Guet-apens (film, 1949)
Réalisation | Victor Saville |
---|---|
Scénario |
Sally Benson Gerard Fairlie |
Musique | John Wooldridge |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | MGM |
Pays de production | Grande-Bretagne |
Sortie | 1949 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Guet-apens (Conspirator) est un film d'espionnage britannique, réalisé par Victor Saville, sorti en 1949.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Pendant la Guerre froide à Londres, Melinda Greyton, une jeune Américaine, épouse Michael Curragh, un major de l'armée britannique, qui se révèle en fait être un espion travaillant pour les Soviétiques...
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Guet-apens
- Titre original : Conspirator
- Réalisation : Victor Saville
- Scénario et adaptation : Sally Benson et Gerard Fairlie d'après le roman de Humphrey Slater
- Production : Arthur Hornblow Jr.
- Société de production : MGM
- Photographie : Freddie Young
- Musique : John Wooldridge
- Décors : Alfred Junge
- Pays d'origine : Grande-Bretagne
- Format : Noir et blanc
- Genre : Thriller
- Durée : 87 minutes
- Date de sortie : (USA)
Distribution
[modifier | modifier le code]- Robert Taylor : Major Michael Curragh
- Elizabeth Taylor : Melinda Greyton
- Robert Flemyng : Capitaine Hugh Ladholme
- Harold Warrender : Colonel Hammerbrook
- Honor Blackman : Joyce
- Marjorie Fielding : Tante Jessica
- Thora Hird : Broaders
- Wilfrid Hyde-White : Lord Pennistone
- Marie Ney : Lady Pennistone
- Jack Allen (en) : Raglan
- Helen Haye : Lady Witheringham
- Cicely Paget-Bowman : Mme Hammerbrook
- Karel Stepanek : Radek
Production
[modifier | modifier le code]Comme le roman d'Humphrey Slater dont il s'inspire[1], ce film à vocation anticommuniste[2] est identifié comme le premier film d'espionnage du cinéma britannique à représenter le contexte de la Guerre froide[3].
Pendant le tournage, lors d'une scène de baiser entre Robert Taylor et Elizabeth Taylor, l'acteur fut pris d'une érection qui perturba une partie des personnes présentes. Fort heureusement, la jeune actrice ne s'en rendit pas compte. Mary McDonald, institutrice à la MGM, l'éloigna très rapidement du plateau, prétextant une leçon d'algèbre[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Anton Fedyashin, « The First Cold War Spy Novel: The Origins and Afterlife of Humphrey Slater's Conspirator », Journal of Cold War Studies, vol. 19, no 3, , p. 134-159 (résumé)
- Pascal Bauchard, « La Guerre froide (et la Détente) au cinéma (filmographie) », sur pascalbauchard.fr, (consulté le )
- (en) Tony Shaw, « British Feature Films and the Early Cold War », dans Gary D. Rawnsley (dir.), Cold-War Propaganda in the 1950s, Palgrave Macmillan, (présentation en ligne), p. 125-143, p.126
- Florence Colombani, « Stars en herbe », Vanity Fair France n°23, , p. 175
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Nicholas Pronay, « British film sources for the cold war: the disappearance of the cinema-going public », Historical Journal of Film, Radio and Television, vol. 13, no 1, , p. 7-17 (résumé)
- (en) Tony Shaw, « British Feature Films and the Early Cold War », dans Gary D. Rawnsley (dir.), Cold-War Propaganda in the 1950s, Palgrave Macmillan, (présentation en ligne), p. 125-143
- (en) Russell E. Shain, « Cold War Films, 1948–1962 : An Annotated Filmography », Journal of Popular Film, vol. 3, no 4, , p. 364-372
- (en) Anton Fedyashin, « The First Cold War Spy Novel: The Origins and Afterlife of Humphrey Slater's Conspirator », Journal of Cold War Studies, vol. 19, no 3, , p. 134-159 (résumé)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :