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Page:NRF 14.djvu/213

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LA GUÉRISON SÉvÈRE 207

�� ��En jetant à bas du lit mon édredon je le vois entraîner un objet brillant, que je cherche par terre. Mais ce n'était qu'une tache de soleil qui passe par un trou du volet, je la retrouve par hasard sur la couverture.

Ce ne sont pas les cris des oiseaux qui m'ont réveillé, ni cette tache, mais bien mes jambes en sueur et ma bouche embarrassée.

��* *

��Je suivais de l'œil ces deux moineaux qui se pour- suivent d'une branche de prunier à l'autre quand un corbeau ou quelque oiseau noir vient se coller à la vitre : il est brusquement si près que ma tête malgré moi s'écarte d'un coup : mais il repart après un instant, ou plutôt je le fais repartir. Il n'est que l'un des moineaux qu'un bouillon du verre a grossi. Le revoici sur le prunier qui saute et descend.

Je suis surpris de ne l'avoir pas aussitôt renvoyé sur son arbre. J'ai conscience du temps pendant lequel je me suis trompé.

��* *

��Je me lèverais plus aisément si la chambre était grande, et que je pusse marcher raide. Mais je ne supporte pas de me plier ; sans doute pour cette sorte de rétrécissement du mollet, que j'éprouve...

(à cette douleur aux genoux qui me donne continuel- lement l'envie de les étendre, j'ai senti, toute la nuit dernière, se développer mes jambes)

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