[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Albigny-sur-Saône

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Albigny-sur-Saône
Albigny-sur-Saône
Le vieux château.
Blason de Albigny-sur-Saône
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Yves Chipier
2020-2026
Code postal 69250
Code commune 69003
Démographie
Gentilé Albignolais
Population
municipale
2 991 hab. (2021 en évolution de +5,47 % par rapport à 2015)
Densité 1 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 56″ nord, 4° 49′ 56″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 423[1] m
Superficie 2,57 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Albigny-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Albigny-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte topographique de la métropole de Lyon
Albigny-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte administrative de la métropole de Lyon
Albigny-sur-Saône
Liens
Site web mairie-albignysursaone.fr

Albigny-sur-Saône est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Albigny-sur-Saône est située sur la rive droite de la Saône, à l'extrémité nord-est des monts d'Or lyonnais, point où la Saône, quittant la plaine de Trévoux, entre dans un goulet formé par un resserrement entre les monts d'Or et le plateau de Dombes, et qu'elle suivra jusqu'à Lyon.

Albigny-sur-Saône est à 15 kilomètres au nord de Lyon-centre et à 10 kilomètres du quartier de Vaise.

La vue depuis le crêt d'Albigny.

La commune occupe le flanc oriental d'une ligne collinaire qui prolonge vers le nord le mont Thou, en s'abaissant jusqu'à son contact avec la Saône à la pointe nord de la commune (Villevert). Son point culminant est le Crêt d'Albigny, à 423 mètres d'altitude, qui offre une vue exceptionnelle vers l'est sur la plateau de Dombes, et au-delà les monts du Bugey, l'Île Crémieu et, par beau temps, la chaîne de Belledonne au sud-est et le mont Blanc à l'est.

Quartiers et lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Le cœur de la commune, dit le Bourg, où se trouvent l'église et quelques commerces, est situé légèrement en retrait de la Saône, traditionnellement crainte pour ses inondations. Il se prolonge à l'ouest par la Montagne, où se trouve le château. Le bord de Saône est étroit, et ne s'élargit qu'au sud, dans le quartier nommé pour ce motif la Plaine. Sur la Saône même, deux îles appartiennent à la commune, dont seule la plus grande, l'île du Rontant, est reliée à la rive par une passerelle, et est aménagée en lieu de promenade.

Au nord, le quartier de Villevert est stratégiquement placé face au pont sur la Saône qui relie la commune à Neuville-sur-Saône, au croisement de la route de Villefranche par le bord de Saône et de la route qui monte vers l'intérieur des Monts d'Or (Curis, Poleymieux).

La mairie a été installée au XXe siècle à mi-chemin entre le Bourg et Villevert, sur la petite route reliant ces quartiers par l'intérieur.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Sur la rive droite de la Saône :

Sur la rive gauche :

D'Albigny on ne peut joindre Fleurieu que par l'un des deux ponts sur la Saône (Neuville ou Couzon), donc en passant par l'une ou l'autre de ces communes.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Balise indiquant la hauteur de deux crues remarquables de la Saône, à Villevert.

La commune est bordée à l'est par la Saône. Elle a subi la plus importante de ses crues en 1840. Malgré la régulation de la rivière par de nombreux barrages construits au XIXe siècle, dont en 1877 celui de Couzon-au-Mont-d'Or, à guère plus d'un kilomètre en aval, le quartier de la Plaine a encore subi d'importantes inondations en 1955, 1970, 1977, 1981 et 1983, obligeant l'évacuation des bâtiments de la maison de retraite[Al. 1].

Aucun autre cours d'eau notable n'arrose la commune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Desserte routière

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée du nord au sud par la route départementale 51, qui relie Anse à Lyon-Vaise. C'est un axe de circulation très chargé. Des aménagements de sécurité ont été installés à la hauteur du bourg, mais le rond-point situé à l'extrémité du pont de Neuville est constamment encombré. Cette route porte successivement les noms de quai de Villevert jusqu'au pont, puis quai du Général-de-Gaulle jusqu'au rond-point à proximité de la maison de retraite, et enfin avenue Henri-Barbusse jusqu'à l'entrée de Couzon.

