[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Hervé Gaymard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hervé Gaymard
Illustration.
Hervé Gaymard lors du Salon du Livre de Paris, en mars 2012.
Fonctions
Président du conseil général puis départemental de la Savoie
En fonction depuis le
(16 ans, 7 mois et 13 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Jean-Pierre Vial

(2 ans, 8 mois et 1 jour)
Prédécesseur Michel Barnier
Successeur Jean-Pierre Vial
Conseiller général puis
départemental de la Savoie
En fonction depuis le
(9 ans et 7 mois)
Avec Martine Berthet
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton d'Albertville-1
Prédécesseur Canton créé

(21 ans et 6 jours)
Élection 27 mars 1994
Réélection 22 mars 1998
18 mars 2001
28 mars 2004
16 mars 2008
27 mars 2011
Circonscription Canton de Moûtiers
Prédécesseur Gilbert Tartarat
Président du conseil d'administration de l'Office national des forêts

(3 ans, 2 mois et 15 jours)
Prédécesseur Annie Lhéritier
Successeur Jean-Yves Caullet
Conseiller régional de Rhône-Alpes

(3 ans, 3 mois et 28 jours)
Élection 21 mars 2004
Président Jean-Jack Queyranne
Ministre de l'Économie, des
Finances et de l'Industrie

(2 mois et 27 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Nicolas Sarkozy
Successeur Thierry Breton
Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales

(2 ans, 6 mois et 22 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin I, II et III
Prédécesseur François Patriat
Successeur Dominique Bussereau
Secrétaire d'État chargé de la Santé et de la Sécurité sociale

(1 an, 6 mois et 26 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Juppé II
Prédécesseur Élisabeth Hubert
Successeur Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Finances

(5 mois et 20 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Juppé I
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Alain Lamassoure (ministre délégué au Budget)
Député français

(10 ans)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 2e de la Savoie
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2007-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Vincent Rolland
Successeur Vincent Rolland

(29 jours)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 2e de la Savoie
Législature XIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Auguste Picollet
Successeur Vincent Rolland

(4 ans, 11 mois et 26 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 2e de la Savoie
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Auguste Picollet
Successeur Auguste Picollet

(30 jours)
Circonscription 2e de la Savoie
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Vacant
Successeur Auguste Picollet (suppléant)

(2 ans, 1 mois et 4 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 2e de la Savoie
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Michel Barnier
Successeur Vacant
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Bourg-Saint-Maurice (France)
Nationalité Française
Parti politique UDR (1975-1976)
RPR (1976-2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2017)
Père Aristide Gaymard
Mère Marthe Payot
Conjoint Clara Lejeune
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
IEP de Paris
ENA
Profession Administrateur civil
Religion Catholicisme
Résidence Château des ducs de Savoie

Hervé Gaymard
Présidents du conseil départemental de la Savoie

Hervé Gaymard, né le à Bourg-Saint-Maurice (Savoie), est un homme politique français. Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales de mai 2002 à novembre 2004, il devient alors ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, mais est contraint à la démission en février 2005.

Origines, études et famille

[modifier | modifier le code]

Son père, Aristide Gaymard, commerçant[1], fut conseiller municipal et chef de corps des sapeurs-pompiers [réf. nécessaire] de Bourg-Saint-Maurice. Affirmant que sa conscience politique est née à l'âge de 10 ans, le jour de la mort de Charles de Gaulle, il se considère comme gaulliste. Il adhère à l'UDR en 1975, puis au RPR lors de sa création en 1976 : militant en Savoie, il est également président de la section RPR de l'Institut d'études politiques de Paris au cours de ses études (1979-1981). Il a étudié le droit à l'université Panthéon-Sorbonne[2], il est également diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l'École nationale d'administration, promotion Diderot (1986)[2].

Outre son admiration pour le Général de Gaulle, Hervé Gaymard est par ailleurs un grand amateur de littérature, d'histoire et de bande dessinée. Il est l'auteur de plusieurs livres, dont un sur l'œuvre d'Alexandre Vialatte.

Marié à Clara Lejeune, présidente de GE France de 2006 à 2016 et vice-présidente de GE International, fille du professeur Jérôme Lejeune, il est père de neuf enfants : Philothée, Bérénice, Thaïs, Marie-Lou, Amédée, Eulalie, Faustine, Jérôme-Aristide, Angélico[3].

Carrière professionnelle et politique

[modifier | modifier le code]

À sa sortie de l'ENA, il est affecté au ministère du Budget, comme administrateur civil successivement chargé des secteurs de la Défense, des PTT, de l'environnement et de l'aménagement du territoire. De 1990 à 1992, il est attaché financier pour le Proche et le Moyen-Orient auprès de l'ambassade de France du Caire en Égypte. Puis, de 1992 à 1993, il revient au ministère du Budget, comme chef du Bureau du financement des retraites.

Suppléant de Michel Barnier en 1993, il devient député quand celui-ci est nommé Ministre de l'environnement dans le gouvernement d'Édouard Balladur. En , Jacques Chirac lui demande de coordonner les équipes chargées de l'élaboration de son projet présidentiel. Lors de cette élection (1995), Michel Barnier soutiendra Édouard Balladur et Hervé Gaymard Jacques Chirac, sans que leurs relations n'en pâtissent.

Secrétaire d'État dans le gouvernement Juppé (1995-1997), ministre de l'Agriculture (2002-2004), il est nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (2004-2005) dans le gouvernement Raffarin III, mais est contraint de démissionner à la suite de ce qu'il est convenu d'appeler l'« affaire Gaymard ».

Il est président (Les Républicains) du conseil départemental de la Savoie depuis 2008.

Il a été président du conseil d'administration de l'Office national des forêts entre janvier 2010 et mars 2013.

En , il intègre l'équipe de campagne d'Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle Les Républicains de 2016. Il est notamment chargé de coordonner l'élaboration de son projet[4].

Pour respecter la loi sur le cumul des mandats, il renonce à se présenter aux élections législatives de 2017[5].

Il préside la Fondation Charles de Gaulle depuis 2018.

Le Parisien relève en 2019 que Hervé Gaymard préside le conseil départemental de Savoie, une activité normalement à plein temps, tout en étant rémunéré pour plus de 7 500 euros nets mensuels par Bercy comme haut fonctionnaire[6].

Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis 2022.

Fonctions au sein de partis politiques

[modifier | modifier le code]
  • Membre du Bureau politique du Rassemblement pour la République (RPR) (1995-2002)
  • Membre du Bureau politique de l’UMP (2002-2005)
  • Printemps 2006 : président de la fédération départementale de l'UMP depuis sa création en 2002, Hervé Gaymard renonce à briguer un second mandat. C'est Dominique Dord, député-maire d'Aix-les-Bains qui lui succédera. Hervé Gaymard expliquera à l'occasion de cette élection interne, dans un courrier à l'ensemble des militants UMP de Savoie, qu'il avait été « lâché » au cours de l'affaire de son appartement par un grand nombre de responsables et ministres du mouvement UMP, faisant localement une allusion à peine voilée à Michel Bouvard, vice-président du conseil général de la Savoie et député. Il précisait aussi dans ce courrier que l'affaire avait été rendue publique par des membres de son propre parti (UMP).

En février 2013, dans le cadre de la "direction partagée" entre Jean-François Copé et François Fillon (dont il a été un soutien), il devient l'un des vice-présidents de l’UMP, lors d'une seconde vague de nominations, après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.

Aux élections municipales de 2014, il est présent en dernière position (place inéligible) sur la liste UMP menée par Martine Berthet à Albertville ; il s'agit du premier scrutin municipal où il est candidat[7]. Celle-ci gagne l'élection.

