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Hontai Yōshin-ryū

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hontai Yōshin-ryū
(本體楊心流)
Art ou école martial traditionnel japonais
(古武道 ~ 古流)
Fondation
Fondateur Takagi Shigetoshi (高木折右衛門重俊)
Date de
fondation
1660
Période de
fondation
période Edo
Lieu de
fondation
Oshu (préfecture de Miyagi)
Informations actuelles
Dirigeant actuel Inoue Kyoichi Munenori (branche principale)
Localisation
actuelle
Nishinomiya (préfecture de Hyōgo)
Enseignement
Art Description
Jujutsu Combat au corps à corps
Bōjutsu Combat au bâton
Hanbōjutsu Combat au bâton court
Iaijutsu Art de dégainer un sabre
Kenjutsu Combat au sabre
Écoles ancêtres
Kukishin-ryū (pour le bōjutsu), influences du Takenouchi-ryū pour le jujutsu.
Écoles similaires
Écoles descendantes
Kukishin-ryū (pour le jujutsu), Shingetsu Muso Yanagi-ryū, Moto-ha Yōshin-ryū

Site http://www.hontaiyoshinryu.com

Le Hontai Yōshin-ryū (本體楊心流?) est un koryū, école d'arts martiaux traditionnels japonaise, fondé en 1660 (au début de la période Edo) par Shigetoshi Takagi (高木折右衛門重俊)[1],[2] sous le nom initial de (Hontai) Yoshin Ryu Takagi Ryu. Elle est principalement réputée en plus de ses techniques à mains nues constituant le cœur de son enseignement, pour ses techniques de kodachi (sabre court) et de bōjutsu. On le retrouve parfois désigné sous le nom de Takagi Yōshin Ryū[3]. L'école est membre de la Nihon Kobudo Kyokai (Nihon Budokan)[4],[5].

Histoire du Hontai Yōshin-ryū

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La branche principale du style indique, sur son site Internet, que la retranscription de l'histoire du style est variable selon les écoles descendantes[1].

La lignée initiale

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Le Hontai Yōshin-ryū fut fondé en 1660 par Shigetoshi Oriemon[1] (ou Setsuemon[2] selon les sources, Umon de son prénom de jeunesse[1]) Takagi (d'où le nom Takagi que l'on retrouve parfois dans l'intitulé de l'école), deuxième fils né en 1635 de la famille Inatobi alors au service du Katakura kojūrō, seigneur du château de Shiroishi à Mutsu-no-Kuni. Le jeune Sigestoshi Takagi avait reçu une formation dans les arts de la lance du Kyochi-ryū et du kodachi (sabre court) du Mutō-ryū[5]. La légende mentionnée par la branche principale du style indique que Sigetoshi Umon Takagi avait changé son nom en Oriemon Yoshin Ryu Takagi[1] lorsqu'il créa l'école, après la mort de son père lors d'une embuscade, influencé en cela car ce dernier l'aurait un jour réprimandé en indiquant que « le Yoboku (saule) pouvait ployer sous le vent, alors que le Takagi (haut arbre) pouvait casser sous son souffle ». La métaphore de la flexibilité du saule (principe de souplesse) se retrouve dans les légendes fondatrices de plusieurs écoles, dont le Yoshin-ryū[6]. Par ailleurs, certaines sources[7]affirment que l'empereur Higashiyama avait distingué Shigetoshi Umon Takagi en le nommant shihan dans six disciplines martiales, garde du corps impérial et instructeur de la Garde impériale.

L'école adopta son nom définitif sous le second soke, Umanosuke Shigesada Takagi, réputé pour sa grande taille (plus de 2 m). Bien qu'ayant obtenu l'autorisation d'enseigner après avoir appris du fondateur les techniques de l'école, puis lui avoir succédé à la tête de l'école, Umanosuke Shigesada Takagi considéra que le système n'était pas complet. Il apprit alors le jujutsu de l'école Takenouchi-ryū (après qu'il eut perdu un duel public face à son troisième grand-maître, Kagasuke Hisakichi Takeuchi, de petite taille), qu'il maîtrisa et pour lequel il obtint également l'autorisation d'enseigner. L'intégration des techniques Takenouchi-ryū, modifiées afin d'être adaptées à tout type de corpulence de l'adversaire, et de respecter le principe de souplesse voulu par le fondateur[1],[5]. C'est à ce moment que l'école fut renommée Hontai Yōshin (Takagi)-ryū, c'est-à-dire véritable école du cœur de saule. Umanosuke Shigesada Takagi eut pour successeur un de ses fils, Gennoshin Hideshige Takagi.