Face au pont de Neuville, la rue de la gare (D 73) part en direction du sud-ouest vers Curis et Poleymieux-au-Mont-d'Or. Une route secondaire relie le bourg à Curis par la colline.

Transports ferroviaires

[modifier | modifier le code]
La gare d'Albigny-Neuville.

La commune abrite la gare d'Albigny-Neuville permettant d'assurer une desserte de type banlieue avec 30 services quotidiens dans chaque sens, cadencée depuis le 9 décembre 2007, et qui relie la commune à Vienne, via la gare de Lyon-Perrache et Mâcon, via Villefranche-sur-Saône, toutes les heures et à la demi-heure en période de pointe, et les gares de Lyon-Part-Dieu et la ville de Roanne.

L'ancienne halte d'Albigny, située près de la maison départementale de retraite, est aujourd'hui fermée. Pour les habitants du sud de la commune, la gare la plus proche est désormais la gare de Couzon-au-Mont-d'Or.

Transports en commun routiers

[modifier | modifier le code]

Plusieurs lignes de bus du réseau TCL desservent Albigny-sur-Saône :

  • la ligne 43, qui traverse la commune du nord au sud en reliant la gare de Vaise à Genay par Neuville-sur-Saône et la rive droite de la Saône ;
  • la ligne 84, qui relie la gare de Vaise à Neuville-sur-Saône par Poleymieux-au-Mont-d'Or et dessert le nord de la commune ;
  • les lignes 92 (Neuville - Quincieux), 96 (Neuville - Saint-Germain-au-Mont-d'Or) et 97 (Montanay - Neuville-sur-Saône - Saint-Germain-au-Mont-d'Or), qui transitent toutes les trois par Villevert.

Au , Albigny-sur-Saône est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,2 %), eaux continentales[Note 4] (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Albigny est la francisation du latin Albiniacum, qui désignait la propriété d'un citoyen romain[14] nommé Albinus. Une stèle à la gloire du général romain Clodius Albinus a été retrouvée à la fin du XVIe siècle enfouie dans la terre à Albigny mais celle-ci a été d'emblée considérée comme étant un faux par les historiens de l'époque[CAG 69 1],[Note 5]. On sait que Clodius Albinus, prétendant au titre d'empereur, fut vaincu à Lugdunum[Note 6] par Septime Sévère en l'an 197. Mais Clodius Albinus ne vécut pas à Lugdunum. Les historiens locaux estiment que le lieu aurait plus probablement été ainsi nommé dès la fin de la guerre des Gaules. Munatius Plancus avait en effet obtenu du Sénat l'autorisation de distribuer des terres autour de Lugdunum à des citoyens ; le nom Albinus était assez répandu parmi les Romains pour avoir pu être celui du bénéficiaire du site[Al. 2].

Albigny est devenu officiellement Albigny-sur-Saône en 1962, rejoignant la toponymie des communes voisines de la rive gauche (Neuville-sur-Saône, Fleurieu-sur-Saône, etc.), alors que la plupart des autres communes des Monts d'Or (8 sur 10) ont choisi le suffixe « au-Mont-d'Or ». L'appellation Albigny reste largement utilisée, aucune ambiguïté n'existant sur ce nom.

Époque romaine

[modifier | modifier le code]

Le site d'Albigny, entre la Saône et le Mont Thou, lieu sacré des Ségusiaves, a très probablement été fréquenté plusieurs siècles avant notre ère. L'origine celtique des cabornes, cabanes en pierres sèches, nombreuses dans les parages, est toutefois douteuse[Note 7].

Après la fondation de Lugdunum, vers 40 av. J.C., Munatius Plancus établit toute une série de postes de guet aux environs de la ville ; le verrou que constitue Albigny en bordure de la Saône est un site idéal pour une telle installation. Une nécropole gallo-romaine a été localisée sur le plateau des Avoraux[Note 8]. La voie romaine reliant Lugdunum à Mâcon traverserait ce territoire[CAG 69 2]. En 20 av. J.C., l'un des aqueducs alimentant en eau la ville de Lugdunum est construit depuis Poleymieux jusqu'à Fourvière, en passant au-dessus du site d'Albigny[Note 9]. Les restes en sont visibles par endroits[Al. 3] sur 1 350 mètres environ dans l'angle sud-ouest de la commune à la cote 305 aux lieux-dits les Traverses, Balaye, les Regards, les Grolles et les Combes[CAG 69 3].

Gondebaud, le Burgonde

[modifier | modifier le code]
Gondebaud, roi des Burgondes.

Au Ve siècle, les Burgondes prennent possession de la région. Gondebaud réside parfois à Albigny. C'est là qu'il reçoit Avit, archevêque de Vienne, venu le convaincre de se convertir ; cet épisode est connu sous le nom de « Concile d'Albigny ». Par contre la tradition selon laquelle Clovis y aurait fait la connaissance de Clotilde, nièce de Gondebaud, n'est pas fondée : ce sont ses envoyés qui la remarquèrent, probablement à Genève qui est l'une des capitales de Gondebaud, et le mariage eut lieu en territoire franc[15].

Dès 994, la chapelle d'Albiniaco est mentionnée dans la charte de Dénombrement des possessions de l'Église métropolitaine de Lyon[CAG 69 4].

Au Moyen Âge, le château qui date sous son aspect actuel de 1184[Al. 4] devient la propriété de la famille d'Albon, puis des chanoines-comtes de Lyon, qui y établissent un mansionnaire[Note 10], le chanoine titulaire du château, noble par définition[Al. 4]. En 1230, le château est reconstruit par Pierre Bérard, neveu de Renaud II[Al. 4]. Albigny est épargnée en 1269, contrairement à sa voisine Couzon, pillée et incendiée[Al. 4]. En 1336, Albigny bénéficie de franchises, notamment pour le marché de Villevert, qui concurrence celui de Vimy[Note 11],[Al. 5], d'autant qu'un bac affermé par les chanoines-comtes permet de joindre les deux rives. En 1361, les Tard-Venus qui ravagent le Lyonnais évitent Albigny dont la défense est confiée à Humbert d'Albon en 1365[Al. 4].

Renaissance

[modifier | modifier le code]

Au XVe siècle, la vigne recouvre de 30 à 40 % des parcelles agricoles du territoire[16]. Au cours du même siècle on aménage des souterrains dans les Monts-d'Or[Note 12] qui servent de drains, en recueillant les eaux d'infiltration, et de réseau d'eau potable. On en trouve deux à Albigny formant un réseau en croix, l'un allant du château au lieu-dit Accueil qui croise sous l'actuelle place de Verdun celui qui court sous la montée du Chanoine Roullet et la rue Germain de la limite de la commune de Curis-au-Mont-d'Or jusqu'à l'église actuelle[Al. 6]. En 1554, un mansionnaire nommé Louis de Labarge[Note 13] fait apposer ses armoiries dans la salle principale du château ; elles deviendront plus tard les armes de la municipalité. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des demeures se construisent, dont une, nommée « l'Accueil », ou « Château Caillet », où sont des fresques de Daniel Sarrabat, aujourd'hui classées[Al. 7].

Révolution française et XIXe siècle

[modifier | modifier le code]

À la Révolution le château, vendu comme « bien national », est acheté par un bourgeois de Lyon, puis revendu au maire Gandillon, qui le lègue à la commune. La municipalité y siègera de 1844 à 1906, date de la construction de la mairie actuelle. C'est seulement en 1848 qu'une église est construite, en bas du village, en remplacement de la chapelle du château, fermée depuis 1792. Achevée en 1864, restaurée en 1880 après un grave incendie, elle est toujours l'église paroissiale d'Albigny.

En 1852, la construction de la voie ferrée reliant Paris à Lyon trace une frontière à travers le territoire communal et sépare le bourg du bord de Saône[Note 14]. Avec deux gares sur le territoire de la commune, le chemin de fer va compromettre l'activité de la halte des coches d'eau à Villevert. L'établissement du barrage de Couzon en 1877, modifiant profondément le rivage de la Saône, ruinera le port d'Albigny.

En 1860 la commune construit, sur une propriété nommée la Mignonne, un dépôt de mendicité[17] qui, devenu Maison départementale de retraite puis Centre de moyen et long séjour aujourd'hui, est le principal employeur de la commune.

XXe siècle à aujourd'hui

[modifier | modifier le code]
La maison départementale de retraite et le dépôt de mendicité au début du XXe siècle.

Le XXe siècle verra Albigny perdre progressivement sa vocation agricole pour devenir une commune résidentielle aux portes de la ville de Lyon.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration territoriale

[modifier | modifier le code]

Albigny-sur-Saône fait partie de la métropole de Lyon depuis le [18], dont elle représente 0,5 % du territoire.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Politiquement, Albigny-sur-Saône est une commune de droite bien que le maire actuel n'affiche pas d'étiquette politique.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Albignolais ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 56,67 % de Oui contre 43,33 % de Non avec un taux d’abstention de 27,76 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %)[19].

À l’élection présidentielle française de 2007[20], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 39,25 % soit 524 voix, suivi de Ségolène Royal avec 22,55 % soit 301 voix, puis de François Bayrou avec 18,28 % soit 244 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 9,36 % soit 125 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 60,60 % soit 772 voix pour Nicolas Sarkozy contre 39,40 % soit 502 voix pour Ségolène Royal, résultat plus marqué en faveur du président élu que la moyenne nationale[21] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 1 545 inscrits sur les listes électorales, 85,43 % soit 1 320 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 14,56 % soit 225 voix, 3,46 % soit 46 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 96,52 % soit 1 274 voix se sont exprimées.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[22].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie d'Albigny-sur-Saône.
Liste des maires successifs.
Période Identité Étiquette Qualité
1946 Jean Chirat    
Élie Guillon    
Henri Saint-Pierre DVD  
Jean-Paul Colin
(1948- )
DVD Chef d'entreprise retraité
Vice-président de la Métropole de Lyon
(2015 → 2020)
En cours
(au 19 janvier 2021)
Yves Chipier
(1973- )
DVD Directeur opérationnel

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Albigny-sur-Saône fait partie du syndicat mixte Plaines Monts d'Or[23] ainsi que du syndicat de communes Saône Mont d'Or.

Budget et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Albigny-sur-Saône a développé des associations de jumelage avec :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Albignolais[25].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 2 991 habitants[Note 15], en évolution de +5,47 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400403350480400403405404380
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4008399108228981 0031 0751 1241 205
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2971 4441 4661 4381 5051 8831 9831 6962 294
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 6072 5062 4052 6532 8362 6732 7632 7262 743
2015 2020 2021 - - - - - -
2 8362 9822 991------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'écart important entre la population de 1856 et celle de 1861 (plus du double) est à mettre en relation avec l'ouverture en 1860 du « dépôt de mendicité », future Maison de retraite.

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,8 % la même année, alors qu'il est de 21,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 369 hommes pour 1 542 femmes, soit un taux de 52,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,2 
90 ou +
7,5 
10,2 
75-89 ans
15,2 
14,4 
60-74 ans
14,6 
19,3 
45-59 ans
16,3 
18,5 
30-44 ans
16,9 
16,5 
15-29 ans
12,5 
18,0 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département du Rhône en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
6,2 
75-89 ans
8,4 
13 
60-74 ans
14,2 
18,4 
45-59 ans
17,7 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
21,1 
19,6 
0-14 ans
17,4 

Enseignement

[modifier | modifier le code]
L'école élémentaire du groupe scolaire des Frères VOISIN

Albigny-sur-Saône est située dans l'académie de Lyon.

La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales, qui accueillaient 203 élèves à la rentrée 2009[32].

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune accueille deux médecins, deux dentistes, deux masseurs-kinésithérapeutes, une orthophoniste, un cabinet de soins infirmiers et une pharmacie[33].

