Selves
la Selves | |
La Selves au "Combayre" - 5 km en aval du Village de Laguiole. | |
Cours de la Selves. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 44,5 km [1] |
Bassin | 200 km2 [1] |
Bassin collecteur | la Garonne |
Débit moyen | 6,4 m3/s (A sa confluence) [2] |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | Massif central |
· Localisation | Laguiole |
· Altitude | 1 330 m |
· Coordonnées | 44° 42′ 04″ N, 2° 55′ 48″ E |
Confluence | la Truyère |
· Localisation | Entraygues-sur-Truyère |
· Coordonnées | 44° 40′ 28″ N, 2° 34′ 30″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Département | Aveyron |
Régions traversées | Occitanie |
Sources : SANDRE:O7780500, Géoportail, Banque Hydro | |
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La Selves est une rivière française du Massif central qui coule dans le département de l'Aveyron. C'est un affluent de la Truyère en rive gauche, donc un sous-affluent de la Garonne par le Lot.
Géographie
La Selves, longue de 44,5 km[1], prend sa source dans l'Aveyron sur le revers ouest plateau de l'Aubrac sur la commune de Laguiole à 1 330 mètres d'altitude. Après un parcours sinueux mais globalement dirigé vers l'ouest elle se jette sous le village de Banhars, commune de Campouriez.
Elle traverse le lac des Galens, un petit lac de 50 hectares, avec ses berges en pente douce et ses barques de pêcheurs, qui se situe à Soulages-Bonneval au pied de la Montagne de Crestou. Le barrage-réservoir de Maury, au confluent de la Selves et du Selvet, alimente l'usine de Lardit sur la Truyère. La centrale EDF, du type « lac », a un réservoir d'une capacité utile de 35,12 millions de mètres cubes. La puissance installée est de 45 080 kW et la productibilité moyenne annuelle de 107 millions de kilowatts-heures.
Département et communes traversés
- Aveyron : Laguiole, Soulages-Bonneval, Saint-Amans-des-Cots, Entraygues-sur-Truyère, Campouriez, Florentin-la-Capelle, Montpeyroux.
Principaux affluents
- Ruisseau de la Nuech (rg près de Laguiole) : 4,9 km
- Ruisseau du Vayssaire (rg à Laguiole) : 9,3 km
- Ruisseau de Rudignous (rg en amont de Soulages-Bonneval) : 3,7 km
- Ruisseau de Maganiou (rg près de Soulages-Bonneval) : 7,2 km
- Ruisseau de la Roque (rd près de Touluch) : 3 km
- Le Selvet (rd au sud de Saint-Amans-des-Cots) : 25,7 km
Hydrologie
La Selves est une rivière très abondante mais irrégulière, à l'instar de ses voisines de la région.
La Selves à Campouriez
Son débit a été observé sur six ans (entre 1935 et 1940), à Campouriez, localité située tout près de son confluent avec la Truyère[2]. La surface étudiée est de 189 km2, soit la quasi-totalité du bassin versant de la rivière.
Le module de la rivière à Campouriez était de 6,39 m3/s.
La Selves présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 9,27 à 12,02 m3/s, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février). À partir du mois de mai, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à octobre, entraînant une baisse du débit mensuel moyen atteignant 1,17 m3/s au mois d'août. Mais ce ne sont que des moyennes et les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.
Crues
Les crues de la Selves peuvent être importantes, proportionnellement bien sûr à la taille de son bassin versant. La série des QIX n'ont jamais été calculés, étant donnée la trop courte durée d'observation des débits.
Le débit journalier maximal enregistré à Campouriez a été de 205 m3/s le .
Lame d'eau et débit spécifique
La Selves est une rivière fort abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 1 066 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à trois fois la moyenne d'ensemble de la France (320 mm/an). C'est bien sûr aussi largement supérieur à la moyenne du bassin de la Garonne (384 mm/an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 33,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Pêche
La Selves est un cours d'eau de première catégorie[3]. On y rencontre la truite fario le vairon, le goujon et le chevesne dans ses parties basses[3], alors que la controversée écrevisse de Californie est aussi présente.
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la truite fario
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le vairon
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le goujon
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le chevesne
Art
La Selves et ses rives boisées ont été l'une des principales sources d'inspiration de la série de toiles Le Pays vert du peintre Jean Labellie.
Voir aussi
Notes et références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Selves (O7780500) » (consulté le )
- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - La Selves à Campouriez (O7685010) » (consulté le )
- « Pêche en Viadène - La Selves », sur pecheviadene.weebly.com (consulté le )