C'est sous ce dernier qu'eut lieu l'interaction avec l'école Kukishin-ryū, qui augmenta le bagage technique du ryū qui était jusque-là très centré sur le combat à mains nues. L'école moderne appuie cet échange en indiquant que le bojutsu du Kukishin-ryū est d'origine quasi-divine (le maître rencontré par le troisième soke aurait combattu neuf « ogres » à l'aide de son bâton avant de fonder son art)[1]. Si d'autres experts (tels que Takamatsu Chōsui, ou Guy Buyens[5]) ne spéculent pas sur cette ascendance divine du style (courante dans les arts martiaux d'extrême-Orient), le nom de l'expert issu du Kukishin-ryū et son importance au sein du style ne sont pas clairs. Certaines sources[1] indiquent que l'expert se nommait Kihei Shigenobu Okuni et était de plus expert en naginatajutsu de l'école Tendō-ryū, d'autres (comme Toshitsugu Takamatsu, qui indiquait être pratiquant du style) qu'il s'agissait de Kihei Kuki, soke du style Kukishin. Une confrontation amicale entre l'expert du Kukishin-ryū et Gennoshin Hideshige Takagi démontra la supériorité des techniques à mains nues du Hontai Yōshin-ryū, et celles de bâton du Kukishin-ryū. Depuis, les techniques de jujutsu du Hontai Yōshin-ryū sont enseignées au sein du Kukishin-ryū, et les techniques de bâton du Kukishin-ryū au sein du Hontai Yōshin-ryū. C'est cet expert du Kukishin, Kihei Shigenobu Okuni, qui à la mort de Gennoshin Hideshige Takagi prit la tête de l'école en tant que quatrième soke.

Kihei Shigenobu Okuni travaillant au sein du Akō Han, l'école passa dans le giron des familles Okuni et Nakayama, et à partir de là, influença de nombreux styles au fur et à mesure de la diffusion des techniques au travers du Japon. Un élève de Kihei Shigenobu Okuni, Iwanaga Gennosuke Masamitsu, fonda sa propre école, le Shingetsu Muso Yanagi-ryū, qui existe toujours[7]. La ligne principale resta localisée dans le Akō Han jusqu'au 13e soke du style, Ikugoro Hisayoshi Yagi, selon la lignée officielle du style qui perdit sa position et dut quitter le domaine comme rōnin à la suite d'un conflit politique en 1841 et ouvrit un dojo public[1],[7]. Trois de ses élèves fondèrent leurs propres lignées martiales, Ishibashi-den, Fujita-den et Ishiya-den (ou Isitani-den). La lignée Ishibashi-den disparut probablement avec son fondateur, qui ne délivra aucun menkyo kayden (certificat de maîtrise) peut-être en raison de son activité professionnelle prenante de commerçant.

La lignée Fujita

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Le Fujita-den Hontai Yōshin-ryū fut fondée par Hisayoshi Fujigoro Fujita, élève d'Ikugoro Hisayoshi Yagi, qui devint, selon sa lignée, 14e soke. Son élève Yoshitaro Mizuto (lignée Mizuto den) prit sa succession en tant que 15e soke, puis il transmit l'héritage à son élève Tositsugu (ou Sumitsuke[8]) Takamatsu, 16e soke. Certaines sources indiquent que Tositsugu Takamatsu, par ailleurs étudiant de plusieurs styles martiaux[8], acquit également les connaissances du Takagi-ryū (branche principale Ishiya-den) par Matsutaro Masaharu Ishiya lui-même, en raison de leurs échanges.
Par le biais des élèves du 16e soke le Fujita-den Hontai Yōshin-ryū serait présent au sein du Bujinkan (Takagi Yoshin Ryū Jūtai jutsu) de Masaaki Hatsumi (élève direct) et du Genbukan (Hontai Yoshin Takagi Ryu Jujutsu et Hontai Kukishin Ryu Bojutsu) de Shōtō Tanemura (élève de Kinbei Sato et de Masaharu Kimura, élèves directs), entre autres[9].

La lignée principale

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La ligne « principale » (Ishiya-den Hontai Yōshin-ryū) considère comme 14e soke du style Takeo Masaharu Ishiya (1845-1902)[1],[7], reconnu comme un grand artiste martial. Il dirigea plusieurs dojos, selon certaines sources, dans lesquels il enseigna le style, et introduit dans le style le principe « souplesse externe, dureté interne »[10] qui est toujours d'actualité dans l'enseignement dispensé. Takeo Ishiya fut également à l'origine d'une restructuration du style, en y introduisant des techniques supplémentaires et en modifiant les techniques déjà existantes. Certaines sources[7] affirment par ailleurs, qu'en plus d'être responsable du Hontai Takagi Yōshin-ryū (et également soke du Kukishin-ryū[11]), Takeo Ishiya aurait également été le 11e soke du Gikan-ryū (Koppo jutsu), succédant à Gikan Uryu après l'avoir rencontré et soigné le , et que ce dernier, étant devenu son ami, lui ait enseigné l'art du combat au corps à corps de sa famille et conféré un menkyo kaiden.

Takeo Ishiya transmit la direction du style à son fils, Matsutaro Masayoshi. Cependant, concernant ce dernier, plusieurs récits - y compris ceux de la branche principale du style - indiquent qu'il aurait pu quitter tôt le domicile familial[1], voire redonner son indépendance au Kukishin-ryū en en devenant le soke[7],[11], sans prendre lui-même la direction du Hontai Yōshin-ryū. C'est de lui que Toshitsugu Takamatsu aurait obtenu le menkyo kayden, Matsutaro Masayoshi Ishiya travaillant comme gardien chef de l'usine de la famille Takamatsu. Quoi qu'il en soit, le 16e soke fut un élève de Takeo Ishiya, Happeita (Hachiheita) Masayoshi Kakuno, qui enseigna, parallèlement au courant principal, sa propre conception technique connue sous le nom de Kakuno den, et enrichit et fit évoluer les techniques de l'école. Il déplaça également l'école à Kōbe. Il eut (entre autres) pour élèves Saburo Masanori Minaki (aussi connu sous le nom de Kosyu), Yoshitaro Tsutsui, Ichizo Kanazawa et Masashi Yoshinori (ou Sei Ichi ?) Wakita. La direction du Hontai Yōshin-ryū fut donnée en tant que 17e soke à Saburo Minaki, alors qu'Ichizo Kanazawa, initialement pressenti pour prendre la tête de l'école du vivant même du maître Kakuno, l'avait refusé. Yoshitaro Tsutsui avait en l'absence de Saburo Minaki prit la tête du Hontai Yōshin-ryū. C'est à son retour qu'après lui avoir redonné la direction, Yoshitaro Tsutsui quitta l'école pour fonder son propre courant (Tsutsui den)[12], nommé par la suite Takagi-ryū et que Masashi Wakita créait le Shingetsu Muso Yanagi-ryū.

Saburo Minaki, considéré à son époque comme un grand maître des arts martiaux[7], fut sollicité par le Nihon Kobudo Kyokai afin qu'il accepte de tourner avec ses élèves un film sur les techniques de combat à mains nues de la famille Takagi et au bâton du Kukishin[12]. Mais son action essentielle s'inscrit dans la continuation du travail, initié par Happeita Kakuno, de réorganisation des techniques et de diffusion du style au Japon et à l'international[1], ainsi que dans l'affirmation qu'un budo devait se pratiquer avec l'esprit de Bouddha[13] et que les pratiquants devaient faire preuve de créativité. Certaines sources[7],[12],[11] indiquent que ce fut Saburo Minaki qui décida de la scission officielle du Hontai Yōshin-ryū et du Kukishin-ryū en 1982, lors de la transmission de la direction du style à Tsuyoshi Munetoshi Inoue. Parmi les élèves de Saburo Minaki, on trouve Akira Kanazawa (fils d'Ichizu Kanazawa), Hiroshi Haraga (initiateur du Kukishin-ryū Kumamoto) ou encore Akiyoshi Yasumoto (initiateur du Moto ha Yōshin-ryū).

Élève direct d'Ichizo Kanazawa, puis de Saburo Minaki et également pratiquant d'autres arts martiaux, Tsuyoshi Munetoshi Inoue dirigea le style pendant 23 années, puis laissa la direction du style à son fils, Kyoichi Munenori Inoue, qui étudia avec Ichizo Kanazawa, Akiyoshi Yasumoto selon les sources), Saburo Minaki et son père. Il est à noter que, selon certaines sources[7], Tsuyoshi Munetoshi n'aurait hérité que de la lignée Hontai Yōshin-ryū jujutsu, et pas du Kukishin-ryū bojutsu qui aurait été confié à Matsuda Kioda.

Liste des soke du style

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  1. Oriemon Shigetoshi Takagi
  2. Umanosuke Shigesada Takagi
  3. Gennoshin Hideshige Takagi
  4. Kihei Shigenobu Okuni
  5. Hachikuro Nobutoshi Okuni
  6. Tarodaibu Tadanobu Okuni
  7. Kihyoe Yoshisada Okuni
  8. Yozaemon Yoshisada Okuni
  9. Jinnai Sadahide Nakayama
  10. Buuemon Sadanobu Okuni
  11. Kizaemon Sadataka Nakayama
  12. Kenji Hideshige Okuni
  13. Ikugoro Hisayoshi Yagi
  14. Takeo Masatsugu Ishiya
  15. Matsutaro Msaharu Ishiya
  16. Happeita Masayoshi Kakuno
  17. Saburo Masanori Minaki
  18. Tsuyoshi Munetoshi Inoue
  19. Kyoichi Munenori Inoue

