Cahors XIII
Nom complet | Cahors LOT XIII |
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Noms précédents | Cahors XIII,AS Cadurcienne,Union Villefranche-Cahors |
Fondation | 1945 |
Statut professionnel | par intermittence dans l'histoire. |
Couleurs | Bleu et blanc |
Stade |
Stade Lucien Desprats (4 000 places) |
Site web | https://cahorslot13.jimdo.com/ |
National[1] | Champion de France 1992 de Rugby à XIII en fauteuil Champion de France "Honneur" 1948 |
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Maillots
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Cahors Lot XIII est un club de rugby à XIII français situé à Cahors dans le Lot, en Région Occitanie. Fondé en 1945, le club joue en Nationale 2, son équipe « Rubgy à XIII fauteuil » jouant quant à elle au plus haut niveau du championnat de France de la discipline.
L'histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire du club commence en 1945 avec Norbert Issaly, qui sera le premier président du club , et Raymond Rouvière qui en sera le premier secrétaire général.
« Cahors XIII », comme le club était appelé à l'époque, a eu un démarrage difficile. Le nouveau club n'avait pas de terrain en raison de l'opposition du club de rugby à XV local qui bloqua sa tentative d’accéder à un terrain. Pour son premier match contre Lavardac XIII, le club a même dû emprunter des maillots à l'US Villeneuve XIII. Le vert et le blanc des maillots empruntés resteront les couleurs du club jusqu'en 1990. L'usage d'un terrain a été juridiquement sécurisé lorsque le club a été autorisé à utiliser le terrain d'un établissement scolaire local, le Lycée Gambetta dont le directeur était amateur de rugby à XIII.
Pour la saison 1946/47 le club emménage dans son propre stade le Stade Lucien Desprats, qu'il utilise depuis. En 1948, le club remporte le titre de champion de France « Excellence » face à Carcasonne XIII, à Tonneins, sur le score étriqué de 9 à 7[2]. Quelques années plus tard, au cours de la saison 1953-1954, c'est dans un TUB Citroën que le capitaine et entraineur de l'équipe cadurcienne, Jean Quaranta, emmène ses coéquipiers disputer un match de Coupe de France face à Toulon. Le club remporte alors le match 11 à 5[2].
En 1959, le club disparut et ne revit le jour qu'en 1969, quand l'homme d'affaires local Louis Baldy recréa le club sous un nouveau nom : L'AS Cadurcienne. Au cours de la saison 1974/75, le club ainsi nouvellement nommé remporta son premier trophée lorsque, après avoir battu Realmont XIII 9-8 dans la Ligue Nationale de 1, il fut promu mais fut ensuite relégué.
A l'issue de la saison 1987/88, le club gagna le championnat et fut à nouveau promu, et vainquit le RC Lescure-Arthes XIII en finale 17-8. La saison suivante, le club atteint les demi-finale mais perd à Pamiers XIII.
L’adoption des couleurs actuelles (bleu et blanc) en 1992 ne fut pas synonyme de succès sportif, le club étant en proie à des difficultés financières et étant à nouveau relégué.
Cependant, au cours de la saison 1998-1999, le club remporte la poule Ouest de DNB/DNII (10 victoire et seulement deux défaites) ce qui lui permet avec les trois premiers des autres poules de disputer le titre de Champion de DNB[3] : l’équipe remporte alors son quart de finale face à Réalmont (38-20), bat Sainte-Livarde en demi-finale (33-8) mais perd la finale face au Barcarès (10-29)[4].
En 2001, le club rejoint une association formée avec d'autres clubs « Clubs Élite Treize », afin d’œuvrer à la revitalisation de l'organisation du rugby à XIII en France[5].
En 2004, le club fusionne avec Villefranche de Rouerge XIII[6] et la nouvelle entité devient l'Union Villefranche-Cahors abrégé « UVC ».
En 2007, le partenariat prend fin, Cahors Lot XIII nait alors (ou renait s'il l'on s'en tient strictement à l’appellation) et commence son existence dans une division inférieure en Nationale 2.
Au cours de la saison 2012-2013, les cadurciens atteignent la finale régionale Midi-Pyrénées en battant Gratentour XIII.
Stade
[modifier | modifier le code]Le stade Lucien Desprats est le stade attitré du club depuis 1946. Avant cela, il jouait sur le stade du Lycée Gambetta. Le terrain a deux tribunes le long de la longueur du terrain. Rugby à XIII, Rugby à XV et football américain se partagent ce terrain d'une capacité de 4 000 spectateurs.
Rugby à XIII fauteuil
[modifier | modifier le code]Le club dispose d'une section « Rugby à XIII fauteuil », surnommée les « Diables cadurciens », champions de France en 2012 [7]. Le club est depuis une des meilleures équipes de ce sport en France [8].
C'est d'ailleurs du club de Cahors qu'est issu le joueur de rugby à XIII fauteuil de l’équipe de France championne du monde 2017, le cadurcien Dany Denuwelaere, et qui, à ce titre, a été reçu par Laura Flessel [9].
Joueurs et personnalités notables
[modifier | modifier le code]On peut citer le nom d'Alain Paraskiovia, président du club au début des années 2010 ; il est notamment promoteur de l' « entrée à trois euros », une « opération de communication qui connait un grand succès »[10].
Différents noms portés par le club
[modifier | modifier le code]- 1945-1959 Cahors XIII
- 1969-2004 AS Cadurcienne
- 2004-2007 Union Villefranche-Cahors
- 2007 - Cahors Lot XIII
Personnalités et joueurs notables
Références
[modifier | modifier le code]- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- « Jean Quaranta : " Un homme au cœur d'or " : Portrait », Treize Magazine, no 209, , p. 42 (ISSN 0760-9299)
- Fédération Française de rugby à XIII, « Poule Ouest : le grand retour de Cahors », Treize Magazine, no 209, , p. 27 (ISSN 0760-9299)
- « DB : la belle finale et le Barcarès champion de France », Treize Magazine, no 210, , p. 20 (ISSN 0760-9299)
- (en) Harry Edgar, « Toulouse swith is big success-France », Rugby League World, (ISSN 1466-0105)
- (en) Mike Rylance, « Waite and UTC LOOK to future », Rugby League Express, , p. 11 (ISSN 0962-1547)
- « Latronquière. Les collégiens et le rugby à XIII fauteuil », sur apf asso.fr,
- « XIII Fauteuil – Christophe MAZEL (Cahors) : “Les spectateurs viennent voir du rugby” », sur ffr13.fr,
- « Réception en l’honneur du XIII fauteuil français », sur Ministère des sports,
- Aimé Mouret, Le Who's who du rugby à XIII, Toulouse, Éditions de l'Ixcea, , 291 p. (ISBN 978-2-84918-118-8), « Paraskovia Alain », p. 200