Boulevard Flandrin
16e arrt Boulevard Flandrin
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
Début | 4, place Tattegrain | ||
Fin | 83, place du Paraguay | ||
Morphologie | |||
Longueur | 820 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1865 | ||
Ancien nom | Boulevard latéral au chemin de fer d'Auteuil | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3676 | ||
DGI | 3663 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Le boulevard Flandrin est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Le boulevard Flandrin est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Il débute au 4, place Tattegrain (au niveau du 78, avenue Henri-Martin) et se termine au 83, avenue Foch[1] (au niveau de la place du Paraguay).
Il est desservi par la ligne C du RER, à la gare de l’Avenue Foch au nord et à la gare de l'avenue Henri-Martin au sud.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette voie porte le nom du peintre français Hippolyte Flandrin (1809-1864) depuis 1865[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Anciennement « boulevard latéral au chemin de fer d'Auteuil », la rue prend sa dénomination actuelle par un décret du . La ligne de chemin de fer, qui accueille de nos jours un tronçon du RER C (entre les gares Henri-Martin et Avenue-Foch) est recouverte par un parking (au sud) et par le square Jan-Doornik (au nord).
Le 11 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, le boulevard Flandrin est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 6 : Jacques Lestrille (1904-1985), artiste peinbtre, y habita[3].
- No 10 : le rénovateur des Jeux olympiques Pierre de Coubertin y habita[1].
- No 11 : immeuble construit par les architectes Louis Duhayon et Marcel Julien pour le compte de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez[4], signé en façade.
- No 14 : le philosophe Jules Barthélemy-Saint-Hilaire y habita[1].
- No 20 : ici se trouvait l'atelier que se partageaient jusqu'en 1910 les peintres Julien Dupré (1851-1910) et Georges Laugée (1853-1937). À cet emplacement, un immeuble a été édifié vers 1930.
- No 23 : là réside l'espionne Irania Trasmonti, à laquelle s'intéresse le héros Slim Callaghan dans le film d'espionnage Plus de whisky pour Callaghan, réalisé en 1955 par Willy Rozier.
- No 28 : l'escrimeur, écrivain, critique d'art, collectionneur et journaliste français Adolphe Tavernier a vécu à cette adresse.
- No 30 : la femme de lettres Hermine Lecomte du Nouÿ y habita, à l'époque où il s'agissait d'un hôtel particulier[1]. Édifié en 1883 par l'architecte Louis Salvan[5], à qui l'on devait aussi le no 32 voisin (1892), cet hôtel a été depuis lors remplacé par un immeuble moderne.
- No 36 : plaque en mémoire du pédagogue Édouard Petit (1858-1917).
- No 44 : ancien hôtel particulier construit à la fin du XIXe siècle[6].
- No 58 : deuxième église du Christ scientiste. Ancien hôtel particulier du décorateur Georges Hoentschel.
- No 70 : ancien hôtel particulier Godillot[1].
- No 72 (à l’angle de la rue du Général-Appert) : immeuble dont le permis de construire est délivré le 18 janvier 1893 ; le donneur d’ordre en est le peintre Léon Perrault et l’architecte Jean-Louis Pascal[7]; plusieurs artistes ont d’ailleurs travaillé et vécu à cette adresse, tels les peintres français André Brouillet (1857-1914)[8] et Henry Perrault (1867-1932), fils de Léon[9], de même que la sculptrice et collectionneuse d’art Gertrude Vanderbilt Whitney (1875-1942)[10].
- No 86 : à cette adresse se trouve une propriété du clan du président gabonais Ali Bongo[11].
- No 88 : immeuble de 1903 construit par l'architecte Jacques Hermant, signé en façade.
- No 90 : ambassade du Monténégro en France depuis 2020. De l'autre côté de la rue, dans un espace clôturé bordant un club de tennis, se trouvent une stèle et une plaque en hommage au résistant François de Labouchère.
- No 94 : siège du Comité France-Allemagne entre 1936 et 1938[12].
Par ailleurs, ici, Jean Monnet créa et anima de 1955 à 1975 le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe ; une plaque lui rend hommage.
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No 28.
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No 58 : église
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No 72.
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No 88.
- Le 17 janvier 1962, le domicile de Gilles Martinet, co-directeur de France-Observateur, est victime d'un attentat de l'OAS[13].
- Le chanteur Christophe y a vécu[14],[15], ainsi que l'homme politique Patrick Balkany dans sa jeunesse[16].
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Plaque au no 36.
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Plaque en face du no 90.
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Plaque au no 94.
Références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Boulevard Flandrin », p. 530.
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute.
- « Jacques Lestrille », Catalogue du Salon des indépendants, Grand Palais, Paris, 1924, p. 147.
- Archives départementales du Val-d'Oise, 6 J 200.
- Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 370.
- Paris 1876-1939 : les permis de construire, Archives départementales de Paris.
- Philippe Bata, André Brouillet, 1857-1914, Musée de la ville de Poitiers, 2000.
- Le livre d’or des peintres exposants et vivant au 1er janvier 1910, Bureau du livre d’or des peintres, 1910.
- (en) Clarice Stasz, The Vanderbilt Women: Dynasty of Wealth, Glamour and Tragedy, 1991 (ISBN 978-1-4759-2353-7).
- Laurent Léger, « Gabon : la carte des luxueuses adresses «mal acquises» du clan Bongo à Paris », sur Libération, (consulté le ).
- Gilbert Joseph, Fernand de Brinon, l'aristocrate de la collaboration, Paris, A. Michel, 2002, p. 152.
- Serge Garde, Valérie Mauro et Rémi Gardebled, Guide du Paris des faits divers. Du Moyen Âge à nos jours, Le Cherche Midi, 2004, p. 259.
- Bayon, « L’Éden cylindré », Vanity Fair n°80, juin-juillet 2020, p. 106-107.
- Philippe Vasset, « Les vestiges du chaos », Vanity Fair, , p. 20-22 (lire en ligne).
- Ariane Riou et Valérie Mahaut, « «Nos amis étaient sur le cul» : le jour où Isabelle Smadja est devenue Madame Balkany », sur leparisien.fr, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Boulevard Flandrin (mairie de Paris)