Jacques Hermant
Jacques Hermant | |
Jacques Hermant. | |
Présentation | |
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Naissance | Paris |
Décès | (à 75 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nationalité | Français |
Activités | Architecte |
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Jacques Hermant, parfois appelé Jacques-René ou René-Jacques Hermant, est un architecte français né le à Paris où il est mort le [1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de l'architecte Achille Hermant (1823-1903) de Léontine Marie Georges, il est le demi-frère de l'écrivain Abel Hermant.
Il est, parmi les architectes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, un pionnier pour l'utilisation du béton armé dans la construction des bâtiments en participant aux travaux de la première Commission du ciment armé qui devait permettre la rédaction de l'Instruction ministérielle relative à l'emploi du béton armé de 1906.
Après avoir été l'élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris (promotion 1874), où il enseigne par la suite, il est Architecte en chef de la Ville de Paris et du Gouvernement, président de la Société des architectes diplômés par le Gouvernement (1914-1920), membre de la Société des artistes français, membre du Conseil supérieur d'architecture de la Préfecture de la Seine ou encore membre du Conseil supérieur des HBM.
Veuf de Marianne Thérèse Heumann, il meurt le 6 juin 1930 en son domicile de 10 rue Alfred Roll, dans un immeuble qu'il avait construit, à Paris 17e.
Principales réalisations
[modifier | modifier le code]- 1891-1902 : caserne des Célestins de la Garde républicaine, à Paris (4e) ;
- 1893 : groupe scolaire de la rue Championnet, à Paris (18e) ;
- 1893 : pavillon français à l'Exposition universelle de Chicago ;
- 1896 : lotissement de la rue Ambroise-Thomas, à Paris (9e) ;
- 1896 : immeuble 19-21, avenue Mac-Mahon (17e)[2];
- 1897-1901 : Magasin Aux classes laborieuses 85-87, rue Saint-Martin et 46-48 boulevard de Strasbourg (3e) avec Edmond Coignet ;
- 1897: pavillon français à l'Exposition Internationale de Bruxelles ;
- 1900 : palais du Génie civil et des Moyens de transports pour l'Exposition universelle, à Paris ;
- 1900 : château de Voisenon, en Seine-et-Marne ;
- 1901 : immeuble 132, rue Réaumur (2e) ;
- 1901-1902 : maison Victor-Luc, à Nancy ;
- 1903 : immeuble 88, boulevard Flandrin, à Paris (16e)[3] ;
- 1904 : galerie des Champs-Élysées, à Paris (8e) ;
- 1904-1905 : groupe d'immeubles aux 210 bis, 210 ter, 212, 212 bis, 212 ter boulevard Pereire, 89 bis, 91 avenue des Ternes et 2, 4, 6 et 8 rue Waldeck-Rousseau (17e)[4] sur l'ancien emplacement d'un dépôt de la Compagnie générale d'omnibus;
- 1905-1906 : immeuble 10, rue Georges-Berger, anciennement 10 rue Legendre (17e)[5] ;
- 1905-1907 : salle Gaveau, salle de concert réalisée en béton armé, à Paris (8e) ;
- 1905-1911 : siège de la Société générale, à Paris (2e) ;
- 1911-1913 : siège des Dames Françaises (Croix Rouge française), 12 rue Gaillon, à Paris (2e)
- 1914 : immeuble 10, rue Alfred Roll, anciennement 26 rue Alphonse de Neuville (17e)[6];
- 1924 : hôtel particulier 24 bis rue du Bois-de-Boulogne[7], à Neuilly-sur-Seine.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1880 : Second grand prix de Rome
- 1889 : Médaille d'or et d'argent Exposition universelle de 1889
- 1900 : Grand Prix Exposition universelle de 1900
- 1901 : Médaille du Concours des façades
- 1906 : Médaille du Concours des façades
- 1929 : Commandeur de la Légion d’honneur
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
- Nom et date indiqué sur la façade.
- Signature gravée en façade.
- Nom et dates indiqués sur les façades.
- Protections patrimoniales, 17e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 223 à 432.
- Nom et date indiqués sur la façade.
- Notice no IA00079639.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Isabelle Ducos-Rouge, « La « cité des centaures » : l'architecture du quartier des Célestins par Jacques Hermant, 1890-1905 », dans Livraisons d'histoire de l'architecture, 2003, no 6, p. 47-67 (lire en ligne)
- « Hermant, Jacques-René », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 29-30
- Dictionnaire par noms d'architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles (Période 1876-1899), Tome III, p. 13 et 14
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Architecte français du XIXe siècle
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1929
- Architecte français du XXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Prix de Rome en architecture
- Architecte de la ville de Paris
- Naissance en mai 1855
- Naissance dans l'ancien 1er arrondissement de Paris
- Décès en juin 1930
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Décès à 75 ans