Iodure de plomb(II)
Iodure de plomb(II) | ||
Identification | ||
---|---|---|
No CAS | ||
No ECHA | 100.030.220 | |
SMILES | ||
InChI | ||
Propriétés chimiques | ||
Formule | PbI2 | |
Masse molaire[1] | 461 ± 0,1 g/mol I 55,06 %, Pb 44,95 %, |
|
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
modifier |
L'iodure de plomb(II) est un composé inorganique de formule PbI2. C'est un solide jaune brillant à température ambiante qui devient rouge brique (de façon réversible) en le chauffant. Sous sa forme cristalline, il est utilisé dans les matériaux détecteurs de photons à haute énergie comme les rayons X et les rayons gamma.
L'iodure de plomb est toxique en raison du fait qu'il contient du plomb. Au XIXe siècle, il était utilisé par les artistes comme pigment sous le nom de « jaune d'iode », mais était trop instable pour être utile[2].
Synthèse
[modifier | modifier le code]Il est possible de synthétiser l'iodure de plomb par réaction entre l'iodure de potassium (KI) et le nitrate de plomb(II) (Pb(NO3)2) :
2KI + Pb(NO3)2 → PbI2 + 2KNO3
En mélangeant des solutions de ces deux composés, on observe la formation d'un précipité d'iodure de plomb dans la solution.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Salter, Thomas W., Field’s Chromatography: or Treatise on Colours and Pigments as Used by Artists By George Field. An entirely new and practical edition revised, rewritten and brought down to the present time, 1869