Cadre de vie

[modifier | modifier le code]

La municipalité gère une bibliothèque[34] qui propose des animations culturelles[35] et dispose d'une salle polyvalente, « l’espace Henri-Saint-Pierre ».

En septembre 2011, la ville a inauguré une nouvelle « maison des associations » dans un ancien cloître rénové datant de 1860[36],[37].

La ville d’Albigny-sur-Saône fait partie de la paroisse catholique de Saint-Christophe-les-deux-rives de Neuville-sur-Saône, rattachée à l'archidiaconé du « Rhone-Vert » dépendant du diocèse de Lyon[38]. Elle dispose de l’église de la Nativité-de-Notre-Dame[39].

Environnement

[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 19 648 , ce qui place Albigny-sur-Saône au 3 803e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[40].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

L'offre touristique comprend une halte fluviale publique dans le quartier de la Plaine, en bord de Saône qui permet aux plaisanciers de passage l'accès aux restaurants et aux parcs de la commune. À proximité, un port privé peut leur offrir refuge pour passer la nuit, pour faire le plein ou pour réparer une avarie avec l'aide d'un mécanicien[41]. À proximité se trouve un site d'accrobranche, le City Aventure[42]. La commune abrite également des circuits de randonnées pédestres et des chemins de petite randonnée, notamment au départ du Crêt d'Albigny.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église de la Nativité-de-Notre-Dame d'Albigny-sur-Saône
  • L’église paroissiale est située dans le centre de la commune.
  • Le Vieux Château est une bâtisse composée d'un donjon carré édifié au XIIe siècle et d'une maison attenante, dominant le Val de Saône, axe naturel de circulation nord-sud menant à Lyon. Une analyse dendrochronologique effectuée en 1984 sur le bois de la charpente date le début de la construction à 1173 et la fin à 1183[43],[44]. À la Révolution le château, jusqu'alors propriété du clergé lyonnais, est vendu aux enchères comme bien national le 13 avril 1792. Il est racheté en 1830 par Jean Gandihon, qui le lèguera dans un mauvais état à la commune. Après de lourds travaux, l'école publique puis le garde champêtre y sont abrités. En 1905, le château est entièrement vidé et loué. En 1940, afin de faire face aux charges, la commune décide à nouveau de le vendre aux enchères mais il ne trouvera preneur qu'en 1942, quelques jours avant le 6 février 1942, date de son inscription à l'inventaire des monuments historiques[45]. Acquis par des particuliers successifs, il reste dès lors dans le domaine privé[46].
  • La Maison l’Accueil, a appartenu à Jean de Sève, échevin et Prévôt des marchands de Lyon au XVIe siècle. Fin XVIIe début du XVIIIe siècle Thomas de Boze, négociant en étoffes de soie et d'argent et trésorier de France en devient propriétaire. Il fait décorer la salle à manger de sept peintures murales représentant des épisodes de l'histoire d'Esther et d'Assuérus. Ces peintures de Daniel Sarrabat ont été classées à l'inventaire des monuments historiques en 1958[47],[48]. On peut voir, dans l’entrée, le moulage d’une inscription latine réalisé à partir de l’original conservé au musée d'archéologie nationale[49]. Cette inscription est considérée comme une fabrication du XVIe siècle[50].
  • Maison d'Albon, qui daterait dans son état actuel de 1540 présente deux corps de bâtiment encadrant le porche surmonté des armes des d'Albon. Elle fut cédée en 1761 puis une nouvelle fois en 1800[Al. 4].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Rue Armand Zipfel
  • Pierre Dupont (1821–1870) - Poète et chansonnier lyonnais, familier des bords de Saône et des Monts d'Or. Il aurait composé sa chanson La belle meunière en l'honneur de l'épouse d'un meunier d'Albigny[Al. 11].
  • Claudius Chervin (1824–1896) - Instituteur à Albigny, il y inventa une méthode de rééducation des bègues, qu'il développa à Paris avant d'y fonder en 1867 l'Institution des bègues[51].
  • Gabriel Voisin (1880–1973) - Avec son frère Charles, pionniers de l'aviation, ils firent à Albigny leurs premiers essais de cerfs-volants, ancêtres de leurs aéroplanes. Le groupe scolaire porte leur nom.
  • Armand Zipfel (1883–1954) - Autre pionnier de l'aviation, résida longtemps à Albigny. Une rue lui est dédiée dans le quartier de la Plaine.

