Bastogne
Bastogne | |||||
La Place McAuliffe (anciennement Place du Carré) | |||||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Luxembourg | ||||
Arrondissement | Bastogne | ||||
Bourgmestre | Benoît Lutgen (Les Engagés) (Liste du Bourgmestre-Les Engagés) |
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Majorité | LDB-Les Engagés | ||||
Sièges LDB-Les Engagés) CITOYENS + |
25 17 8 |
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Section | Code postal | ||||
Bastogne Longvilly Noville Villers-la-Bonne-Eau Wardin |
6600 6600 6600 6600 6600 | ||||
Code INS | 82003 | ||||
Zone téléphonique | 061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bastognard(e) parfois Bastognais(e)[1] |
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Population – Hommes – Femmes Densité |
16 921 () 49,59 % 50,41 % 97,79 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 21,28 % 62,02 % 16,71 % | ||||
Étrangers | 9,53 % () | ||||
Taux de chômage | 11,65 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 19 002 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 00,25′ nord, 5° 43,2′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
173,03 km2 (2021) 90,38 % 2,93 % 6,69 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville dans son arrondissement et la province de Luxembourg | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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Liens | |||||
Site officiel | www.bastogne.be | ||||
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Bastogne (de même en wallon : Bastogne[2] ; en allemand : Bastnach ; en luxembourgeois : Baaschtnech ; en néerlandais : Bastenaken) est une ville francophone de Belgique et un chef-lieu d'arrondissement situé en Région wallonne et en Ardenne belge dans la province de Luxembourg.
Connue surtout pour le siège subi par la ville durant la bataille des Ardennes en 1944, la ville conserve plusieurs monuments commémorant ces événements, dont le plus important est le mémorial du Mardasson, inauguré en 1950.
Bastogne constitue par ailleurs l'une des étapes-clefs de la « classique » Liège-Bastogne-Liège, la « doyenne » des courses cyclistes, créée en 1892, et c'est dans cette ville que fut organisé, de 1902 à 1907, le Circuit des Ardennes, la première course automobile majeure disputée sur circuit fermé.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Bastogne est située en Ardenne belge, dans l'est de la province de Luxembourg à 12 km de la frontière luxembourgeoise, à 515 m d'altitude sur la ligne de crête qui sépare les bassins versants du Rhin et de la Meuse. Elle est la 9e commune de Belgique par superficie et la troisième de la province (après Libramont-Chevigny et Léglise). Au regard de la population, c'est la 4e commune de la province après Arlon, Marche-en-Famenne et Aubange.
Le 50e degré de latitude nord traverse la ville.
Localités
[modifier | modifier le code]La commune de Bastogne, assez vaste, compte cinq sections comportant chacune de nombreux villages et hameaux.
Sections
[modifier | modifier le code]# | Nom | Superf. (km²)[3] |
Habitants (2020)[3] |
Habitants par km² |
Code INS |
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1 | Bastogne | 30,87 | 9.618 | 312 | 82003A |
2 | Wardin | 43,66 | 2.574 | 59 | 82003B |
3 | Villers-la-Bonne-Eau | 23,69 | 482 | 20 | 82003C |
4 | Noville | 42,35 | 2.146 | 51 | 82003D |
5 | Longvilly | 32,46 | 1.455 | 45 | 82003E |
Villages et hameaux
[modifier | modifier le code]- Bastogne : Bizory, Chifontaine, Hemroulle, Isle-la-Hesse, Isle-le-Pré, Savy, Senonchamps ;
- Longvilly : Al-Hez, Arloncourt, Bourcy, Horritine, Michamps, Moinet, Oubourcy ;
- Noville : Cobru, Fagnoux, Foy, Hardigny, Luzery, Rachamps, Recogne, Vaux, Wicourt ;
- Villers-la-Bonne-Eau : Livarchamps, Losange, Lutrebois, Lutremange, Remoifosse ;
- Wardin : Benonchamps, Bras, Harzy, Mageret, Marenwez, Marvie, Mont, Neffe.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune est délimitée à l'est par la frontière luxembourgeoise qui la sépare du canton de Clervaux et du canton de Wiltz.
