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Honor Blackman

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Honor Blackman
Description de cette image, également commentée ci-après
Honor Blackman dans Jason et les Argonautes en 1963.
Naissance
Plaistow (Newham, Grand Londres)
Royaume-Uni
Nationalité Britannique
Décès (à 94 ans)
Lewes (Sussex, Royaume-Uni)
Profession Actrice
Films notables Goldfinger
Jason et les Argonautes
Séries notables Chapeau melon et bottes de cuir
Site internet www.honorblackman.co.uk

Honor Blackman est une actrice britannique née le à Plaistow, Newham près de Londres et morte le à Lewes[1]. Elle possède un diplôme honorifique de l'Université de Londres-Est.

Biographie

Honor Blackman est née à Plaistow. Son père, Frederick Blackman est un statisticien. Elle étudie à l'école primaire de North Ealing et l'école secondaire dans le comté d'Ealing. En 1940, à l'âge de 15 ans, ses parents lui offrent des leçons d'actrice et elle commence sa formation à l'École de musique et de théâtre de Guildhall. Pendant ses études à l'École Guildhall, elle travaille comme assistante de bureau pour le Home Office.

En 1947, elle décroche un petit rôle dans le film Fame is the Spur, avant d’être prise sous contrat par la Rank Organisation. Elle obtient le premier rôle féminin du film A Boy, A Girl and a Bicycle, de Ralph Smart, en 1949. Sa performance lui vaut d'être remarquée par la MGM et de donner la réplique à Elizabeth Taylor dans Guet-apens quelques mois plus tard. Elle enchaîne ensuite les films tout au long des années 1950, dans des productions britanniques essentiellement, restant souvent cantonnée à des rôles de jeunes filles timides et ingénues. On la voit notamment dans le très beau suspense Si Paris l'avait su (1950) de Terence Fisher et le remarquable Atlantique, latitude 41° (1958) de Roy Ward Baker, qui raconte la triste épopée du Titanic de façon très fidèle.

À la fin des années 1950, après un divorce et une dépression, elle connaît un passage à vide. Les rôles pour le grand écran se font plus rares. Elle se tourne alors vers la télévision. Elle apparaît dans plusieurs téléfilms et dans des séries passées depuis à la postérité, comme L’Homme invisible, Destination Danger et Le Saint. Mais c’est son rôle de Cathy Gale dans Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers) à partir de 1962, qui va lui apporter une immense renommée. Elle y est la partenaire de John Steed, interprété par Patrick Macnee. Ce personnage de femme forte, très loin des rôles qu’elle a pu interpréter jusqu’à présent, manie le pistolet et pratique les arts martiaux. Honor Blackman devient alors un symbole du féminisme en Grande-Bretagne et participe au mouvement d’émancipation de la femme. Elle ne délaisse pas le cinéma pour autant, puisqu’elle apparaît dans la grosse production Jason et les Argonautes de Don Chaffey en 1963, aux effets spéciaux particulièrement réussis pour l’époque, dus au célèbre Ray Harryhausen.

En 1964, elle décide de quitter la série, alors en pleine gloire, pour devenir la partenaire de Sean Connery, dans le James Bond Goldfinger. Loin du stéréotype de la James Bond Girl docile, son personnage de Pussy Galore est une femme à poigne, qui ne se laisse pas dicter facilement sa conduite par James Bond. Ce film marque un tournant dans sa carrière. Il lui apporte une renommée mondiale et de nombreuses propositions pour interpréter des femmes libérées et indépendantes.

La seconde moitié des années 1960 est sa période dorée. Elle enchaîne les films internationaux, aux distributions imposantes. On la voit dans Les Chemins de la puissance (Life at the Top) (1965), aux côtés de Laurence Harvey et Jean Simmons, la suite du film à succès Les Chemins de la haute ville (1958), qui avait valu à Simone Signoret un Oscar. Elle partage ensuite la tête d’affiche avec Jean Seberg du film américain Choc (Moment to Moment) de Mervyn LeRoy, produit par Universal, qui se déroule sur la Côte d’Azur, en France. Elle apparaît ensuite dans deux westerns à grand spectacle Shalako (1968), avec Sean Connery et Brigitte Bardot et Rio Verde (1971), avec Dean Martin. Après une décennie 1960 florissante, les années 1970 sont marquées par de plus petits films et de plus petits rôles, comme dans L'Ange et le Démon, avec Charles Bronson, La Dernière Grenade et Une fille... pour le diable (1976), avec Christopher Lee et la jeune Nastassja Kinski. Après Le Chat et le Canari (1978), elle décide de faire une longue pause dans sa carrière cinématographique.

Elle s'oriente à nouveau vers le petit écran. On la voit dans plusieurs téléfilms puis dans Doctor Who en 1986, et, de 1990 à 1996, dans la série The Upper Hand, adaptation britannique de la sitcom américaine Madame est servie, qui connaîtra un beau succès populaire Outre-Manche. Elle y tient le rôle d'une belle-mère un peu fantasque et séduisante, Laura West, ce qui lui vaut à nouveau une forte reconnaissance du public britannique.

Elle ne revient au cinéma qu'en 1998 pour une petite participation au film La Malédiction de la momie de Russell Mulcahy, puis pour un rôle plus important dans L'Homme qui parlait aux lions de Carl Schultz. Elle fait ensuite de courtes apparitions dans les grosses productions Le Journal de Bridget Jones (2001) avec Renée Zellweger et Hugh Grant et Appelez-moi Kubrick (2005), avec John Malkovich. Puis elle joue aux côtés de Charlotte Rampling dans le thriller I, Anna. Elle apparaît une dernière fois sur le grand écran en 2012, pour jouer le rôle d'une pensionnaire de maison retraite qui doit tuer des morts vivants, dans le film parodique Cockneys vs Zombies.

Vie privée

Honor Blackman s'est mariée deux fois. Elle est mariée à l'homme d'affaires Bill Sankey de 1948 à 1956. Après leur divorce, elle épouse l'acteur britannique Maurice Kaufmann (1961-1975). Ils sont apparus ensemble dans le film Thriller (Fright) (1971). Ils adoptent deux enfants, Lottie (1967) et Barnaby (1968). Elle ne s'est pas remariée après son deuxième divorce et a déclaré qu'elle préférait être célibataire[réf. nécessaire].

Filmographie

Au cinéma

À la télévision

Téléfilm

Série télévisée

Récompenses

Notes et références

  1. (en) Ronald Bergan, « Honor Blackman obituary », sur The Guardian, (consulté le )

Voir aussi

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Liens externes