Le Hontai Yōshin-ryū est, avant tout, une école dont la base est le jujutsu[5],[14], même si le fondateur Oriemon Shigetoshi Takagi a inclus dans son enseignement les enseignements du yari et du naginata qu'il avait appris dans sa jeunesse. Il y inclut également[12] des techniques issues du Yagyu kenpo apprises avec Ichinoshin Yagyu pour le combat à mains nues, du Ueda-ryū bojutsu (avec Kichinojo Shigetogi Ueda) pour le combat au bâton[15], du Kaho jutsu (de Hiobu Murago), du kusarigama-jutsu (avec Jujaemon Shigezaemon), du jutte-jutsu (avec Gonparo Kudo), et du Yamada-ryū (avec Haruka Gunkaku Jeiho Yamada). Le jujutsu du style se base sur le jujutsu roppo (les six groupes de techniques)[14], c'est-à-dire les contraintes articulaires (gyaku), les projections (nage), les frappes (ate), les étranglements (shime), la capture et le ligotage (toritsuke[16]) et les techniques de réanimation (kuatsu). Il est complété par plusieurs notions importantes dans les arts martiaux (avec ou sans armes) : celles de kuzushi (amplification du mouvement, provocation du déséquilibre), de gestion de la distance (ma-ai) et de garde (kamae).
La transmission et la progression (qui utilise l'ancienne graduation menkyo kaiden) se font en partie par le biais de formes codifiées (kata)[17], à la fois pour le combat à mains nues et les armes. Les techniques sont retranscrites dans des parchemins d'enseignements transmis dans la lignée, traitant des armes blanches (sabre, sabre court), de la lance, du bâton, du combat à mains nues, et des armes à feu (teppo).

Références

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  1. a b c d e f g h i j k et l (en) « History » [archive du ], Hontai Yoshin Ryu (consulté le ).
  2. a et b (en) « Hontai Yoshin-ryu », Ryu Guide, Koryu.com, (consulté le ).
  3. (en) Serge Mol, Classical Fighting Arts of Japan : A Complete Guide to Koryu Jujutsu, Kodansha Europe, , 242 p. (ISBN 978-4-7700-2619-4), p. 199–200.
  4. (en) « Introduction », Hontai Yoshin Ryu (consulté le ).
  5. a b c d et e (en) Guy Buyens, « Hontai Yoshin-ryu Jujutsu (part. 1) », Ryu Guide, Koryu.com, (consulté le ).
  6. Gabrielle Habersetzer et Roland Habersetzer, Encyclopédie technique, historique, biographique et culturelle des arts martiaux de l'Extrême-Orient, Paris, Amphora, , 3e éd., 816 p. (ISBN 2-85180-556-8), p. 786-787
  7. a b c d e f g h et i (en) « Hontai Yoshin Ryu Takagi Ryu », Traditional ju-jutsu, sur Bushinkai international (consulté le ).
  8. a et b (en) Kinbei Sato (retranscrit par sa fille, Chizuko), « Jujutsu Homepage » (consulté le ).
  9. Dans une entrevue accordé au journal canadien Journal of Japanese Sword Arts, no 90 datant d'avril 1998, le 18e soke de la branche principale, Tsuyoshi Munetoshi Inoue, indiquait : « Also the ninjutsu teacher Hatsumi says that they are using Hontai Takagi Yoshin ryu jujutsu, but that is somewhat unclear », c'est-à-dire : « Le professeur de ninjutsu Hatsumi indique qu'ils [NdT : les membres du Bujinkan] utilisent le Hontai Takagi Yoshin ryu jujutsu, mais cela reste peu clair. ».
  10. La cohabitation dureté/souplesse se retrouve dans de nombreux arts et styles martiaux asiatiques (comme, explicitement, dans le karaté Gōjū-ryū (école souple et dure)).
  11. a b et c S'inscrivant ainsi dans l'hypothèse où Kihei Kuki avait rencontré Gennoshin Hideshige Takagi, et que les lignées martiales avaient fusionné.
  12. a b c et d (it) « Hontai Takagi Yoshin Ryu Ju Jutsu », sur Moto-ha Yoshin Ryu Italia (consulté le ).
  13. C'est-à-dire pouvoir démontrer de la compassion. On retrouve cette perception dans l'expression « Main du diable, cœur de Bouddha », citée par Roland Habersetzer dans son autobiographie, disponible au format pdf sur le site du Centre de recherche Budo.
  14. a et b (en) Guy Buyens, « Hontai Yoshin-ryu Jujutsu (part. 2) », Ryu Guide, Koryu.com, (consulté le ).
  15. Ces techniques seront par la suite remplacées par celles du Kukishin-ryū.
  16. On retrouve cette technique sous le nom de hojo-jutsu.
  17. (en) Guy Buyens, « Hontai Yoshin-ryu Jujutsu (part. 3) », Ryu Guide, Koryu.com, (consulté le ).