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ville bleue

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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Locution nominale

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ville bleue \Prononciation ?\ féminin singulier

  1. (Avec la) Surnom donné à la ville de Jodhpur en Inde.
    • Du site calme et éloigné abritant le petit palais de marbre blanc de Jaswant Thada (cénotaphe érigé en 1899 en mémoire du Maharaja Jaswant Singh) à l’animé marché Sardar s’éparpillant au pied de la tour de l’horloge, la ville bleue se fait tour à tour exubérante, savoureuse, captivante et attachante. — (Le Journal de Montréal, 24 mars 2018)
  2. (Avec la) Surnom donné à la ville de Chefchaouen au Maroc.
    • Au Maroc, Chefchaouen, la ville bleue qui se veut verte [...] Mais tous les indicateurs ne sont pas au vert dans la petite ville bleue. — (L'Express, 14 novembre 2017)
  3. (Avec la) Surnom donné à la ville d'Essaouira au Maroc.
  4. (Avec la) Surnom donné à la ville de Concarneau en France.
  5. (Avec la) (Rare) Surnom donné à la ville de Québec en tant que partisane de l'ancienne équipe de hockey sur glace appelée Les Nordiques, dont le chandail était bleu et dont les principaux rivaux étaient Le Canadien de Montréal, dont la couleur dominante est le rouge.
    • L'ancien compagnon de trio de Marc Tardif, Réal Cloutier, n'en revient pas de voir autant de drapeaux et de fanions du Canadien dans la Vieille Capitale. « Le Canadien nous a fait vivre des choses extraordinaires dans les dernières semaines », a confié Cloutier, qui est presque devenu un fan du Canadien.
      « [...] La ville bleue est devenue rouge et ce sont les plus beaux moments qu'ont vécus les amateurs de hockey depuis 1993, mais emmenez un club à Québec et vous allez voir rapidement que les gens vont revenir au bleu. »
      — (Le Journal de Québec, 25 mai 2010)
  6. (Avec la) Surnom donné à la ville de Kökeqota (Khökh Khot/Huhehaote/Hohhot) en Mongolie, qui est également la traduction littérale de son nom mongol.
  7. Ville mettant en valeur son environnement hydraulique.
    • « [...] enfin les années charnières 1980-90, « période dite écologique, avec à Montréal la réalisation d'un parc au bord de l'eau: on invente ici la “ville bleue et verte” ». Il faudra en revanche attendre que Barcelone construise, lors des Jeux olympiques de 1992, une façade sur la mer en lieu et place d'une vaste aire industrialo-portuaire en déclin, pour que s'enclenche un véritable tournant dans les autres villes européennes. Aujourd'hui et avec quelque retard, la fièvre de la « ville bleue » gagne la France.
      [...] « Seine rive gauche » à Paris, « Euroméditerranée » à Marseille ou « Rive droite » à Bordeaux, toute municipalité qui se respecte se doit d'avoir dans ses cartons un « projet d'aménagement des rives ».
      — (Libération, 30 janvier 1995)

Variantes orthographiques

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  • On a attribué le surnom de Ville bleue à plusieurs cités, telles Chechaouen et Essaouira au Maroc, Jodhpur en Inde et Concarneau en France, mais, sauf erreur, la ville chinoise de Hohhot est la seule à afficher sa couleur par son nom : les mots mongols Khökh Khot signifient « Ville Bleue ». Cette métropole de plus de deux millions d'habitants, capitale de la région autonome de Mongolie intérieure, tire son nom d'un temple généreusement décoré de briques bleues. — (Henri Dorion, Ce que cache le nom des lieux, éditions Multimonde, 2022, p. 145.)
  • Kökeqota, la « Ville bleue », capitale de la région autonome de Mongolie-Intérieure en Chine, conservait encore dans les années 1990 un patrimoine architectural d’une grande richesse. — (Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, no 35, 2004, page 35)

Apparentés étymologiques

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→ voir ville et bleu

Vocabulaire apparenté par le sens

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