saluer
Apparence
Palî
[Sepe]saluer \sa.lɥe\
- bara/bala, mû nëngö
- On s'égayait, […], d’un dialogue, […], entre le duc se promenant aux abords de son château de l’Eure et un paysan trainant un taureau dont il a plein les mains. « Vous ne me saluez pas? » interroge le duc qui veut être aimable, mais qui ne sais pas s’y prendre. — « Eh ! monsieur le duc, répond le rural, voulez vous ben tenir mon taureau et je m’en vas vous saluer? » — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse , 1942)
- Les règles de la politesse exigent que deux Chinois qui se rencontrent, mettent pied à terre pour se saluer, et qu’ils insistent ensuite pour savoir qui reprendra sa place le premier, bien que l’ordre de préséance provenant de l'âge ou de la situation sociale soit parfaitement connu des deux interlocuteurs […]. — (Émile Bard, Les Chinois chez eux , 1899)
- Pareil à une bête tapie dans les hauteurs, le lourd rideau s'abattait, puis remontait au cintre, tandis que les duettistes venaient saluer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit , 1938)
- Je suis le directeur de ces messieurs, le directeur que l’on salue très bas et qui s’offre le délicat plaisir de faire attendre dans l’antichambre nombre de solliciteurs. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette , Paris: Éditions de l’Épi, 1930, lêmbëtï 179)
- Il saluait chapeau bas tous ceux qui appartenaient à une classe sociale supérieure à la sienne, il traitait avec mépris ou condescendance ses inférieurs. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs , gbïänngö tî Henry-D. Davray na B. Kozakiewicz, 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, lêmbëtï 118)
- Il m’a salué à sa manière, en portant deux doigts à sa tête et en souriant d’un air bonasse. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village , Fischbacher, 1896, lêmbëtï 133)
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï