[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Selves

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 mai 2012 à 09:47 et modifiée en dernier par Cantons-de-l'Est (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

la Selves
Illustration
Caractéristiques
Longueur 44,6 km
Bassin 200 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Bassin collecteur Bassin de la Truyère (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime pluvio-nival
Cours
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France

La Selves est une rivière française du Massif central qui coule dans le département de l'Aveyron. C'est un affluent de la Truyère en rive gauche, donc un sous-affluent de la Garonne par la Truyère puis par le Lot.

Géographie

La Selves, longue de 44,6 km, prend sa source dans l'Aveyron sur le revers ouest plateau de l'Aubrac à 1 330 mètres d'altitude, affluent de la Truyère (rive gauche) dans le lac du barrage de Couesque. Le barrage-réservoir de Maury, au confluent de la Selves et du Selvet, alimente l'usine de Lardit, sur la Truyère. La centrale EDF, du type « lac », a un réservoir d'une capacité utile de 35,12 millions de mètres cubes. La puissance installée est de 45 080 kWet la productibilité moyenne annuelle de 107 millions de kilowatts-heures.

Départements et principales villes traversés

Principaux affluents

Hydrologie

La Selves est une rivière très abondante mais irrégulière, à l'instar de ses voisines de la région. Son débit a été observé sur six ans (entre 1935 et 1940), à Campouriez, localité située tout près de son confluent avec la Truyère[1]. La surface étudiée est de 189 km2, soit la quasi totalité du bassin versant de la rivière.

Le module de la rivière à Campouriez était de 6,39 m3 par seconde.

La Selves présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 9,27 à 12,02 m3 par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février). À partir du mois de mai, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à octobre, entraînant une baisse du débit mensuel moyen atteignant 1,17 m3 par seconde au mois d'août. Mais ce ne sont que des moyennes et les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Débit moyen mensuel de la Selves (en m3/s) mesuré à la station hydrologique de Campouriez
Données calculées sur 6 ans

Les crues de la Selves peuvent être importantes, proportionnellement bien sûr à la taille de son bassin versant. La série des QIX, ou débits instantanés calculés de crue, n'ont jamais été calculés, étant donnée la trop courte durée d'observation des débits[2].

Le débit journalier maximal enregistré à Campouriez a été de 205 m3 par seconde le 7 décembre 1937.

La Selves est une rivière fort abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 1 066 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à trois fois la moyenne d'ensemble de la France (320 mm). C'est bien sûr aussi largement supérieur à la moyenne du bassin de la Garonne (384 mm). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre fort élevé de 33,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Notes et références

  1. Banque Hydro - Station O7685010 - La Selves à Campouriez (option TousMois) (ne pas cocher la case « Station en service »)
  2. Le QIX 20 ou débit instantané calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit instantané calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les vingt ans. De même le QIX 10 est la valeur du débit instantané calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les dix ans. On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit instantané calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les cinquante ans. Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits instantanés calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

Annexes

Articles connexes

Liens externes