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Classe Pensacola

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Classe Pensacola
Image illustrative de l'article Classe Pensacola
L'USS Pensacola en septembre 1935.
Caractéristiques techniques
Type Croiseur lourd
Longueur 178,50 m[1]
Maître-bau 19,80 m
Tirant d'eau 5,90 m
Déplacement 9 243 t
À pleine charge 11 697 t
Propulsion turbines à vapeur
8 chaudières
Puissance 107 000 ch
Vitesse 32,5 nœuds (60,2 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage ceinture =100 mm
pont = 45 mm
tourelle = 64 mm
barbette = 19 mm
kiosque = 32 mm
Armement 10 canons de 203 mm (2×2, 2×3)
8 canons de 127 mm
4 × 4 canons de 28 mm
24 Bofors 40 mm
28 canons automatiques Oerlikon de 20 mm
6 tubes lance-torpilles de 533 mm Mk 11
Aéronefs 2 Curtiss SOC Seagull,2 catapultes
Rayon d’action 10 000 nautiques à 15 nœuds (1 400 à 2 100 tonnes de mazout)
Autres caractéristiques
Équipage 653
Histoire
Constructeurs New York Navy Yard
New York Shipbuilding Corporation
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Commanditaire US Navy
Période de service 1929-1947
Navires construits 2
Navires démolis 2
Navires préservés 0

La classe Pensacola est la première classe de croiseurs de l'United States Navy construits conformément aux stipulations du Traité de Washington de 1922, limitant le déplacement à un maximum de 10 000 tonnes anglaises et le calibre à un maximum de 203 mm pour l'artillerie principale. La disposition de cette dernière en deux groupes de deux tourelles où les plus lourdes (triples) sont superposées à des tourelles doubles est absolument unique.

Les deux croiseurs de la classe ont survécu à la guerre du Pacifique ayant reçu respectivement 13 et 11 battle stars.

Caractéristiques

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Le déplacement, de 9 100 tonnes anglaises, respectait les stipulations du traité naval de , pour une coque de 178,50 m hors-tout, avec un maitre-bau de 19,80 m, soit un rapport longueur-largeur de 9, un peu inférieur à celui de la précédente classe de croiseurs d'éclairage, la classe Omaha, mise en service au début des années dont la vitesse maximale de 35 nœuds était supérieure de 2,5 nœuds à celle de la classe Pensacola.

Comme les quatre autres puissances signataires du traité, les États-Unis ont choisi de doter leurs nouveaux croiseurs du calibre maximal autorisé de 203 mm, mais le nouveau canon n'a été mis au point qu'en seulement[2].

D'un poids de 30 tonnes, tirant des obus de 118 kg, à la cadence de trois par minute, jusqu'à plus de 30 000 mètres grâce à une vitesse initiale de 853 m/s, il permettait d'engager, par temps clair, des croiseurs légers à des distances où ceux-ci ne pouvaient pas riposter. Mais pour loger une batterie de quatre tourelles, comme l'avaient fait les marines du Royaume-Uni, de France ou d'Italie, il a fallu que les tourelles fussent doubles, et les pièces montées sur un berceau unique, avec un entraxe de 1,17 m. Mais pour faire face aux croiseurs japonais, qui, à partir de , portaient une batterie de 10 pièces, il fallut se résoudre à ce que les tourelles centrales superposées, fussent triples. La faiblesse de l'entraxe a provoqué une dispersion assez forte des salves pour les tirs à longue portée, et l'accumulation de poids dans les hauts, avec ces tourelles triples superposées a prédisposé les croiseurs de cette classe à souffrir d'un roulis excessif, de sorte que cette disposition, assez exceptionnelle, n'a pas été reproduite en ce qui concerne les "croiseurs du traité".

L'armement secondaire, destiné à repousser les attaques de torpilleurs comptait quatre affûts simples de 127 mm/25 calibres, et six tubes lance-torpilles de 533 mm. La Défense Contre Avions reposait sur des mitrailleuses simples de 12,7 mm, et sur quatre affûts quadruples de 28 mm[3], à partir de .

Des installations aéronautiques, catapulte et grue, étaient installées, sans hangar, entre les cheminées, pour mettre en œuvre deux hydravions.

Le blindage avec une ceinture blindée comprise entre 63,5 mm à hauteur des machines, et 102 mm à hauteur des magasins de munitions, permettait d'affronter le feu d'un croiseur léger armé de canons de 130 mm, à mi-portée. Pour cette faiblesse de leur blindage, les deux unités furent classées dans la catégorie des croiseurs légers (CL) jusqu'en , où ils furent reclassés "croiseurs de classe A" (CA) en application du traité naval de Londres de , en raison du calibre de leur artillerie principale qui dépassait 155 mm.

Modernisation

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Pendant la guerre, les modifications ont porté sur l'adjonction de radars, d'abord sur l'USS Pensacola, l'installation de quatre affûts simples supplémentaires de 127 mm/25 calibres, ensuite le remplacement des affûts quadruples de 28 mm par des affûts multiples de 40 mm Bofors, et des canons simples de 20 mm Oerlikon antiaériens, remplacés ultérieurement par des affûts doubles. Un développement des installations aéronautiques pour accueillir quatre hydravions plus récents intervint en .

Nom Numéro Chantier naval Lancement Mise en service Fin de service
Pensacola CA-24 New York Navy Yard retiré le
Salt Lake City CA-25 New York Shipbuilding Corporation détruit le

Les deux croiseurs de la classe Pensacola ont participé à la guerre du Pacifique de bout en bout. Ils ont au début de 1942 fait partie des escortes de porte-avions, notamment de la classe Yorktown lors des attaques contre des positions japonaises, ou lors du raid sur Tokyo, pour l'USS Salt Lake City, ou en mer de Corail en s'efforçant de secourir l'USS Yorktown, et au large des îles Santa Cruz, l'USS Hornet, pour l'USS Pensacola. L'USS Salt Lake City a été endommagé à la bataille du Cap Espérance et l'USS Pensacola à la bataille de Tassafaronga puis l'USS Salt Lake City derechef à la bataille des îles du Commandeur.

Réparés, ils ont pris part aux opérations, dans le Pacifique central, jusqu'à Okinawa, et ont reçu 13 battle stars pour l'USS Pensacola et 11 pour l'USS Salt Lake City.

Ils ont été détruits après avoir servi de cible contre la bombe atomique à Bikini.

Bibliographie

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  • M.J. Whitley, Cruisers of World War Two : An International Encyclopedia, , 288 p. (ISBN 1-86019-874-0)
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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