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Arès

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Arès
Dieu de la religion grecque antique
Tête d'Arès casqué du type de l'Arès Borghèse, copie d'une œuvre d'Alcamène, du cercle de Phidias, IVe siècle av. J.-C., Glyptothèque de Munich.
Tête d'Arès casqué du type de l'Arès Borghèse, copie d'une œuvre d'Alcamène, du cercle de Phidias, IVe siècle av. J.-C., Glyptothèque de Munich.
Caractéristiques
Nom grec ancien Ἄρης / Árēs
Fonction principale Dieu de la guerre, de l'offensive et de la destruction
Résidence Mont Olympe
Lieu d'origine Grèce
Période d'origine Antiquité
Groupe divin Canon olympien
Associé(s) Aphrodite
Équivalent(s) Mars, Laran
Compagnon(s) Déimos, Phobos, Éris
Culte
Région de culte Grèce antique
Lieu principal de célébration Sparte, Thrace, Thèbes, Athénée, Argos
Famille
Père Zeus
Mère Héra
Fratrie et nombreux demi-frères et sœurs par son père Zeus
Premier conjoint Aphrodite
• Enfant(s) Déimos et Phobos, Harmonie,
les Érotes (Éros, Antéros, Himéros, Pothos, Hédylogos)
Deuxième conjoint Ényo
• Enfant(s) Enyalios
Troisième conjoint Éos
Quatrième conjoint Tilphousia
• Enfant(s) Dragon de Thébes
Cinquième conjoint Harmonia
• Enfant(s) les Amazones
Sixième conjoint Tritée
• Enfant(s) Mélanippos
Septième conjoint Chrysé
• Enfant(s) Phlégias
Huitième conjoint Pyrène
• Enfant(s) Cycnos, Térée
Neuvième conjoint Cyrène
• Enfant(s) Diomède
Dixième conjoint Astérope
• Enfant(s) Œnomaos
Onzième conjoint Périmèlé
• Enfant(s) Ixion
Douzième conjoint Aglaure
• Enfant(s) Alcippé
Symboles
Attribut(s) la lance, le bouclier, le casque, le glaive et la hache
Animal le sanglier, le chien, le vautour
Statue d'Arès, Villa d'Hadrien.

Arès Écouter (en grec ancien Ἄρης / Árēs) est le dieu de la guerre et de la violence dans la religion grecque antique. Il est le fils de Zeus et de Héra. La mythologie grecque le met souvent en scène.

Les Romains l'ont assimilé à leur dieu Mars.

Étymologie

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L'étymologie du nom Arès est traditionnellement liée au mot grec ἀρή / arē, la forme ionique du dorique ἀρά / ará, « malédiction, imprécation », d'où « fléau, ruine[1] »[2]. Walter Burkert note qu'« Arès est apparemment un ancien nom abstrait qui signifie foule de bataille, guerre[3]. »

Généalogie et famille

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Arès est l'un des enfants de Zeus et d'Héra.

Descendance divine

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Présentés dans l’Iliade comme purement fraternels, les rapports d'Arès et d'Aphrodite deviennent dans l’Odyssée[4] à la fois amoureux et adultères, puisque la déesse de l'amour y est mariée à Héphaïstos — celui-ci étant l'époux d'une dénommée Charis dans l’Iliade. Encore une fois, Arès est tourné en ridicule : dénoncés par Hélios, le Soleil, les amoureux tombent dans le piège du mari trompé qui les capture dans un filet et les exhibe aux dieux hilares. Honteux, Arès part se réfugier en Thrace.

Chez Hésiode[5] et les poètes postérieurs[6], Arès et Aphrodite sont présentés comme un couple légitime. Aphrodite donne à Arès trois enfants : Déimos, Phobos et Harmonie, épouse de Cadmos, le fondateur de Thèbes. Arès à Thèbes, possédait une source, gardée par un dragon, dont il était le père : le dragon de la source d'Arès (aussi appelé dragon de Thèbes). Lorsque Cadmos, pour accomplir un sacrifice, voulut puiser de l'eau à cette source, le dragon tenta de l'en empêcher. Cadmos le tua, et, pour expier ce meurtre, dut servir Arès pendant huit ans, en qualité d'esclave. Mais, à l'expiration de ce terme, les dieux marièrent Cadmos avec Harmonie, la fille d'Arès et d'Aphrodite. La paternité d'Éros et Antéros apparaît pour la première fois chez le poète lyrique Simonide de Céos et paraît lui être attribuée plutôt par commodité. Il est aussi vu comme père de Pathos (la Passion) et de Himéros (le Désir).

Ényo, la déesse des batailles, qui apparait le plus souvent comme la sœur d'Arès et même son épouse, est présentée dans certains récits minoritaires comme étant plutôt sa fille, sans que la mère ne soit alors identifiée[7]. En tant qu'épouse et sœur d'Arès, Ényo est identifiée dans certains mythes comme la mère du dieu de la guerre Enyalios qu'elle a eu de ce dernier[8], quand Enyalios n'est pas assimilé avec Arès, son nom utilisé comme un titre du dieu[7].

Descendance mortelle

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Avec Tritée, la fille du dieu marin Triton, il engendre Mélanippos fondateur d'une cité qu'il nommera en l'honneur de sa mère.

Avec Aglauros, il est père d’Alcippe[9].

Ses autres enfants sont souvent des criminels ou des fous :

  • Phlégias, qui tente de se venger d'Apollon, lequel vient de tuer sa fille Coronis ;
  • Térée, persécuteur de Philomèle et Procné ;
  • Œnomaos, qui sachant qu'il serait tué par son gendre et en possession de chevaux imbattables, décida d'accorder la main de sa fille à quiconque capable de le battre dans une course de chars ; nombre de concurrents furent ainsi mis à mort par le roi toujours vainqueur ;
  • Diomède, qui nourrit ses cavales de chair humaine ;
  • Cycnos, qui défie en duel Héraclès et meurt lors de ce combat ;
  • Lycaon, qui lui aussi défie Héraclès et en meurt.

D'autres sont plutôt des guerriers :

Son importance est relativement limitée. Il apparaît principalement dans des récits de guerre ou de combats.

Pendant la guerre de Troie, il se range aux côtés des Troyens à la demande de son demi-frère Apollon. Mais on le voit aussi assister les Achéens[13]. Comme les autres dieux, il exhorte son camp sous diverses apparences, notamment celle d'Acamas[14]. Il accompagne les héros sur le champ de bataille[15]. Toutefois, il est le seul à prendre directement part au combat et on le voit ôter l'armure du défunt Périphas[16]. Sa force surprenante n'en fait pas un combattant invincible. Sa demi-sœur Athéna, qui a pris l'autre parti, l'assomme d'un coup de pierre[17] et il doit même s'avouer vaincu face à Diomède, un simple mortel, soutenu par Athéna[18].

L’Iliade relate également que les Aloades l'enferment pendant treize mois dans une jarre de bronze[19]. Selon le scholiaste[20], c'est pour avoir causé la mort d'Adonis, placé sous la charge des Aloades. Il est délivré, à bout de forces, par Hermès. Il s'agit probablement de l'explication étiologique d'un festival survenant tous les 13 mois, durant lequel toutes sortes de licences étaient permises[21].

Hors du cycle troyen, il est vaincu deux fois par Héraclès[22].

Selon Euripide[23] et Hellanicos[24], quand Halirrhotios, fils de Poséidon, viole Alcippe, la fille qu'il a eu avec Aglaure (fille de Cécrops), il le tue. Pour ce meurtre, Arès est traduit devant le tribunal des dieux olympiens, sur la colline qui prend son nom (cf. Aréopage). Selon Euripide, il est acquitté. D'après Panyasis[25] cependant, il semble qu'Arès soit condamné à servir parmi les mortels, sans doute pour prix de ce meurtre.

Dieu de la guerre

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Zeus s'interpose entre Athéna et Arès, cratère à volutes de Nicosthénès, British Museum (B364).

Arès est le dieu de la guerre. Il combat accompagné de sa sœur Éris (la Discorde), ses fils Déimos (la Terreur) et Phobos (la Crainte), ainsi que d'Ényo, déesse des Batailles. Lui-même est souvent appelé Ἐνυάλιος / Enyalios, « le furieux ». Traditionnellement, les Grecs interprètent son nom comme un dérivé du mot « tueur » (ἀναίρης / anaïrês[26]). Ses épithètes laissent peu de doute sur sa personnalité : « insatiable de guerre, assailleur de remparts, destructeur de cités, pourfendeur de boucliers, meurtrier, buveur de sang, porteur de dépouilles, fléau des hommes[27] ».