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes actuelles d’Albigny-sur-Saône ont été adoptées au cours de la IIIe République et sont celles de la famille de la Barge[Al. 12] dont la mention la plus ancienne date de 1536[Al. 13]. Elles remplacent les armes antérieures qui ne sont plus utilisées, celle des chanoines-comtes d'Ainay.


Armes actuelles d’Albigny-sur-Saône

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

écartelé : au premier d'or à la croix en sautoir d'azur, au second d'argent au lion de sable, au troisième d'azur aux trois chevrons d'or, au quatrième d'or à un chollet de sinople, sur le tout d'argent à la bande de sable

Elle succèdent aux armoiries initiales[52] :


Anciennes armes

Elles peuvent se blasonner ainsi :

De gueules à la tour d'argent couverte d'or sur une roche du même, soutenues d'un griffon aussi d'or et d'un lion d'argent couronné d'or à une onde de sinople en pointe

La tour est celle du donjon du Vieux-Châteaux, d'argent, couleur blanche en héraldique en référence à l'étymologie du mot Albigny (albinus, blanc en latin), la roche d’or à la couleur des pierres des Monts-d'Or, l’onde de sinople aux eaux vertes de la Saône, le griffon et le lion à la suzeraineté du chapitre et le Comté de Lyon[Al. 12].

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Groupe Histoire Albiniaca, Albigny-sur-Saône à la recherche de son passé, 1992, 152 pages

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et 122 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Un moulage de cette stèle est présenté à la Maison l’Accueil
  6. aujourd'hui Lyon
  7. Voir les articles Cadole et Cabane en pierre sèche
  8. À ce titre, le plateau entre dans le périmètre de sensibilité archéologique du projet de PLU du Conseil de la communauté urbaine de Lyon du 14 juin 2004 dont la carte est présentée dans l'ouvrage de Jean Pelletier et Charles Delfante, Atlas historique du Grand Lyon, Édition Xavier Lejeune - Libris, 2004, p. 39.
  9. Voir à ce sujet l'article Monts d'Or
  10. du latin mansio, séjour, demeure. Le Robert propose une définition de mansionnaire : « XVIe : hist. ecclé. clerc préposé à la garde et à l'entretien d'une église. »
  11. aujourd'hui Neuville-sur-Saône
  12. notamment à Saint-Romain-au-Mont-d'Or et à Collonges-au-Mont-d'Or
  13. ou de la Barge
  14. La ligne, à double voie, sera portée à quatre voies en 1905.
  15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  • Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, Paris, , 611 p. (ISBN 2-87754-096-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. p. 122 : Spon la mentionne en 1673, Ménestrier en 1696 ainsi que de Boissieu. En 1860, la stèle est signalée à la Bibliothèque nationale à Paris
  2. Mention pages 13 et 122 de l'ouvrage de A. Bernard, De l'étendue du territoire de la colonie de Lugdunum. Lettre au rédacteur du mémorial de la Loire, Saint-Étienne, 1858, 3 pages
  3. p. 123.
  4. p. 122.
  • Groupe Histoire Albiniaca, Albigny-sur-Saône à la recherche de son passé, , 152 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. p. 141.
  2. p. 7 et 8
  3. p. 8 à 10
  4. a b c d e et f p. 21.
  5. p. 27.
  6. p. 17 à 18
  7. p. 39 à 42
  8. p. 38.
  9. p. 40.
  10. p. 43.
  11. page 136
  12. a et b p. 35.
  13. p. 36.

