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Suzanne Braun-Vallon

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Suzanne Braun-Vallon
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Conjoint
Parentèle
Maurice Franck (cousin germain)
Madeleine Braun (belle-sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Grade militaire
Conflit
Directeur de thèse
Félix Terrien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (GR 16 P 88376)[1]
Archives nationales (19940434/572, Dossier 47697)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Suzanne Braun-Vallon, née le à Fontainebleau et décédée le dans le 16e arrondissement de Paris, est une ophtalmologue et résistante française.

Suzanne Braun est née dans une famille juive[3]. Elle est la fille de Salomon Braun, directeur de l'hôpital Rothschild, et de Germaine Caïn[4].

Elle épouse Louis Vallon le 9 novembre 1932[4], qui deviendra député UNR-UDT de Seine-et-Oise[5]. Ils n'auront pas d'enfants. Divorcés en 1938[4], Louis Vallon lui propose de se remarier pour la protéger contre les lois raciales du régime de Vichy en juillet 1941[4] et ils terminent leur vie ensemble.

Madeleine Braun, première femme vice-président de l'Assemblée nationale est sa belle-sœur. On compte dans sa famille Geneviève Zadoc-Kahn, régisseuse des concerts Musigrains et son cousin Maurice Franck, compositeur et chef d'orchestre[6].

En 1925, Suzanne Braun passe avec succès les épreuves de l'internat et devient interne des hôpitaux de Paris. Elle effectue son internat dans les services de Victor Morax notamment[3].

Félix Terrien est le directeur de sa thèse sur « les complications oculomotrices du zona ophtalmique » qu'elle soutient en 1930[3].

Carrière médicale

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Suzanne Braun est assistante de consultation jusqu'au début de 1942 puis part au Royaume-Uni rejoindre le Général de Gaulle[7],[8].

Durant la Seconde guerre mondiale, elle s'engage au sein des forces françaises libres[3]et participe à la campagne d'Italie comme lieutenant[9].

Elle est la première ophtalmologue des Hôpitaux français en 1946[3],[10].

Elle est responsable du service d’ophtalmologie de l’hôpital Necker-enfants malades de 1956 à 1969[3]. Edward Hartmann lui demande de mettre en place un service d’orthoptie et d'assurer l'enseignement de cette discipline[3].

Carrière de chercheuse

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Ses travaux de recherche se portent sur la correspondance rétinienne, les petits angles d’anomalie et l’union binoculaire[3].

Décorations

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Références

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  1. « http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=99911 »
  2. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_058629/fichier_B2_22971 »
  3. a b c d e f g et h Jacques-Pierre Chevaleraud, « Deux parisiens, pionniers de l’orthoptie : Edward Hartmann et Suzanne Braun Vallon », Revue Francophone d'Orthoptie, vol. 6, no 1,‎ , p. 29–31 (ISSN 1876-2204, DOI 10.1016/j.rfo.2013.02.016, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c et d « Généalogie de Suzanne BRAUN », sur Geneanet (consulté le )
  5. Gygès, Les Juifs dans la France d'aujourd hui : Suzanne Braun, Documents et Témoignages, (lire en ligne)
  6. Sources généalogiques familiales
  7. Ophtalmologie : In Memoriam Suzanne Braun-Vallon, Doin, (lire en ligne), p. 415
  8. Bulletin des sociétés d'ophtalmologie de France : Suzanne Braun-Vallon, (lire en ligne), p. 742
  9. Thérèse Planiol, Herbes folles hier, femmes médecins aujourd'hui, Editions Cheminements, (ISBN 978-2-84478-097-3, lire en ligne), p. 68
  10. M. -P. Vazquez, « Histoire des femmes chirurgiens. Mon histoire débute en 1968 », Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, vol. 205, no 8,‎ , p. 954–961 (ISSN 0001-4079, DOI 10.1016/j.banm.2021.05.019, lire en ligne, consulté le )
  11. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Suzanne Vallon »,

Liens externes

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