Histoire
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Il y a plusieurs hypothèses se rejoignant quant à l'origine et la signification de "Bastogne"[4]. Le nom du lieu est notamment pour la première fois mentionné dès 634 en tant que Bastoneco ou Bastonego. En 887 mentionné comme Bastonica. La signification serait: lieu aux (suffixe -acum) arbres (venant du bas latin bastos, bastonis qui donna en francique baston « bâton »), donc une « futaie » ou lieu aux bardeaux (germ. bast « écorce », cf franç. « bâtir »).
Antiquité
[modifier | modifier le code]Bastogne est située sur la ligne de crête qui sépare les bassins versants du Rhin et de la Meuse. Cette ligne constitue une des voies utilisées dès la préhistoire par les populations non encore sédentarisées et reprise plus tard par les Romains. Elle est en effet situé à un endroit stratégique à la croisée de trois chaussées antiques : Reims - Cologne (qui suit la ligne de crête autour de la ville), Metz (Arlon) Tongres et Bavay - Trèves (qui se croisaient en fait entre Bastogne et Senonchamps, à l'ouest de la ville).
On retrouve aux alentours de Bastogne des traces qui remontent aux époques celte (territoire des Trévires) et romaine (territoire de Gaule Belgique). Mais ce n'est qu'en l'an 634 (période Franque) qu'un premier document écrit est attesté (jusqu'à présent). Ce document parle d'un don fait par le diacre Grimon, diacre austrasien de Verdun en Argonne, à l'abbaye Saint-Maximin de Trèves, qui le transmit à l'Abbaye de Prüm[4].
Moyen-Age
[modifier | modifier le code]Au IXe siècle, L'empire Carolingien a été divisé entre les trois petits fils de Charlemagne. Bastogne fait partie de la Lotharingie dont la succession attise la convoitise des deux autres héritiers. Les textes sont imprécis et les médiévistes Léon Vanderkindere et Paul Bonenfant rattachent la ville tantôt au Comté d'Ardenne, tantôt à un Comté de Bastogne qui pourrait en être l'une des subdivisions[5].
Une maison forte est également érigée durant cette période "hors les murs", au nord de ce qui deviendront les remparts quelques siècles plus tard. Cernée de 6 tours et entourée d'un fossé (probablement sec), elle est la demeure et la résidence de fonction des maires héréditaires et on y a frappé monnaie. Au XXe siècle, le bâtiment sert encore de lieu de divertissement pour les mouvements de jeunesse mais sa vétusté et l'offensive des Ardennes ont raison de lui. L'emplacement est depuis occupé par l'ICET - Institut Communal d'Enseignement Technique.
La ville accueille plusieurs communautés religieuses :
- les Trinitaires (qui fondèrent initialement un hôpital et une école, avant d'être victime des réformes « éclairées » de Joseph II à la fin du XIIXe siècle). L'essentiel de leur monastère a été récemment déconstruit et l'ancien cloitre forme une placette à hauteur du numéro 167 de la rue du sablon ;
- les Récollets (Franciscains), avec leur maison de bienfaisance, qui devront s'effacer suite à la révolution française. Les bâtiments du couvent, constituant l'ilot situé entre les numéros 16 et 26, rue de Chanteraine, seront presqu'entièrement détruits dans l'entre deux guerres ;
- les Récollectines (dont le couvent, non loin de l'église Saint-Pierre, deviendra l'Institut Notre-Dame - Séminaire) ainsi que Piconrue - Musée de la Grande Ardenne. Ce musée est consacré au passé de la ville et de ses environs, ainsi qu'aux traditions de la région.
Comme Ciney de l'autre côté du massif ardennais, la ville est réputée pour ses foires aux grains et aux bestiaux ou affluent des marchands des régions environnantes durant tout le moyen-âge. Mais ce n'est en fait qu'en 1332 que le comte de Luxembourg promeut Bastogne au statut de ville; pour peu que celle-ci se dota de remparts; La muraille de 6 à 7m de haut et 2m d'épaisseur, comportant deux portes (dont étonnamment aucune ne livre un accès direct vers la maison forte), environ 15 tours sera démantelée par Louis XIV en 1668. Il en subsiste aujourd'hui la porte basse, dite porte de Trèves, quelques fondations visibles notamment rue de la porte haute, ainsi que le tracés des rues qui suivaient ces remparts, notamment celle qui en porte le nom (rue des remparts) et les rues Delperdange, des jardins, du vieux Moulin, de Beaumont et Lamborelle. A noter qu'avant 1332, la paveye (la rue principale) séparait deux entités dépendant de juridictions distinctes : au nord, les beaux quartiers du Sablon relevaient du chapitre impérial d'Aix-la-Chapelle (et donc du Saint Empire Germanique) alors qu'au sud s'étendaient le populaire quartier du vivier, autour de la rivière Wiltz, dépendait du Comté d'Ardenne méridionale, dit "de Bastogne", héritier de la Seigneurie de Chantraine. De cette spécificité reste la double dénomination de la rue selon le côté concerné.
Renaissance et époque moderne
[modifier | modifier le code]Durant la période Française (1792 - 1814), le duché de Luxembourg fut remplacé par le Département des Forêts. Bastogne n'y tient pas de rôle de sous-préfecture. Tout juste celui de chef-lieu de canton.
Suite à la chute de Napoléon 1er, le congrès de Vienne instaure le grand-duché de Luxembourg, administré par la monarchie néerlandaise. S'il n'est pas formellement rattaché aux Pays-Bas (incluant 8 provinces belges), le grand-duché est administré comme une XIIX° province par Guillaume d'Orange.
L'autoritarisme du souverain batave conduit à une large coalition favorable à sa destitution voire à une indépendance. Les élites grand-ducales suivent ce mouvement et participent aux événements menant à l'indépendance de la Belgique en 1830 que Guillaume d'Orange finit par accepter à condition de conserver son pouvoir sur la ville de Luxembourg et les cantons germanophones ( à l'exception de ceux - situés au delà de la Moselle - réclamés par la Prusse), ce qu'il obtient au prix donc d'une scission entre province belge et grand-duché sur base de la langue parlée par la population des différents cantons. Une exception est cependant faite pour Arlon, Messancy, Aubange et une partie de Martelange, rattachées à la Belgique malgré qu'elles soient majoritairement germanophones - car les négociateurs français souhaitent qu'aucun tronçon de la route Liège - Thionville ne soit contrôlé par le roi des Pays-Bas. Bastogne devient donc enfin Belge en 1839, par la ratification du traité des XXIV articles.
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]En 1940, des Chasseurs ardennais résistèrent aux troupes allemandes venues du Grand Duché de Luxembourg et le lieutenant de réserve Cadi y perdit la vie. Une plaque commémorative est apposée sur le blockhaus où il fut tué.
En 1944, la commune fut au centre de la bataille des Ardennes pendant l'hiver 1944-1945.
Le siège de Bastogne durant la bataille des Ardennes peut être résumé comme suit.
Le , alors que la ville est encerclée depuis plusieurs jours, le général McAuliffe, commandant de la 101e division aéroportée américaine, est réveillé en sursaut quand on lui annonce qu'il est invité à se rendre aux Allemands. Sa réponse abrupte « Nuts » (littéralement : « des noix ») à cet ultimatum décide du siège de Bastogne.
Le 23, le ciel s'est dégagé, permettant à l'aviation de ravitailler les troupes. Néanmoins, le 25, l'avance allemande atteint sa pointe maximum. Les Alliés vont mettre tout en œuvre pour reprendre le dessus. La 3e armée, sous les ordres du général Patton, contre-attaque sur le flanc sud-est et pénètre dans Bastogne le 26. L'aviation alliée parvient à empêcher le ravitaillement en carburant des blindés allemands. Début janvier, c'est l'arrivée au nord de la 1re armée.
Enfin, le , le saillant de l'armée allemande en Ardenne est résorbé, alors qu'il s'était étendu jusqu'à quelques kilomètres de la Meuse.
Le mémorial du Mardasson, situé rue de Clervaux, commémore ces événements, et le Bastogne War Museum, installé sur le même site, est un musée dans lequel on peut trouver l'une des plus importantes collections en rapport avec la Seconde Guerre mondiale.
Sur la place McAuliffe, la place principale de la ville, on peut voir un buste du général McAuliffe, un char Sherman, ainsi que l'antépénultième borne de la « voie de la Liberté ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Fusion avec Bertogne
[modifier | modifier le code]Le , les bourgmestres de Bastogne (Benoit Lutgen) et de Bertogne (Christian Glaude) annoncent par surprise la fusion des deux communes lors d'une conférence de presse[6]. La principale raison est financière : la région wallonne ayant voté un décret organisant la fusion de communes sur base volontaire, offrant une reprise de dettes des entités avec un montant de 500 euros maximum par habitant avec un plafond de 20 millions d'euros par entité fusionnée[7]. Le tout à condition que le dossier soit rentré avant le . L'accord de principe fut adopté le [8] et la décision finale fut votée au conseil communal de Bastogne le , sans attendre la consultation populaire demandée par l'opposition de Bertogne, qui s'étonne de la fusion si rapide d'une ville de 16 000 habitants avec une commune rurale de 3 500 habitants[9]. La population de Bertogne ayant, en effet, signé une pétition de 1 623 signatures, ce qui représente plus la moitié des habitants majeurs de la commune, réclamant une consultation populaire à ce sujet[10]. Entre-temps, le , le bourgmestre de Bertogne, Christian Glaude, annonça sa démission[11]. Le poste fut repris par Jean-Marc Franco, favorable au projet.
La fusion aura lieu le [12]. Elle créera la plus grande commune de Belgique avec une superficie de 263,7 km2, détrônant Tournai et ses 213,8 km2. En ce qui concerne la population, la nouvelle entité devrait approcher les 19 500 habitants, devenant la deuxième commune la plus peuplée de la province de Luxembourg, derrière Arlon (30 000 habitants) et dépassant alors Aubange (17 000 habitants) et Marche-en-Famenne (17 500 habitants).
Liste des bourgmestres successifs
[modifier | modifier le code]Portrait | Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | ||||
Louis Olivier ( - ) | 11 ans | Mouvement réformateur | |||
Guy Lutgen ( - ) | 24 ans | Les Engagés | |||
Philippe Collard (né le ) | 11 ans | Mouvement réformateur | |||
Benoît Lutgen (né le ) | En cours | 11 ans | Les Engagés |
Héraldique
[modifier | modifier le code]La ville possède des armoiries.
Blasonnement : Parti de gueules et d’azur, et brochant sur la partition, la Sainte Vierge avec l’enfant Jésus de carnation, vêtus d’or et ceints d’une couronne à trois fleurons du même, la Vierge tenant de sa dextre un sceptre fleurdelisé aussi d’or.
Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, .
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Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique avant la fusion de 1977
[modifier | modifier le code]- Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Évolution démographique de la commune fusionnée
[modifier | modifier le code]En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[13]
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 12 317 | 100,0 |
1993 | 12 461 | 101,2 |
1994 | 12 567 | 102,0 |
1995 | 12 847 | 104,3 |
1996 | 12 817 | 104,1 |
1997 | 12 969 | 105,3 |
1998 | 13 090 | 106,3 |
1999 | 13 246 | 107,5 |
2000 | 13 391 | 108,7 |
2001 | 13 644 | 110,8 |
2002 | 13 739 | 111,5 |
2003 | 13 958 | 113,3 |
2004 | 14 070 | 114,2 |
2005 | 14 090 | 114,4 |
2006 | 14 144 | 114,8 |
2007 | 14 386 | 116,8 |
2008 | 14 584 | 118,4 |
2009 | 14 713 | 119,5 |
2010 | 14 850 | 120,6 |
2011 | 15 051 | 122,2 |
2012 | 15 098 | 122,6 |
2013 | 15 230 | 123,7 |
2014 | 15 303 | 124,2 |
2015 | 15 405 | 125,1 |
2016 | 15 580 | 126,5 |
2017 | 15 737 | 127,8 |
2018 | 15 894 | 129,0 |
2019 | 15 985 | 129,8 |
2020 | 16 276 | 132,1 |
2021 | 16 296 | 132,3 |
2022 | 16 618 | 134,9 |
2023 | 16 785 | 136,3 |
2024 | 16 921 | 137,4 |
Culture
[modifier | modifier le code]Curiosités
[modifier | modifier le code]-
Détail des voûtes de l'église Saint-Pierre, œuvre de Renadin de Wicourt.
-
Détail des voûtes de l'église Saint-Pierre.
-
Mise au tombeau. Groupe sculpté, église Saint-Pierre.
-
Cimetière et chapelle Saint-Laurent.
-
La porte de Trèves (XIVe siècle).
-
Le mémorial du Mardasson, inauguré en 1950. La crypte abrite des mosaïques de Fernand Léger.
-
Le mémorial du Mardasson.
- La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Conduite, érigée en 1634[14], devant laquelle se trouve la coupole d'un char américain de la Seconde Guerre mondiale ;
- Autres :
- Le Petit Séminaire, faisant aujourd'hui partie de l'INDSé (Institut Notre-Dame Séminaire de Bastogne). Fondé en 1807 par Monseigneur Jauffret, l'évêque de Metz ;
- La Grand Rue, qui a ceci de particulier que l'un et l'autre côté de la même rue portent un nom différent : rue du Sablon et rue du Vivier (si l'on se trouve Place McAuliffe et que l'on regarde la Grand Rue en direction de l'église Saint-Pierre, la « rue » du Sablon est à gauche et la « rue » du Vivier à droite) ;
- L'ancien couvent des frères franciscains ;
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, inauguré dans les années 1920, et qui se trouve aujourd'hui, du moins une partie du monument original – le bas-relief – contre le flanc de l'église Saint-Pierre ;
- Le monument dit « L'Ardennaise », conçu par le sculpteur V. Demanet et l'architecte J. Theys, et commémorant les deux guerres mondiales ; il est constitué d'une stèle portant l'inscription « Passant, Souviens-toi que des Bastognards… » suivie des noms de victimes de guerre, et d'une statue représentant une vieille Ardennaise endeuillée ; ce monument sera déplacé depuis son érection et se trouve aujourd'hui au carrefour de le rue Pierre Thomas et de la rue Gustave Delperdange, près des musées d'histoire ;
- Le Sherman, trônant sur la place McAuliffe, à côté de la borne terminale de la voie de la Liberté et du buste du général McAuliffe ;
- Le monument dédié au général Patton.
Musées
[modifier | modifier le code]- Piconrue - Musée de la Grande Ardenne : musée d'ethnologie et d'histoire ;
- Bastogne Barracks : musée du centre d'interprétation de la Seconde Guerre mondiale ;
- Bastogne War Museum : musée consacré à la bataille des Ardennes.
Folklore
[modifier | modifier le code]- La foire aux noix a lieu chaque année en décembre. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle n'a rien à voir avec la fameuse réponse nuts (« noix » en français) du général Anthony McAuliffe pendant le siège de Bastogne. C'est une tradition bien plus ancienne qui remonte à plus de cent-cinquante ans. À l'époque, la foire aux noix était une foire où se louaient les domestiques. La tradition voulait que ces derniers, une fois réengagés, nouent autour de leur cou un mouchoir rouge à pois blancs pour montrer qu'ils n'étaient plus à louer et, à cette occasion, ils offraient des noix aux jeunes filles. Le hasard a voulu que le fameux nuts du général McAuliffe tombe le , à l'époque où traditionnellement Bastogne fêtait la foire aux noix. Après la guerre, le folklore et l'histoire militaire ont trouvé leur place dans cette manifestation où, aujourd'hui, les représentants de la ville lancent des noix aux habitants depuis le balcon de l'hôtel de ville.
- Il existe un Kot Bastogne à Louvain-la-Neuve.
Festivals
[modifier | modifier le code]- Le Festival du rire de Bastogne a été créé en 2013 et accueille chaque année plus de 5000 spectateurs. Avec des artistes comme Jérôme de Warzée, Albert Cougnet, Pierre Theunis, Pierre Richard, Anne Roumanoff, Guillaume Bats, Bérengère Krief, François-Xavier Demaison, et bien d'autres…
Sports
[modifier | modifier le code]- La ville est située sur le trajet de la course cycliste Liège-Bastogne-Liège, créée en 1892.
