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Quatre nouveaux sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial

Parc national de Khangchendzonga (01/01/2011) © FEWMD | FEWMD | Image Source: Nomination file
dimanche 17 juillet 2016 à 13:30
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Istanbul, 17 juillet – Le Comité du patrimoine mondial qui tient sa 40e session depuis le 10 juillet à Istanbul (Turquie) a inscrit aujourd'hui au cours de sa session du matin quatre nouveaux sites. Il s'agit du site L’œuvre architecturale de Le Corbusier- Une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne (Allemagne, Argentine, Belgique, France, Inde, Japon, Suisse) et de sites à Antigua-et-Barbuda, au Brésil et en Inde. Il s'agit du premier site du patrimoine mondial inscrit à Antigua-et-Barbuda.

Les nouveaux sites sont (par ordre d'inscription) : 

L’œuvre architecturale de Le Corbusier- Une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne (Allemagne, Argentine, Belgique, France, Inde, Japon, Suisse) – Choisis dans l’oeuvre de Le Corbusier, les dix-sept sites qui composent ce bien en série, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le complexe du capitole à Chandigarh (Inde), le musée national des beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la maison du docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le mouvement moderne a cherché à apporter aux enjeux de renouvellement, au cours du 20e siècle, des techniques architecturales afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs d'oeuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

Chantier naval d’Antigua et sites archéologiques associés (Antigua-et-Barbuda) – Le site consiste en un ensemble de bâtiments et d’installations portuaires de l’époque géorgienne, entouré par une enceinte fortifiée. L’environnement naturel de cette partie de l’île d’Antigua, avec ses baies profondes entourées de hautes terres, offrait un abri contre les ouragans et était propice à l’entretien et la réparation des navires. La construction de ce chantier naval par la marine britannique, rendue possible grâce à la contribution essentielle des ouvriers africains asservis, remonte à la fin du XVIIIe siècle. Son objectif était de protéger les intérêts des planteurs de canne à sucre à une époque où les nations européennes s’affrontaient pour le contrôle des Caraïbes orientales.

Ensemble moderne de Pampulha (Brésil) – L’ensemble moderne de Pampulha a été le centre d’un projet urbain visionnaire de cité-jardin créé en 1940 à Belo Horizonte, capitale de l’Etat du Minas Gerais. Conçu autour d’un lac artificiel, ce centre culturel et de loisirs se composait d’un casino, d’une salle de bal, d’un Golf Yacht club et de l’église São Francisco de Assis. Tous les bâtiments ont été conçus par l’architecte Oscar Niemeyer qui collabora avec des artistes novateurs. L’ensemble présente des formes audacieuses qui exploitaient les propriétés plastiques du béton et fusionnait différentes formes artistiques -l’architecture, le paysagisme, la sculpture et la peinture- pour créer un tout harmonieux. Il témoigne de l’influence des traditions locales, du climat et de l’environnement brésiliens sur les principes de l’architecture moderne.

Parc national de Khangchendzonga (Inde) – Situé au cœur de la chaîne himalayenne dans le nord de l’Inde (Etat du Sikkim), le parc national de Khangchendzonga comprend une diversité unique de plaines, de vallées, de lacs, de glaciers et de montagnes spectaculaires couvertes de forêts anciennes et couronnées de neige, parmi lesquelles se trouve le troisième plus haut sommet du monde, le mont Khangchendzonga. Des récits mythologiques sont associés à cette montagne et à un grand nombre d’éléments naturels (grottes, rivières, lacs…) qui font l’objet de pratiques de dévotion de la part des peuples autochtones du Sikkim. Les significations sacrées de ces récits et pratiques ont été intégrées dans les croyances bouddhistes et constituent la base de l’identité sikkimaise.

La 40e session du Comité du patrimoine mondial, réunie  sous la présidence de Lale Ülker, Ambassadeur, Directrice générale des affaires culturelles et de la promotion à l'étranger au ministère turc des affaires étrangères, prendra fin le 17 juillet en fin de journée.


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g.papagiannis@unesco.org
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Agnès Bardon,
Service de presse de l’UNESCO,
a.bardon@unesco.org
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