Arès est haï des autres dieux, en particulier Zeus, lequel lui déclare dans l’Iliade :

« Je te hais plus qu'aucun des dieux qui vivent sur l'Olympe
Car tu ne rêves que discordes, guerres et combats[28]. »

Sa mère Héra ne l'apprécie guère plus, dépitée qu'elle est de le voir prendre le parti des Troyens pendant la guerre de Troie. Elle déclare pareillement à son sujet :

« Zeus Père, n'es-tu pas outré des sévices d'Arès ?
Combien de braves Achéens n'a-t-il pas fait périr
à tort et à travers ! J'en suis navrée, et cependant
Artémis et Apollon à l'arc d'argent sont tout heureux
d'avoir lâché ce fou qui ne connaît aucune loi[29]. »

Seule Aphrodite témoigne de l'affection pour son « bon frère[30] », qui selon d'autres légendes est également son amant. Dans son Œdipe à Colone, Sophocle peut ainsi le proclamer « le dieu à qui tout honneur est refusé parmi les dieux »[31].

Son nom désigne toute forme de mort violente, et plus particulièrement la peste. La guerre est surnommée « danse d'Arès ». Les Grecs voient en lui le « dieu des Larmes »[32]. Seul l’Hymne homérique qui lui est consacré (probablement tardif et d'inspiration orphique) le montre sous un jour bienveillant et le nomme :

« Cœur hardi, porteur de bouclier sauveur des cités, coiffé d'airain,
Aux mains robustes, infatigable, fort par la lance, rempart de l'Olympe,
Père de la Victoire, heureuse conclusion des guerres, auxiliaire de Thémis ;
Maître absolu de l'adversaire, guide des hommes les plus justes[33]. »

Arès partage son domaine d'intervention avec Athéna. On présente souvent celui-ci comme l'incarnation de l'aspect sauvage, brutal et désordonné du combat, Athéna représentant l'ordre de la bataille entre peuples civilisés. Cependant, Athéna peut elle aussi se montrer brutale et sans pitié, par exemple lorsqu'elle écorche le Géant Pallas. Le bouclier d'Achille représente les deux dieux sur un pied d'égalité, « tous deux en or et d'or vêtus, beaux et grands avec leurs armes, comme des dieux[34] ». De même, le plus court des hymnes homériques qui lui est consacré évoque « la terrible déesse qui s'intéresse, avec Arès, aux travaux de la guerre, au pillage des villes et aux clameurs guerrières[35] ». Néanmoins, les deux dieux se distinguent en ce qu'Athéna peut abandonner son rôle guerrier pour un autre, alors qu'Arès se résume à être un dieu de la Guerre[36].

Garant des serments

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Arès est aussi le dieu vengeur. En tant que tel, son nom est utilisé dans les serments solennels. C'est, par exemple, le cas dans le serment prêté par les jeunes Athéniens pendant leur éphébie.

Épithètes et épiclèses

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Épithètes dans l'œuvre d'Homère :

  • « assailleur de remparts » (τειχεσιπλήτης / teikhesiplḗtēs) ;
  • « brutal » (μαλερός / malerós) ;
  • « fléau des hommes » (βροτολοιγός / brotoloigós) ;
  • « Impétueux » ( Θούρος / Thoúros) ;
  • « souillé de sang » (μιαιφόνος / miaiphónos).

Épiclèses :

Statue de l'Arès Borghèse
L'Arès Borghèse, Musée du Louvre, Paris.

Son armement est constitué d'une lance, d'un casque, d'un bouclier, d'un glaive et d'une hache.

Ses animaux symboliques sont le pic vert, le chien, le vautour et le sanglier.

Sa résidence préférée est la Thrace[39] — les Thraces, pour les Grecs, étaient un peuple guerrier et batailleur.

Il est également révéré en Colchide : la Toison d'or est exposée dans son bois sacré et la plaine qui l'entoure porte son nom. Les Amazones lui ont également bâti un temple à proximité[réf. nécessaire].

Selon Hérodote, Arès est l'un des dieux préférés des Scythes, qui lui vouent des statues et des sanctuaires[40].

En Grèce, ses lieux de culte sont rares notamment[41] :

  • Acharnes (Attique) : un sanctuaire. Une stèle, actuellement conservée à l'École française d'Athènes, reproduit sans doute la statue du culte. Au Ier siècle, le sanctuaire (en) est transféré sur l'agora d'Athènes et une nouvelle statue est érigée, dont l'Arès Borghèse est sans doute une copie ;
  • Argos : il est vénéré en association avec Aphrodite[42] ;
  • Athènes (Attique) : il est vénéré en association avec Aphrodite ;
  • Geronthrae (Laconie, au nord d'Hélos)[43] : il est célébré dans des fêtes excluant les femmes ;
  • Salamine : un temple en l'honneur d'Ényalios[38] ;
  • Sparte : un sanctuaire lui est dédié sous le nom d'Arès Théritas, c'est-à-dire « le sauvage », épiclèse parfois rattachée à Théra, sa nourrice[44] ;
  • Tégée (Arcadie) : les femmes le célèbrent dans des fêtes qui leur sont réservées, et commémorent leur vaillance contre les Spartiates ;
  • Thèbes : une fontaine lui est consacrée en souvenir de la légende de Cadmos qui avait semé là les dents d'un dragon, fils d'Arès, qui donnèrent naissance aux Spartes. Par la suite, Cadmos fait la paix avec Arès en épousant Harmonie, fille du dieu et d'Aphrodite, avant de fonder Thèbes. La métaphore est transparente : la fin des guerres apporte l'ordre et l'harmonie, et permet la fondation de la cité[45] ;
  • Thérapné (Laconie)[46] : les éphèbes lui sacrifient un chien ;
  • près de Trézène[46], un sanctuaire lui est consacré en souvenir des Amazones, ses filles.

Sa place dans la religion grecque antique est bien loin d'égaler celle de Mars chez les Romains.

Représentation dans les arts et la culture

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Arès Ludovisi, copie romaine d'un original grec.
Botticelli, Vénus et Mars, 1483, National Gallery (Londres).

Peu représenté dans les arts grecs, Arès se retrouve surtout dans des scènes collectives[47] : il est présent dans des scènes de gigantomachies, comme sur une frise du trésor des Siphniens de Delphes, vers [47], et sur un cratère du peintre Sophilos du British Museum, d'environ , où il est figuré près d'Aphrodite et assiste avec les autres dieux aux noces de Thétis et Pélée[47]. Arès apparait également sur un œnochoé attique d'environ des Staatliche Museen de Berlin, où il vient en aide à son fils Cycnos face à Héraclès supporté par Athéna[47]. Une copie romaine d'une œuvre grecque du IVe siècle av. J.-C., l'Arès Ludovisi, est également connue[47]. L'Arès Borghèse est exposé au Louvre.

Contemporain

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Iconographie

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Le dieu de la guerre apparait dans de nombreux tableaux.

Littérature

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Bande dessinée
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Filmographie

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Télévision
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Jeux vidéo

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  • Arès est le principal antagoniste du jeu vidéo God of War, fondé en grande partie sur la mythologie grecque.
  • Arès est l'un des dieux qui aident Zagreus, le protagoniste du jeu Hades.
  • Arès apparaît dans le jeu Immortals Fenyx Rising. Il est un des quatre dieux qu'il faut aider.