Fonctions électives

[modifier | modifier le code]
Pays de Tarentaise
élu le président de l'Assemblée du Pays de Tarentaise Vanoise (regroupant 43 communes)
Conseil général / départemental
  •  : élu conseiller général du canton de Moûtiers en Savoie, réélu en 2001 et 2008.
  • À la suite de la réforme territoriale et du redécoupage des cantons en 2014, il change de canton et se présente lors des élections départementales de 2015 dans le Canton d'Albertville-1 en binôme avec la maire d'Albertville, Martine Berthet. Ils sont élus au second tour avec 60,68% des voix.
  •  : élu président du conseil général de la Savoie. Il cesse d'occuper ce poste en à la suite de sa nomination au gouvernement. Le sénateur Jean-Pierre Vial est désigné pour lui succéder. Il demeure cependant vice-président du conseil général et reprend son fauteuil de président du conseil de la Savoie en 2008. Il est réélu à cette fonction en 2011 au bénéfice de l'âge.
  •  : réélu président du conseil départemental de la Savoie (par 30 voix et 8 abstentions).
Conseil régional
  •  : élu conseiller régional de Rhône-Alpes, il prend la présidence du groupe UMP. À ce titre, il cosigne un communiqué commun aux autres groupes politiques de la région Rhône-Alpes dénonçant les propos de Bruno Gollnisch sur la Shoah. Ce qui lui a valu, à l'instar des autres signataires, d'être mis en examen, puis renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour diffamation. Il sera relaxé en première instance le suivant. Réélu député de la Savoie le , il démissionne de son mandat régional en pour se conformer aux dispositions relatives au cumul des mandats.
Assemblée nationale
  •  : accède à l'Assemblée nationale en tant que député (RPR) de la deuxième circonscription de la Savoie, après la nomination, au gouvernement, de Michel Barnier, dont il était le suppléant,
  •  : élu député (RPR) de la 2e circonscription de la Savoie,
    • -  : membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du Plan,
    • -  : nommé parlementaire en mission par le Premier ministre Édouard Balladur, il rédige un rapport sur le droit à la « pluriactivité »,
    • -  : membre de la Commission spéciale chargée d'examiner deux projets de loi sur la bioéthique,
    • -  : membre de la Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi d'orientation relatif à la lutte contre l'exclusion,
    • -  : membre de la Commission d'enquête sur la transparence et la sécurité sanitaire de la filière alimentaire en France,
    • -  : membre de la Commission spéciale chargée d'examiner la proposition de loi organique relative aux lois de finances,
    • Vice-président du groupe d'études sur la Protection sociale,
    • Président du Groupe d'amitié France-Somalie,
    • Président du Groupe d'études France-Érythrée.
  •  : réélu député (RPR) de la 2e circonscription de la Savoie, son suppléant Vincent Rolland le remplace après sa nomination comme ministre de l'Agriculture.
  •  : réélu député (UMP) de la 2e circonscription de la Savoie au 1er tour de scrutin.
  •  : réélu député (UMP) de la 2e circonscription de la Savoie dès le 1er tour de scrutin.
Autre

Spécialiste des questions liées au monde de l'édition, il est l'un des artisans de la loi sur les livres indisponibles et propose de taxer la revente des livres d'occasion. Il est révélé en qu'il est administrateur de Dargaud depuis 2008, ce que certains observateurs considèrent comme un conflit d'intérêts[9].

Fonctions ministérielles

[modifier | modifier le code]

L'affaire Gaymard

[modifier | modifier le code]

Le , une polémique éclate à la suite d'un article du Canard enchaîné, suivi par de nouvelles révélations de Libération et du Parisien, sur le coût et l'importance de la surface de l'appartement de fonction de M. Gaymard. Le journal révèle qu'Hervé Gaymard, son épouse Clara et leurs huit enfants sont logés dans un duplex privé de 600 m2 près de l'avenue Montaigne, loué par l'État au prix de 14 000  par mois. À la suite de ce qui est devenu l'affaire Gaymard, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin instaure des règles précises sur la surface des logements de fonction des membres du gouvernement pris en charge par le budget de l'État et le ministre annonce son départ de l'appartement.

Mais la polémique continuant, le Hervé Gaymard démissionne de son poste de ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Il est remplacé par Thierry Breton. Il a précisé par la suite son patrimoine personnel, étant propriétaire d'un appartement de 200 m2 à Paris, d'une maison familiale de deux appartements à Bourg-Saint-Maurice en Savoie ainsi que de sa permanence parlementaire dans ce même département.

Le 26 août 2005, il retrouve son poste d'administrateur civil hors classe au ministère des Finances. Il est alors chargé par le Premier ministre, Dominique de Villepin, d'une mission sur la politique française vis-à-vis des pays émergents.

En septembre de la même année, pour respecter l'engagement pris publiquement au moment de sa démission, il remboursera la somme de 58 894  correspondant aux dépenses engagées lors de son installation dans l'appartement de fonction de la rue Jean-Goujon et aux loyers versés par l'État [10].

Travail législatif et controverses sur un conflit d'intérêts

[modifier | modifier le code]

Hervé Gaymard se spécialise à l'assemblée sur les textes législatifs touchant aux métiers de l'édition[11]. Il est le promoteur de la loi sur les livres indisponibles[12] adoptée à l'Assemblée le , qui redonne aux éditeurs, sous certaines conditions, des droits sur les livres parus avant le et qui ne sont plus commercialisés. Il est favorable à une TVA réduite pour les livres numériques et est à l'origine d'un régime dérogatoire favorable aux libraires [13],[14]. Il est de plus le promoteur de la taxation du marché des livres d'occasion[15]. Le , le site rue89 révèle qu'Hervé Gaymard siège au conseil d'administration du groupe Dargaud[16] depuis 2007. Ces liens n'ont pas été rendus publics auparavant, d'après le journal en ligne qui dénonce un conflit d'intérêts. Contacté par LeMonde.fr, Hervé Gaymard confirme son rôle au sein de l'éditeur mais répond n'avoir « jamais touché le moindre euro de la part de Dargaud[17]. »

Il est à l'origine d'une remise en cause du résultat négatif du référendum sur la Collectivité territoriale d'Alsace avec le projet de loi concernant la « modernisation de l’action publique territoriale » et l’« affirmation des métropoles », et l'amendement no 745 à l'initiative du député Gaymard supprimant ainsi l'obligation de la consultation référendaire pour modifier la taille des collectivités territoriales[18].

Décorations

[modifier | modifier le code]
- Prix Montyon 2016 de l’Académie française
- Prix du Nouveau Cercle de l'Union
- Prix Jean-Sainteny 2020 de l’Académie des sciences morales et politiques

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Hervé GAYMARD (economie.gouv.fr) », sur economie.gouv.fr (consulté le )
  2. a et b « Hervé Gaymard élu au fauteuil de Roger Etchegaray (14 mars 2022) », sur Académie des Sciences Morales et Politiques, (consulté le )
  3. « Clara Gaymard », sur stefansautographsch, (consulté le )
  4. Ludovic Vigogne, « Chaque mercredi, à 8h30, la task force Juppé se réunit... », opinion.fr, 2 mars 2015.
  5. « Ces barons locaux qui renoncent au Palais-Bourbon », lexpress.fr, 28 avril 2017.
  6. Jean-Michel Décugis, Ava Djamshidi et Mathieu Pelloli, « La double vie professionnelle d’Hervé Gaymard », sur leparisien.fr,
  7. « Une première pour Gaymard à Albertville », Le Figaro, vendredi 7 mars 2014, page 6.
  8. Décret du 29 mars 2022 portant approbation d'une élection à l'Académie des sciences morales et politiques - M. GAYMARD (Hervé). JORF du 30 mars 2022. Lire en ligne
  9. François Krug, Gaymard, fan de l’édition à l’Assemblée...et administrateur de Dargaud, Rue89, nouvelobs.com, 6 mai 2013
  10. Hervé Nathan, « Gaymard tient parole et rembourse son loyer », Libération,‎ (lire en ligne)
  11. Morgane Giuliani, « Hervé Gaymard chez Dargaud, la case BD ne passe pas », sur lefigaro.fr/, (consulté le )
  12. Rue89
  13. Hervé Gaymard, SITUATION DU LIVRE. Évaluation de la loi relative au prix du livre et Questions prospectives. Rapport à la Ministre de la Culture et de la Communication, Ministre de la Culture et de la Communication, (lire en ligne)
  14. Proposition de loi adoptée en 2010
  15. Question, Assemblée nationale
  16. Rue89
  17. LeMonde.fr
  18. Referendum en Alsace, « Conseil d'Alsace - Eh bien, non ! Ce sera « Oui » quand même… », sur blog.com, Un referendum en Alsace - Conseil unique d'Alsace - Collectivité Territoriale - Referendum du 7 avril 2013 - Ses origines, son déroulement, ses suites..., (consulté le ).
  19. Décret no 2002-88 du 17 janvier 2002 relatif à l'ordre du Mérite maritime
  20. « Prix / Union des Jeunes pour le Progrès », sur Union des Jeunes pou (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • L'Affaire Gaymard, par Noël Communod, éditions Mirno Graphie, 2006

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]