- Le Circuit des Ardennes, première course automobile majeure disputée sur circuit routier fermé, fut organisé à Bastogne de 1902 à 1907.
- Bastogne est le siège du club de football Royal Léopold Club Bastogne.
- L'ancienne ligne de chemin de fer a été réhabilitée en piste réservée notamment aux promeneurs, joggeurs et cyclistes, et fait partie du réseau RAVeL.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Jean-Georges Scholtus (vers 1680-1754), sculpteur ;
- Constant d'Hoffschmidt (1804-1873), homme politique, ministre des travaux publics et des Affaires étrangères ;
- Pierre Renquin, bourgmestre durant près de 25 ans, prisonnier politique 40/45, notaire, sénateur ;
- Renée Lemaire (1914-1944), infirmière, elle s'occupe d'un poste de secours américain durant le Siège de Bastogne et meurt lors d'un bombardement ;
- Louis Olivier (né en 1923), homme politique ;
- Gérard Deprez (né en 1943 à Noville-lez-Bastogne), président du Parti social chrétien ;
- Pierre Drouot (né en 1943), réalisateur, scénariste et producteur de cinéma ;
- Armel Job (né en 1948), écrivain ;
- Philippe Collard (né en 1957), homme politique ;
- Alain Bertrand (1958-2014), écrivain ;
- Benoît Lutgen (né en 1970), fils de Guy Lutgen (né en 1936), bourgmestre, ancien ministre de l'agriculture de la Région wallonne, président du CDH ;
- Jean-Pierre Lutgen, frère et fils des précédents, homme d'affaires, fondateur de la marque de montres Ice-Watch ;
- Pierre Leclercq (né en 1972), designer automobile, auteur notamment des BMW X5 de deuxième génération ainsi que de la première BMW X6 ;
- Mathilde d'Udekem d'Acoz (née en 1973), reine des Belges, épouse du roi Philippe de Belgique, a fait ses études primaires à l'institut Notre-Dame de Bastogne ;
- Maxime Monfort (né en 1983), coureur cycliste ;
- Fabienne Dufour (née en 1981), nageuse ;
- Yves Evrard (né en 1969), homme politique ;
- Michel Francard (né en 1952), linguiste ;
- Arsène Gribomont (1878-1956), homme politique ;
- Benoit Mernier (né en 1964), organiste ;
- Gauthier Remacle (né en 1977), footballeur ;
- Michel Renquin (né en 1955), footballeur ;
- Thomas Meunier, footballeur.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]La ville est à la croisée de deux voies de communication importantes de la province de Luxembourg : l’A26/E25 (Gênes-Berne-Luxembourg-Maastricht-Rotterdam) et la route nationale 4 (Bruxelles-Namur-Luxembourg).
Autrefois, la ville était également desservie par le chemin de fer : la ligne 163 (Libramont-Bastogne-Gouvy) et la ligne 164 (Bastogne-Wiltz).
La ville est également un nœud du réseau des bus des TEC, notamment avec une liaison express vers Namur en 1h22, parcourant la N4, ainsi qu'une liaison rapide historique, la ligne de bus 1011 (Athus-Arlon-Bastogne-Houffalize- Liège).
Sécurité et secours
[modifier | modifier le code]La ville fait partie de la zone de police Centre Ardenne pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Elle abrite d'ailleurs l'école provinciale de formation des sapeurs-pompiers. Elle disposera de nouveaux locaux adaptés dans la nouvelle caserne des pompiers de Bastogne qui a ouvert en 2017.
Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Un pacte d'amitié a été conclu avec la commune de Tulette en France le . Bastogne est jumelée à Périers en Normandie.
Références à la ville
[modifier | modifier le code]Littérature et Bande dessinée
[modifier | modifier le code]- La trame principale du roman de Claude Raucy intitulé Un air de tsigane se déroule en partie à Bastogne, aux environs de l'actuel RaVel.
- La ville et ses environs durant la Bataille des Ardennes sont utilisés comme décor pour la série de bande dessinée Airborne 44 de Philippe Jarbinet parue chez Casterman en cours de parution depuis 2009[15].
- Bastogne est le titre d'une bande dessinée de Pierre Lepage et Willy Vassaux parue aux éditions du Lombard en 1984[16].
Cinéma
[modifier | modifier le code]- Bastogne est le titre d'un film retraçant l'histoire du siège de la ville à l'hiver 1944 - 1945.
- Bastogne donne également son nom au sixième épisode de la série télévisée Frères d'armes. Il retrace également l'histoire du siège de la ville.
Jeux vidéo
[modifier | modifier le code]Bastogne est le nom d'un duché présent dans l'univers médiéval-fantastique de la franchise Warhammer. Il fait partie du Royaume de Bretonnie, dont l'identité visuelle et culturelle mêle des stéréotypes liés à la chevalerie française du Moyen Âge ainsi qu'aux légendes arthuriennes anglaises.
Musique
[modifier | modifier le code]Bastogne est citée dans la chanson du groupe Sabaton dans le titre Screaming Eagles qui retrace l'encerclement de la ville à l'hiver 1944.
Produit
[modifier | modifier le code]Bastogne est le nom commercial d'un biscuit à la cannelle et au sucre candi (proche du Spéculoos) fabriqué à l'origine en Alsace et fabriqué aujourd'hui industriellement par LU depuis le rachat. Aucune explication claire n'existe pour expliquer ce choix de nom pour ce biscuit[17].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Auguste Neÿen, Histoire de la ville de Bastogne, depuis son origine celtique jusqu'à nos jours, Arlon, Everling-Luxembourg, Buck, , 473 p.
- Louis Lefèbvre, Bastogne, cité militaire du XVIIe siècle, Arlon, Fasbender, , 107 p.
- Paul Fécherolle, Contribution à l'histoire de Bastogne : Bastogne dans le temps, s.l.n.d., , 147 p.
- Louis Lefèbvre, Histoire de Bastogne, t. 1, Arlon, Institut archéologique du Luxembourg, , 405 p.
- Robert Fergloute, Le patrimoine de Bastogne, Agence wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 80), , 36 p. (ISBN 978-2-87522-036-3)
- Laeticia Demoulin, L'église Saint-Pierre de Bastogne, Agence wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 159), , 60 p. (ISBN 978-2-39038-030-6)
Galerie de photographies
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L'ancienne gare de Bastogne Sud.
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L'ancienne gare de Bastogne Nord en 2009, aujourd'hui un restaurant.
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Sherman et borne, place McAuliffe.
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Sherman de la place McAuliffe.
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Le monument McAuliffe.
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Le monument Patton.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de l'office du tourisme
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 61.
- Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 52.
- https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
- Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Lannoo Uitgeverij, , 649 p. (ISBN 978-2-87386-409-5, présentation en ligne).
- Michel Margue, « Pouvoirs et espaces comtaux. Le cas des comtés ardennais (Xe – XIIIe siècle) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 89, no 2, , p. 507-532 (lire en ligne, consulté le ).
- « Conférence de presse annonçant la fusion entre Bastogne et Bertogne. », sur TVLux.be
- « Fusion et supracommunalité : de nouveaux moyens de collaboration pour les communes », sur Wallonie.be
- « La fusion des communes de Bastogne et Bertogne approuvée par les deux conseils communaux », sur rtbf.be
- « Fusion votée à Bastogne. Les deux franges de la minorité s'abstiennent, pour des raisons différentes. », sur TVLux.be
- « Fusion de Bertogne : un habitant sur deux veut être consulté! », sur TVLux.be
- « Surprise à Bertogne : le bourgmestre Christian Glaude va démissionner ! », sur L'Avenir du Luxembourg.
- « La fusion de Bastogne et de Bertogne définitivement approuvée par le Parlement wallon », sur RTBF (consulté le )
- https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
- « Chapelle Notre-Dame de Bonne Conduite », sur le site de l'IRPA.
- « Airborne 44 », sur bdgest.com (consulté le )
- « La Bataille des Ardennes - Nuts », sur bdgest.com (consulté le )
- « entremets Café liégeois-Bastogne-Café liégeois », sur lesoir.be, Le Soir (quotidien), (consulté le )