Notes et références

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  1. Anatole Bailly ; 2020 : Hugo Chávez, Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs, « Le Bailly », (consulté le ).
  2. (en) ἀρή, Georg Autenrieth, A Homeric Dictionary.
  3. (en) Walter Burkert, Greek Religion (Harvard) 1985:pt III.2.12, p. 169.
  4. Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne], VIII, 266-366.
  5. Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne], 933-937.
  6. Par exemple Pindare, Odes [détail des éditions] (lire en ligne), Pythiques, IV, 87-88.
  7. a et b Malcolm M. Willcock, A companion to the Iliad : based on the translation by Richard Lattimore, Chicago, University of Chicago Press, , [9th print.] éd. (ISBN 0-226-89855-5, lire en ligne Inscription nécessaire), 58.
  8. Eustathe sur Homère 944.
  9. Violaine Sebillote-Cuchet, « Aglauros, une héroïne à Athènes », in Anna Caiozzo, Nathalie Ernoult (dir.) Femmes médiatrices et ambivalentes. Mythes et imaginaires, Armand Colin, 2012, p. 275.
  10. Iliade, II, 511-516. Hygin (XCVII), dans sa reprise du Catalogue des vaisseaux, les fait plutôt venir d'Argos.
  11. Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne], I, 9, 16.
  12. Apollodore, III, 10, 8. Hygin (LXXXI) cite uniquement Ascalaphe.
  13. Grimal, p. 44.
  14. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], V, 461-469.
  15. Par exemple Hector, Iliade, V, 592-595.
  16. Iliade, V, 842-844.
  17. Iliade, XXI, 391-414.
  18. Iliade, V, 835-909.
  19. Iliade, V, 385-391.
  20. ΣbT Iliade V, 385.
  21. Burkert, p. 169.
  22. Pseudo-Hésiode, Bouclier d'Héraclès [détail des éditions] [lire en ligne], 357–167 ; 424–466.
  23. Euripide, Électre [détail des éditions] [lire en ligne], vers 1258–1262.
  24. Hellanicos (4F38).
  25. Fragment 3 PEG.
  26. Plutarque citant Chrysippe, Amat., 757b.
  27. Cité par Lévêque et Séchan, p. 243.
  28. Iliade, V, 872-873. Extrait de la traduction de Frédéric Mugler pour Actes Sud.
  29. Iliade (VII, 756-761).
  30. Iliade (V, 359).
  31. Sophocle, Œdipe à Colone [détail des éditions] [lire en ligne] (vers 210).
  32. Eschyle, Les Suppliantes [détail des éditions] [lire en ligne] (vers 681).
  33. Hymne homérique à Arès, vers 2 à 5, extrait de la traduction de Renée Jacquin.
  34. Iliade, XVIII, 516-517. Extrait de la traduction d'Eugène Lasserre.
  35. Hymne à Athéna (II), 2-3. Extrait de la traduction de Jean Humbert.
  36. Susan Deacy, Athena, Routledge, 2008, p. 54-58.
  37. Brigitte Le Guen (dir.), Marie-Cécilia d'Ercole et Julien Zurbach, Naissance de la Grèce : De Minos à Solon. 3200 à 510 avant notre ère, Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , 686 p. (ISBN 978-2-7011-6492-2, BNF 45718838), chap. 3 (« Le monde mycénien »), p. 152.
  38. a et b Raoul Lonis, Guerre et religion en Grèce à l'époque classique: Recherches sur les rites, les dieux, l'idéologie de la victoire, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, , 408 p. (ISBN 978-2-251-60238-7, lire en ligne), p. 120.
  39. Iliade, XIII, 298.
  40. Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne], IV, 59 et 62.
  41. Lévêque et Séchan, p. 246.
  42. Ugo Fusco, « The Sanctuary of Aphrodite and Ares (Paus. 2.25.1) in the Periurban Area of Argos and Temples with a Double Cella in Greece », Tekmeria, vol. 13,‎ , p. 97 (ISSN 1791-7573 et 1106-661X, DOI 10.12681/tekmeria.10733, lire en ligne, consulté le ).
  43. Gonzales 2004, p. 113.
  44. Gonzales 2004, p. 67 et 107.
  45. Burkert, p. 170.
  46. a et b (en) W. Kendrick Pritchett, The Greek State at War: Part III, Berkeley, University of California Press, , 353 p. (ISBN 978-0-520-03781-6, lire en ligne), p. 159.
  47. a b c d et e Irène Aghion, Claire Barbillon et François Lissarrague, Héros et dieux de l'Antiquité, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art », (1re éd. 1994), 319 p. (ISBN 978-2-0812-0785-1), p. 182-184.

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Bibliographie

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  • (en) Walter Burkert (trad. de l'allemand), Greek Religion [« Griechische Religion des archaischen und klassichen Epoche »], Oxford, Blackwell, (ISBN 978-0-631-15624-6), p. 169-170.
  • (en) Timothy Gantz, Early Greek Myth, Johns Hopkins University Press, [détail de l’édition], p. 78-81.
  • Pierre Lévêque et Louis Séchan, Les Grandes divinités de la Grèce, Armand Colin, coll. « l'Ancien et le nouveau » (ISBN 2-200-37211-6), p. 243-247.
  • Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Grands dictionnaires », (1re éd. 1951) (ISBN 2-13-050359-4), p. 44-45.
  • (en) Matthew Paul Gonzales, Cults and Sanctuaries of Ares and Enyalios : A Survey of the Literary, Epigraphic, and Archaeological Evidence, Berkeley, University of California, , 1262 p. (ISBN 978-0-496-05814-3, lire en ligne).
  • Bernard Mezzadri, « Autour d'Arès. Quelques aspects du dieu de la guerre et de son domaine en Grèce ancienne », Annuaire de l'École pratique des hautes études, t. 101,‎ , p. 467-471 (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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