganic Chemistry, vol. 29, no 12,‎ , p. 2242-2246 (DOI 10.1021/ic00337a013, lire en ligne).
  5. (de) Ralf Alsfasser et H. J. Meyer, Moderne Anorganische Chemie, Walter de Gruyter, 2007, p. 350. (ISBN 3-11-019060-5)
  6. (en) F. R. Sale et R. A. J. Shelton, « Studies in the chemical metallurgy of the titanium group metals: II. The preparation and characterisation of zirconium triiodide and zirconium diiodide », Journal of the Less Common Metals, vol. 9, no 1,‎ , p. 60-63 (DOI 10.1016/0022-5088(65)90036-6, lire en ligne).
  7. (de) Georg Brauer, en collaboration avec Marianne Baudler, Handbuch der Präparativen Anorganischen Chemie, 3e  éd. révisée, vol. 2, Ferdinand Enke, Stuttgart, 1978, p. 916. (ISBN 3-432-87813-3)
  8. (en) Paul L. Brown, Chemical Thermodynamics of Zirconium, Gulf Professional Publishing, 2005, p. 320. (ISBN 0-444-51803-7)
  9. (en) E. M. Larsen, James W. Moyer, Francisco. Gil-Arnao et Michael J. Camp, « Synthesis of crystalline zirconium trihalides by reduction of tetrahalides in molten aluminum halides. Nonreduction of hafnium », Inorganic Chemistry, vol. 13, no 3,‎ , p. 574-581 (DOI 10.1021/ic50133a015, lire en ligne).
  10. (en) Edwin M. Larsen, Julie S. Wrazel et Laurence G. Hoard, « Single-crystal structures of ZrX3 (X = Cl-, Br-, I-) and ZrI3.40 synthesized in low-temperature aluminum halide melts », Inorganic Chemistry, vol. 21, no 7,‎ , p. 2619-2624 (DOI 10.1021/ic00137a018, lire en ligne).