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN no 3031 O, Lyon
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Albigny-sur-Saône et Bron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Delagrave, Paris, 1951, p. 112-116.
  15. G. Bordenave, Clovis, éd. Pygmalion, 1996, et G. Kurth, Clovis, éd. Taillandier, 1996
  16. le vignoble lyonnais au XVe siècle dans Jean Pelletier et Charles Delfante, Atlas historique du Grand Lyon, Édition Xavier Lejeune - Libris, 2004, p. 54.
  17. Aimé Vingtrinier, Autour du Mont-d'Or, p. 75-77 ; ouvrage publié en 1884, réédité en 1999 par les Éditions du Bastion, (ISBN 2-7455-0037-6).
  18. « Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon », Lyon Capitale, 31 décembre 2014
  19. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Albigny-sur-Saône », sur ministère de l'intérieur (consulté le ).
  20. « Résultats électoraux du premier tour et du second tour », sur journal Le Figaro (consulté le ).
  21. « Résultats électoraux indexés », sur ministère de l'intérieur (consulté le ).
  22. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  23. Syndicat mixte Plaines Monts d'Or.
  24. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ministère des affaires étrangères (consulté le ).
  25. « Nom des habitants des communes françaises », sur habitants.fr (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Albigny-sur-Saône (69003) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Rhône (69) », (consulté le ).
  32. « Vie des écoles », sur ville d'Albigny-sur-Saône (consulté le ).
  33. « Marie d'Albigny-sur-Saône », sur le site officiel de la mairie (consulté le ).
  34. « Mairie d'Albigny-sur-Saône », sur le site officiel de la mairie (consulté le ).
  35. « Mairie d'Albigny-sur-Saône », sur le site officiel de la mairie (consulté le ).
  36. Forum 2011 et inauguration maison des associations, sur le site internet de la ville d'Albigny-sur-Saône.. Consulté le 3/11/2012.
  37. Albigny-sur-Saône. La maison communale prête à accueillir les associations, article du 13/08/2011 du site internet du journal Le Progrès.fr.. Consulté le 3/11/2012.
  38. Site internet des paroisses catholiques du Val de Saône. Consulté le 03/11/2012
  39. Annuaire de l'Église catholique dans le Rhône et le Roannais. Consulté le 03/11/2012
  40. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le ).
  41. Sabrina Madaoui, Port de plaisance : une vie paisible au fil de la Saône, Le Progrès, Éd. Ouest Lyonnais et Val de Saône, 05/08/2007, p. 13.
  42. « City Aventure Lyon - Albigny », sur le site officiel (consulté le ).
  43. FEUILLET Marie-Pierre, GUILHOT Jean Olivier, "Albigny, Saint-Germain, Saint-Cyr" in Châteaux médiévaux en Rhône-Alpes, Art et archéologie en Rhône-Alpes, numéro spécial 6, pp. 92 à 97.(ISSN 0766-1150)
  44. Jean-Olivier Guilhot. "Poivrières, créneaux, hourds et bretèches ; la couverture et la défense sommitale des donjons lyonnais du XIIe au XVe siècle". Le bois dans le château de pierre au Moyen Âge, 1997. pp. 263-275. (ISBN 2-84627-037-6).
  45. Notice no PA00117703, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Les nouveaux châtelains héritent de la valorisation de ces vieux murs, Le Progrès, Ed. Ouest lyonnais et Val de Saône, 08/06/2008, p. 18.
  47. Notice no PA00117704, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. Notice no PM69000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  49. Musée d’Archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye Numéro d’inventaire 61046. Moulage réalisé en 2007 à la demande des élus municipaux
  50. R. Étienne, Cl. Mossière (dir.), Jacob Spon. Un humaniste lyonnais du XVIIe siècle, publication de la bibliothèque Salomon-Reinach, université Lumière Lyon 2, Lyon, Paris, 1993, no 22 p. 314-316, ill. p. 314.
  51. Sociétés savantes : Charvin, Comité des travaux historiques et scientifiques,cths.fr, Consulté le 21/09/2009 [lire en ligne].
  52. Armorial de Steyert, mentionné dans Albigny-sur-Saône à la recherche de son passé, Groupe Histoire Albiniaca, p. 35.